c) Une insertion professionnelle plus difficile pour les jeunes filles
L'effet combiné d'une féminisation limitée à certaines spécialités et à certains niveaux d'études dans l'enseignement professionnel explique pour une large part la différence d'insertion professionnelle des filles.
L'enquête « Insertion dans la vie active » (IVA) menée par la DEP en 2002 montrait en effet que 29,3 % des filles titulaires d'un BEP-CAP étaient au chômage sept mois après la fin de leur scolarité, contre 19,3 % des garçons. De même, 21,5 % des jeunes femmes titulaires d'un baccalauréat professionnel connaissaient une situation semblable, contre 13,4 % des garçons.
Les formations choisies par les filles sont en effet celles où les débouchés sont moindres. En conséquence, leur insertion sur le marché du travail est plus problématique.
Votre rapporteure estime donc particulièrement nécessaire de prêter une attention spéciale aux choix d'orientation des filles, afin de limiter leurs effets sur leur devenir professionnel futur.