3. La conjoncture hôtelière
La saison estivale 2000 aura été, selon des sources professionnelles, un excellent cru pour les hôtels de catégories élevées et en particulier pour l'hôtellerie de chaîne. Les prix moyens ont connu une forte progression, de 9,7 %, par rapport à l'été 1999. Alors que les catégories d'hôtels économiques enregistrent des hausses de 3 à 6 %, pour les trois-étoiles, les prix augmentent de 7,4 % en moyenne et pour les quatre-étoiles, ils montent de 13,3 %.
Ce renchérissement va de pair avec des taux d'occupation élevés, qui s'améliorent d'un demi-point à 77,1 % toutes catégories confondues. L'hôtellerie haut de gamme a plus profité que les autres catégories de ce climat favorable. Ainsi, le revenu par chambre disponible gagne près de 17 % pour les quatre-étoiles contre 10,4 % en moyenne. Sur douze mois, le revenu par chambre s'est amélioré de 8 % pour l'ensemble des catégories.
La Provence-Côte d'Azur et l'Ile-de-France, les deux premières régions touristiques, ont été très fréquentées. La hausse du dollar, note MKG, agit comme un accélérateur et favorise les régions traditionnellement fréquentées par les touristes étrangers, qui préfèrent souvent des hôtels relativement chers. La Bretagne a eu, suivant cette étude, des résultats en légère diminution, le succès de Brest 2000 atténuant les effets négatifs du climat et de l'Erika.