C. DES ENTITÉS CONFRONTÉES À UN SURCROÎT D'ACTIVITÉ
Après une période très calme de deux ou trois semaines qui a suivi la mise en place du confinement au mois de mars 2020, le SGAE dit avoir été confronté à une activité en forte expansion. En effet, aux dossiers habituels se sont ajoutés les sujets liés à la crise jusqu'ici peu traités au niveau européen, comme la santé. Le traitement des sujets économiques et financiers, plus habituels, s'est quant à lui accéléré. Son secrétaire général adjoint, entendu par le rapporteur, souligne que les personnels sont soumis, depuis la crise, à des horaires de travail extensifs.
Il ajoute que le gouvernement de Jean Castex est revenu sur la politique de son prédécesseur de réduction des cabinets ministériels qui avait conduit, de fait, au transfert d'une partie de leurs missions au SGAE, faute d'effectifs suffisants. Le retour à une situation plus équilibrée permet une meilleure répartition des tâches entre les cabinets ministériels et le SGAE.
La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), qui évoque un rythme de travail ordinairement soutenu, a vu sa charge de travail s'amplifier avec la mise en place d'un observatoire de l'état d'urgence sanitaire et du confinement.