II. L'ÉVOLUTION GLOBALEMENT SATISFAISANTE DES EFFECTIFS
Depuis
le début de la professionnalisation, la Marine réduit
progressivement ses effectifs.
En 2000, les effectifs budgétaires seront à nouveau
réduits de 2 908 postes, soit une baisse de 9 145 postes depuis
1996.
Par rapport aux tendances générales de la professionnalisation,
2 000 paraît atypique avec une baisse très légère (-
23) du nombre des officiers et une hausse du nombre des quartiers-maîtres
et matelots (+ 212) liée à un
" repyramidage ".
Par contre, les effectifs des appelés et
des officiers mariniers décroissent, tandis que les effectifs de
volontaires et de civils s'accroissent.
Evolution par catégorie des effectifs
budgétaires
(1998-1999-2000)
Catégories de personnel |
LFI 1998 |
LFI 1999 |
PLF 2000 |
Variation 1999/2000 |
Variation 1998/2000 |
Officiers |
4 985 |
5 006 |
4 983 |
- 23 |
- 2 |
Officiers mariniers |
32 605 |
32 392 |
31 350 |
- 1 042 |
- 1 255 |
Quartiers-maîtres et matelots engagés |
7 928 |
7 928 |
8 140 |
+ 212 |
+ 212 |
Appelés |
11 498 |
8 158 |
4 579 |
- 3 579 |
- 6 919 |
Volontaires |
0 |
140 |
439 |
+ 299 |
+ 439 |
Civils |
8 156 |
9 017 |
9 602 |
+ 585 |
+ 2 086 |
Total |
65 172 |
62 641 |
59 093 |
- 3 548 |
- 5 439 |
A. LA RÉDUCTION DU NOMBRE DES APPELÉS ET LA PROFESSIONNALISATION DES FORCES
1. La réduction trop rapide du nombre des appelés ?
Le
nombre des appelés continue à diminuer rapidement dans la Marine.
En 2000, ce seront
3 579 postes budgétaires qui seront
supprimés.
Au total,
entre 1997 et 2000, ce sont 13 327 postes
qui auront été supprimés
, soit presque les trois
quarts des postes d'appelés dans la Marine.
Il faut également noter que, pour la première fois en 2000, les
quartiers-maîtres et matelots engagés seront plus nombreux que les
appelés : 8 140 contre 4 579. Ce " petit
événement " marque une nouvelle étape symbolique vers
la professionnalisation complète.
Evolution du nombre des appelés prévue par la LPM 1997-2002 :
Années |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
Appelés |
17 906 |
14 689 |
11 498 |
8 158 |
4 598 |
898 |
0 |
Par
rapport à la loi de programmation militaire (LPM), le nombre des
appelés prévus en 2000 est légèrement
inférieur aux prévisions : 4 579 au lieu de 4 598. Cette
différence minime de 19 appelés s'explique par une
réévaluation et une réallocation des besoins en
appelés.
Par contre,
la situation des effectifs appelés réalisés
en 1999 est préoccupante
pour le bon déroulement de la
professionnalisation. Le chef d'état-major de la Marine estimait devant
votre commission que
le déficit, par rapport aux effectifs
budgétaires, serait de 18 % en fin d'année, soit un manque d'un
peu plus de 1 600 jeunes.
Cette évolution s'explique par un creux
très important d'incorporations durant l'été, qui s'est
stabilisé à l'automne mais sans permettre de rattrapage. Cette
situation provoque un déficit en personnel dans la Marine pour certains
métiers de base. Ces difficultés sont aggravées par le
fait que tous les appelés sont désormais des sursitaires, qui
font leur service après plusieurs années d'études
supérieures, et qui sont peu adaptés pour remplir ces emplois.
2. La professionnalisation des unités se poursuit
La
conduite de la professionnalisation dans la Marine a donné la
priorité aux forces de projection essentielles
. Aujourd'hui,
55 bâtiments sont totalement professionnalisés,
soit 35 %
des unités navigantes.
