A. LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT S'ENVOLENT (+ 18 %)
L'examen
du tableau ci-avant fait apparaître la très forte priorité
donnée aux dépenses ordinaires. Celles-ci progressent en effet
entre 2001 et 2002 de 18 % pour s'établir à 624 millions d'euros.
Cette évolution ne fait qu'amplifier celle observée entre 2000 et
2001 qui s'établissait déjà à + 17 %.
Cette augmentation est plus marquée pour le titre IV (interventions
publiques, en hausse de 22 %) que pour le titre III (moyens de fonctionnement
des services, en hausse de 14 %).
En 2002, les dépenses ordinaires représentent 82 % des
crédits de ce budget alors qu'elles n'en représentaient que 42 %
en 2000.
La part des dépenses ordinaires dans le budget a ainsi été
multipliée par deux en seulement deux ans.
B. LES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT S'EFFONDRENT ( - 27 %)
Les
dépenses en capital pour 2002 sont réduites de 27 % par rapport
à 2001 et s'établissent à 138 millions d'euros. Ici
encore, cette évolution ne peut plus être considérée
comme exceptionnelle pour ce budget : entre 2000 et 2001, le montant des
crédits de paiement avait été divisé par deux (- 49
%).
Cette diminution est plus marquée pour le titre V (investissements
exécutés par l'Etat, en baisse de 35 %) que pour le titre VI
(subventions d'investissements accordées par l'Etat, en baisse de 26 %).
Les dépenses en capital ne représentent plus en 2002 que 18 %
du budget de l'environnement alors qu'elles en représentaient 58 % en
2000.
La part des crédits de paiement dans le budget a ainsi été
divisée par trois en seulement deux ans.
Quant aux autorisations de programme, elles s'établissent pour 2002
à 455 millions d'euros, en retrait de 8 % (elles avaient diminué
de 3 % l'an dernier). La diminution est plus sensible sur le titre VI
(subventions d'investissement accordées par l'Etat, en baisse de 8 %)
que sur le titre V (investissements réalisés par l'Etat, en
baisse de 4 %).