b) Des perspectives incertaines
En 2009, la contribution française devrait rester stable, avec comme éléments de hausse : la poursuite du déploiement de la MINUAD au Darfour, et de baisse : le retrait de la MINUEE (Ethiopie et Erythrée) devrait s'accélérer et l'impact budgétaire de la MINURCAT au Tchad devrait diminuer.
Des incertitudes demeurent toutefois sur le plan politique, comme sur celui de l'imputation comptable :
- sur le plan politique, l'avenir de la MINUK au Kosovo (coût pour la France de 17 millions de dollars par an) n'est pas réglé.
- sur le plan comptable, les effets sur l'exercice 2009 du changement de barème des contributions à compter du 1er janvier 2010 sont incertains. L'exercice budgétaire des OMP courant du 1er juillet au 30 juin, une partie des appels à contributions attendus en 2009 couvre en effet le premier semestre 2010. Compte-tenu toutefois du changement de barème, le Secrétariat pourrait arrêter les appels au 31 décembre 2009, ce qui aurait pour effet de reporter une part significative de la charge prévue pour 2009 sur 2010, mais poserait sans doute des problèmes de trésorerie à l'ONU.
Répartition par action des crédits demandés pour le programme 105
D'autres administrations de l'État en sont les partenaires, dont les principaux sont le ministère de l'intérieur, le ministère de la Défense, le ministère de l'Economie, le ministère de l'Education nationale et le ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire.
La coordination interministérielle qui en résulte trouve son expression dans les travaux du Comité des réseaux internationaux de l'État à l'étranger (CORINTE), comité interministériel appelé à remplacer le comité interministériel des moyens de l'État à l'Etranger (CIMEE).