Pour des raisons de gestion des ressources humaines et d'efficacité
opérationnelle des formations concernées, la professionnalisation
s'effectue progressivement en fonction de la date de fin d'affectation des
appelés et du personnel engagé disponible.
En 2000, devraient être professionnalisées partiellement les
unités suivantes :
Nom du bâtiment |
Nombre de postes d'appelés professionnalisés |
|||
LV LE
HENAFF
|
15
|
|||
Total |
121 |
|||
Compagnies de fusiliers basées à : |
en 1999 |
Nombre de postes d'appelés professionnalisés en 2000 |
||
Cherbourg
|
-
|
10
|
||
Total |
30 |
327 |
Ce sont
donc, au total,
448 postes d'appelés dans des unités de combat
qui seront professionnalisés en 2000.
Il faut préciser que
les appelés embarqués sur des bâtiments exerçaient
des fonctions à part entière et qu'ils doivent être
remplacés par des militaires engagés ou volontaires. Le
recrutement de civils est évidemment exclu pour ce type d'emplois.
Les formations musicales de la Marine seront également
professionnalisées. Actuellement les deux formations principales, que
sont les musiques des équipages de la flotte de Brest et de Toulon, sont
essentiellement composées d'engagés. Leurs appelés ne
seront pas remplacés. A terme, ces formations comprendront 76 marins
contre 86 aujourd'hui. Le Bagad de Lann-Bihoué est, par contre,
entièrement composé d'appelés. A terme, ils seront
remplacés par 30 volontaires.
B. EVOLUTION DU PERSONNEL NON OFFICIER
Dans la Marine, tous les sous-officiers débutent comme militaires du rang. Il n'y a pas de recrutement direct. Il apparaît donc cohérent, malgré les différences, de traiter l'évolution de la gestion de ces personnels dans le même paragraphe.
1. Réduction des effectifs et stabilité du recrutement
a) Réduction et repyramidage des effectifs
Il est
prévu, dans la loi de programmation, de réduire les effectifs des
officiers mariniers, des quartiers-maîtres et matelots engagés.
-
Les effectifs des officiers mariniers
passeront de 32 530 en 1996
à 30 136 en 2002, soit une réduction de 2 394 postes (- 7
%).
Leur part dans les effectifs, elle, croîtra en raison
principalement de la diminution du nombre des appelés. Ils
représenteront 53,4 % des effectifs en 2002. Cette évolution
participe pleinement à l'augmentation du taux total d'encadrement
(officiers et sous-officiers) qui atteindra 77,68 % en 2002.
Sur l'ensemble de la loi de programmation, les effectifs des officiers
mariniers ont d'abord cru légèrement (32 605 en 1998) pour
ensuite décroître à partir de 1999. L'an passé, la
diminution des effectifs est restée mesurée (213 postes). Mais
l'année
2000
marque une accentuation de cette
évolution :
1 042 postes seront supprimés.
Ce
décalage et la concentration dans le temps des effets de la
programmation sur les effectifs des officiers mariniers sont dus en grande
partie à la combinaison du désarmement du Foch et de l'armement
du Charles de Gaulle.
- En ce qui concerne
les effectifs des quartiers-maîtres
, la
Marine a été amenée à
réévaluer
ses besoins
. Il s'est révélé que les effectifs
budgétaires de quartiers-maîtres et matelots étaient
insuffisants, tandis que ceux des officiers mariniers étaient
excédentaires. L'évolution des effectifs de ces catégories
en a donc été modifiée.
Ainsi, alors que la loi de programmation militaire prévoyait une
réduction des effectifs des équipages de 8 103 postes à 7
998 postes entre 1997 et 2002,
les effectifs des équipages passeront
de 7 928 à 8 140 de 1999 à 2000, soit une augmentation de 212
postes.
Cette évolution s'explique par le
" repyramidage "
des
effectifs que le Marine va effectuer en
2000.
