III. BILAN ET PERSPECTIVES DES CONTRATS DE VILLE

A. LES CONTRATS DE VILLE 1994-1999

Conclus en 1994, dans le cadre des contrats de plan Etat-région couvrant la période 1994-1998, 214 contrats de ville ont été signés :

- en France métropolitaine (199 d'entre eux concernant 750 communes) ;

- dans les DOM-TOM (où l'on a conclu 15 d'entre eux auxquels s'ajoutent 26 sites touchés par des reconversions industrielles qui ont bénéficié d'un programme d'aménagement concerté du territoire).

Selon le Gouvernement, ces contrats qui ont permis d'obtenir des avancées importantes dans la vie quotidienne des habitants, se sont heurtés à plusieurs obstacles :

- faute de réelle intercommunalité, certaines communes ont été confrontées, seules, à leurs propres difficultés ;

- plusieurs conseils généraux ne se sont pas mobilisés, pour les politiques relevant de leur compétence, aux communes signataires ;

- les services de l'Etat ont parfois poursuivi leur action de façon trop cloisonnée à cause de difficultés de coordination interne ;

- la réhabilitation des équipements et des espaces publics n'a parfois pas apporté tous les effets attendus par manque de coordination avec d'autres politiques.

C'est pourquoi le Premier Ministre a décidé qu'à l'issue de la prorogation des contrats de ville existants, de nouveaux contrats seraient signés.

B. LA PRÉPARATION DES CONTRATS DE VILLE 2000-2006

Avant de signer les contrats de ville, fin 1999 ou début 2000, les services de l'Etat et les collectivités locales sont invités à établir un " diagnostic partagé " des forces et des faiblesses des sites concernés.

Selon les informations communiquées à votre rapporteur pour avis, l'Etat ne soumet pas la conclusion des contrats à l'existence de structures intercommunales juridiquement sanctionnées, mais il entend cependant que les contrats de ville reposent sur une " intercommunalité de projet ".

Votre Commission des Affaires économiques souhaite que l'Etat accorde un soutien particulièrement fort aux villes situées dans des régions qui ne bénéficieront plus des financements européens.

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Suivant les conclusions de son rapporteur, la Commission des Affaires économiques a émis un avis défavorable à l'adoption des crédits de la ville inscrits dans le projet de loi de finances 2000.

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