3. Une volonté de développement
De nombreuses réformes ont été engagées dans les années récentes sur le plan économique et social. La gratuité de l'enseignement primaire, inscrite dans le programme électoral de Mwai Kibaki, est en place depuis 2003. Les indicateurs d'éducation primaire sont bien orientés : 87 % de la population est alphabétisée.
Les perspectives d'investissement sont nombreuses pour les entreprises dans des secteurs où la France est réputée pour son savoir-faire :
Les routes et les transports urbains, avec de nombreux projets de remises à niveau des infrastructures et de désenclavement à l'échelle de la région, les infrastructures portuaires, en particulier celles du port de Mombasa, les aéroports, l'énergie, les télécommunications, l'hôtellerie, le secteur de l'eau et des hydrocarbures sont des domaines dans lesquels de nombreux projets ont été identifiés.
Alors que le Kenya recevait trois fois moins d'IDE que ses partenaires (Ouganda et Tanzanie), faute notamment de législation incitative, le pays devrait rejoindre en 2008 ses voisins en termes d'accueil d'IDE (728 millions de dollars de flux en 2007 contre 51 millions en 2006) du fait notamment d'un système financier plus développé et l'amélioration de l'environnement des affaires (création d'un guichet unique, Kenyan Investment Authority, pour faciliter l'obtention de permis et de licences exigés aux investisseurs et diverses mesures de simplification administrative). Ces efforts récents pour attirer les IDE ont été remarqués par la Banque Mondiale ( doing business 2008 ) qui a classé le Kenya au 10 ème rang des pays les plus réformateurs en la matière et au 72 ème rang s'agissant des réformes facilitant la pratique des affaires.