Ainsi, 323 postes seront
concernés en 2000.
b) Stabilité du recrutement
Malgré la tendance générale à la
baisse
de ses effectifs sur la durée de la loi de programmation, la Marine a
fait le choix de maintenir le flux de ses recrutements. En effet,
seul un
flux constant est à même de préserver la jeunesse des
équipages,
garante de leur dynamisme, et de maintenir un recrutement
sans à-coup. La moyenne d'âge dans la Marine, hors appelés,
est aujourd'hui de 32 ans. Le volume des recrutements qui devait être de
2 600 postes par an, a été abaissé à 2 300
aujourd'hui.
Les différentes voies de recrutement sont maintenues. L'école de
maistrance continue à former 750 élèves maistranciers par
an. En outre, les non-maistranciers continueront à fournir 1 500
engagés initiaux de longue durée (EILD). Ces EILD s'engagent pour
une durée contractuelle de 4 ou 8 ans (80 % des cas). Les engagés
issus d'une formation complémentaire post-BEP représentent 400
personnes.
2. Les mesures d'aide au départ et à la reconversion
a) Les mesures d'aide au départ
Malgré le handicap que constitue la baisse globale des
effectifs accompagnée du maintien du volume des recrutements, la Marine
veut continuer à proposer à ses quartiers-maîtres et
officiers mariniers les mêmes carrières que dans le passé.
En conséquence, un volume suffisant de départs est chaque
année nécessaire pour assurer la bonne gestion des personnels.
C'est tout l'enjeu des mesures d'encouragement au départ qui ont
été prises pour accompagner la professionnalisation de nos forces
(loi n° 96-1111 du 19 décembre 1996).
Dans ce cadre, les facilités accordées aux militaires pour
accéder à des emplois civils ont été maintenues
jusqu'en 2002 (loi n° 70-2 du 2 janvier 1970). De même, le
changement d'armée a pu être facilité. Un pécule
d'incitation au départ anticipé pour les militaires de
carrière en position d'activité, se trouvant à plus de
trois ans de la limite d'âge de leur grade, leur permet de faire valoir
leurs droits à pension. La durée de cette mesure est
limitée dans le temps. Elle prendra fin au 31 décembre 2002.
Enfin, les militaires de carrière ou sous contrat, peuvent
bénéficier de deux congés de reconversion, l'un d'une
durée maximale de 6 mois avec solde d'activité, l'autre,
également d'une durée maximale de 6 mois, en position
d'inactivité, avec une solde nette de certaines primes.
On peut dresser le bilan suivant, en 1998 et 1999 (chiffres au 30 juillet 1999)
de ces mesures de reconversion.
|
|
1998 |
1999 |
Loi
n° 70-2
|
Majors
|
4
|
11
|
|
Total |
49 |
81 |
Changement d'armée |
Premiers
maîtres
|
1
|
0
|
|
Total |
153 |
82 |
Admis au pécule |
Majors
|
77
|
53
|
|
Total |
403 |
322 |
Reconversion |
Majors
|
31
|
19
|
|
Total |
722 |
920 |
|
Total général |
1 831 |
1 405 |
b) La politique de reconversion
Par
ailleurs,
le service d'aide à l'insertion et à la reconversion
du personnel militaire de la Marine (SAIRM),
dit " Marine
mobilité ", doit faire face à une importante augmentation de
la demande de reconversion et modifier en conséquence ses structures.
Cet accroissement des demandes de reconversion est pour partie conjoncturelle
en raison de la professionnalisation et pour partie structurelle en raison de
la politique de maintien des recrutements avec un effectif réduit.
Ainsi,
depuis 1997, ce sont plus de 1 000 officiers et non-officiers qui ont
été placés dans le secteur civil
par le service de
reconversion ou avec son aide. L'essentiel des effectifs concernés est
constitué par des officiers mariniers, soit plus de 800 personnes par
an. Tous les marins ne passent pas par " Marine mobilité ". On
estime que ces chiffres représentent 75 % des marins reclassés.
Aujourd'hui, un tiers des marins qui quittent la Marine a trouvé un
emploi avant la fin de leur engagement, un autre tiers en trouve un dans les
six mois, tandis que le dernier tiers n'informe pas la Marine de la suite de sa
carrière ou ne recherche pas d'emploi.
