C. UNE ATTRACTIVITÉ DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR FRANÇAIS QUI NE POURRA FAIRE L'IMPASSE SUR LA MISE EN oeUVRE DE MESURES STRUCTURELLES
Selon le classement de l'UNESCO, la France arrivait à la 6e place dans le classement mondial pays d'accueil de la mobilité étudiante en 20203(*) alors qu'elle occupait la 4e place en 2015.
Si ces chiffres doivent être pris avec précaution, dans la mesure où, d'une part, ces derniers datent de 2020 et, d'autre part, la méthodologie de calcul peut différer entre les pays, ils attestent cependant d'un décrochage de la France par rapport à certains de ses concurrents.
À titre d'exemple, le taux de croissance de la mobilité étudiante entre 2015 et 2020 s'est élevé à 22 % en France contre 32 % en moyenne mondiale.
La mise en oeuvre de la stratégie « Bienvenue en France » a enclenché une dynamique positive en matière de communication, d'accueil et de simplification des procédures. Pour autant, comme l'a rappelé la directrice générale de Campus France en audition, il convient désormais de s'attaquer aux questions structurelles relatives à l'hébergement ou encore à l'organisation du système d'éducation supérieure français.
* 3 A la faveur notamment de la sortie de la Russie de ce classement.