2. Les dépenses en capital
Le projet de loi de finances pour 2003 prévoit une vive accélération des dépenses en capital, qui progresseraient de 57,9 % en crédits de paiement (à 388,5 millions d'euros) et de 64,5 % en autorisations de programmes (à 527,9 millions d'euros). La part des crédits de paiement dans les crédits demandés pour la sécurité et pour l'administration du ministère s'élèverait ainsi à 4,0 % en 2003, contre 2,6 % en 2002.
Répartition des dépenses d'investissement de l'État en matière de sécurité intérieure et d'administration du MISILL
(en millions d'euros)
LFI 2002 |
PLF 2003 |
Evolution 2003/2002 |
||||
AP |
CP |
AP |
CP |
AP |
CP |
|
Administration territoriale |
37,8 |
26,9 |
52,8 |
26,4 |
+40 % |
- 2 % |
Sécurité civile |
43,1 |
57,3 |
111,0 |
117,2 |
+ 158 % |
+ 105 % |
Police nationale |
216,6 |
153,0 |
322,0 |
233,7 |
+ 49 % |
+53 % |
Administration générale |
23,4 |
8,9 |
42,1 |
11,3 |
+ 80 % |
+ 27 % |
Total |
320,9 |
246,1 |
527,9 |
388,5 |
+ 64,5% |
+ 57,9% |
Ces évolutions contrastent avec la stagnation des investissements au cours de la législature 1997-2002 (soit + 1,2 % par an en moyenne en valeur en crédits de paiement, et + 0,4 % par an en moyenne en volume 3 ( * ) ). La progression des crédits de paiement en capital devrait notamment bénéficier en 2003 aux investissements immobiliers et, dans une moindre mesure, aux investissements informatiques (cf. les tableaux ci-après).
Dépenses en capital (hors recherche et collectivités locales)
(en millions d'euros)
Equipement immobilier du ministère de l'intérieur - Chapitres 57-40 et 65-51
(en millions d'euros)
* 3 Déflaté de l'indice des prix de la formation brute de capital fixe (FBCF).