C'est, en réalité,
une politique globale de reconversion qui
est désormais mise en place
. La Marine doit parvenir à
traiter la reconversion de manière positive. Dans les parcours
professionnels, le temps passé dans la Marine doit être
valorisé pour servir de tremplin vers d'autres emplois dans le civil. La
réussite de la reconversion est également essentielle au maintien
d'un flux de recrutement important quantitativement et qualitativement, la
Marine proposant des engagements plus courts (4-5 ans) pour les officiers et
non-officiers et même très courts (2 ans) pour les engagés
contrats courts et 1 an renouvelable quatre fois pour les volontaires.
3. L'évolution de la gestion des carrières et des personnels
a) Le développement des carrières courtes
La
volonté de développer des carrières courtes dans la Marine
conduit à infléchir la gestion des corps des
quartiers-maîtres et officiers mariniers.
Le taux de renouvellement des contrats
, trois sur quatre actuellement,
ne pourra être maintenu que si un volume suffisant de départs est
enregistré. Par ailleurs, l'obtention du brevet supérieur devrait
rester difficile (1/3 des personnels ayant le brevet d'aptitude technique). Le
brevet supérieur constitue, en effet, l'élément
fondamental pour l'accès au corps des officiers mariniers de maistrance
(COMM) qui est le corps des sous-officiers de carrière, tous les autres
sous-officiers étant sous contrat. Ce sont les seuls à servir
pendant une période supérieure à 22 ans. Actuellement, ces
hommes représentent 45 % des officiers mariniers. Ce pourcentage
diminuera à l'avenir en raison de la réduction du nombre de
postes budgétaires d'officiers mariniers supérieurs.
En dehors de cette catégorie d'officiers mariniers, des parcours plus
courts, d'une durée inférieure à 11 ans par cumul de
contrats successifs, seront développés. Ce sont ces personnels
qui sont les plus concernés par les mesures de reconversion. Ainsi,
comme celui des autres armées,
le personnel quittant la Marine entre
8 et 11 ans de service, peut recevoir une indemnité de départ de
24 mois de solde, depuis le 1
er
janvier 1997. Il ne s'agit pas d'une
mesure transitoire
. Elle doit permettre un niveau suffisant de
départs pour maintenir une gestion des personnels conforme aux
prévisions.
b) Le regroupement des marins de la flotte et des marins des ports
Enfin,
la professionnalisation conduit à
moderniser la gestion de certains
personnels
. En effet, la réduction du format de la Marine
entraîne une diminution parallèle de services de soutien. Il a
donc été
décidé en 1999
de regrouper les
marins des ports, sédentaires, (3 298 marins au total en 1999) avec les
équipages de la flotte dans ce dernier corps. Cette fusion progressive
devrait permettre à terme une gestion plus souple et efficace de ces
personnels grâce à une
plus grande polyvalence
. Les
spécialités non spécifiquement militaires des marins des
ports seront, à terme, remplacés pour partie dans leurs emplois
par du personnel civil, notamment en matière de maintenance automobile.
L'application de cette mesure sera progressive
, elle ne touchera pas les
marins des ports de carrière (1 321 marins en 1999). Les marins des
ports sous contrat (1 977 marins en 1999) se verront proposer le choix entre
l'accès à une spécialité des équipages de la
flotte correspondant à leur qualification ou leur maintien dans le
même corps. Les demandes de changement de spécialité
concernent actuellement environ 10 % des marins des ports sous contrat. Le
changement de spécialité sera possible jusqu'au 1
er
juillet 2005. Les marins des ports sous contrat qui ne demanderaient pas
à changer de spécialité d'ici cette date, n'auront leur
emploi garanti que dans la limite de leur contrat. Enfin, les marins des ports
les plus anciens bénéficieront de mesures transitoires.
C. LES OFFICIERS
Les
besoins en officiers ne diminuent pas
, malgré la réduction du
format, en raison notamment du développement de besoins nouveaux dans
les domaines interarmées et interalliés. C'est pourquoi le
recrutement direct est maintenu à un niveau stable
. Mais la
sélectivité est accrue pour l'accès aux grades les plus
élevés
.
La pyramide des officiers doit par ailleurs être
renforcée
à la base pour remplacer les officiers du service national
.
Sur l'ensemble de la loi de programmation, 117 emplois budgétaires
d'officiers seront créés.
21 notamment ont été
créés en 1999. Ces créations permettent le remplacement
des appelés (900 officiers et assimilés) et surtout renforcent
le taux d'encadrement en officiers de la Marine nationale.
L'année 2000 marque le début de la deuxième phase de la
programmation en ce qui concerne les officiers. En effet, durant les deux
premières années, les effectifs avaient augmenté (+162
postes) pour atteindre 5 006 en 1999. Au cours des années 2000 à
2002, leur nombre va décroître pour atteindre le format
prévu par la programmation. Ainsi, le nombre de postes
budgétaires d'officiers diminuera de 23 unités en 2000.
Le recrutement en personnel officier continue à se faire de
manière classique au travers des Ecoles Navale et Militaire de la
flotte. En outre, pour faire face aux nouveaux besoins des armées, la
Marine a développé des voies nouvelles de recrutement.
1. Les voies classiques de recrutement
Les
besoins en officiers recrutés par l'Ecole Navale restent stables
malgré la professionnalisation et la diminution du nombre de
bâtiments. Ces besoins sont en effet dimensionnés par le nombre
d'emplois de haut niveau au grade de capitaine de vaisseau (colonel) dans les
états-majors interarmées ou interalliés.
Le recrutement par
l'Ecole Navale
s'élève donc chaque
année à environ
80 personnes
(1998-1999). 75 nouveaux
élèves officiers seront recrutés en 2000 et 5 de plus le
seront sur titre pour ouvrir un peu plus le recrutement des officiers de
carrière.
Le taux de sélection reste élevé. La diminution du nombre
des candidats reste proportionnelle à l'évolution
générale des effectifs des classes préparatoires
scientifiques. Par ailleurs, le concours continue de profiter de la fusion,
à l'écrit, avec celui des concours communs polytechniques.
De la même manière, le recrutement des officiers par
l'Ecole
militaire de la flotte,
sections officiers de Marine et officiers
spécialisés de la Marine, reste stable, à hauteur de 25
postes pour la première et 50 pour la seconde.
2. Le développement des recrutements sous contrat
Au cours
de la professionnalisation, la Marine doit remplacer les
quelque 900
appelés qui avaient un statut d'officier ou assimilé
et qui
occupaient des postes très qualifiés. En 1999, la Marine
employait 350 appelés de haut niveau. Sont regroupés sous cette
appellation les officiers du service national (124 postes budgétaires en
1999), les scientifiques du contingent et les matelots des
spécialités : enseignant, informaticien, assistant
scientifique et technique.
La Marine a choisi de les remplacer sans opérer de recrutements
à long terme.
En effet, cela lui permet d'assurer l'ouverture et la
jeunesse du corps des officiers et de pourvoir des postes
spécialisés avec de jeunes diplômés dont les
compétences seront à jour des dernières évolutions.
La Marine y pourvoira selon
deux formules très
différentes : le volontariat
(150 postes) et surtout le
développement de
formules contractuelles
qui rénoveront le
statut des ORSA (officiers de réserve en situation d'activité),
qui doit être révisé pour tenir compte de la suspension du
service national obligatoire. Une nouvelle filière a été
instaurée en 1996 de
contrats courts d'une durée de 2 à
5 ans
. En attendant ce nouveau cadre 87 officiers ont été
recrutés en 1998 et 1999 avec ces contrats courts ORSA.
La Marine envisage également, pour ses volontaires, d'avoir recours aux
compétences d'un petit nombre d'officiers de la marine marchande. Mais
les modalités de cet engagement doivent encore être
précisées.