Question de M. GRUILLOT Georges (Doubs - RPR) publiée le 20/08/1998
M. Georges Gruillot demande à M. le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de la décentralisation de lui préciser la nature des enseignements qu'il tire du rapport de l'IFRAP, l'Institut français pour la recherche sur les administrations publiques, relatif aux conséquences de l'absentéisme dans la fonction publique. Il le remercie de lui préciser les mesures qu'il entend énoncer à cet effet.
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Réponse du ministère : Fonction publique publiée le 07/01/1999
Réponse. - La plupart des résultats statistiques concernant l'absentéisme ne peuvent être examinés qu'en comparant les motifs d'absence inclus ou non dans les évaluations, et la définition du concept de taux d'absentéisme. Des résultats récents établis à partir des enquêtes Emploi de l'INSEE montrent que le taux d'absentéisme au travail, défini comme le rapport entre le nombre d'absents au travail uniquement pour cause de maladie ou d'accident (hors congé de maternité ou toute autre cause) et les effectifs employés, atteint en 1998, 2,9 % des effectifs du secteur privé, contre 2,5 % dans les administrations publiques ou 2,7 % dans les entreprises publiques ou nationales. Celui abservé dans les collectivités locales, les hôpitaux publics, organismes HLM et ceux de sécurité sociale est un peu plus élevée 3,5 %. Les absences sont les absences constatées au cours de la semaine précédant la date de l'enquête. Ces résultats, obtenus par des calculs homogènes entre les secteurs public et privé, sont de nature à susciter les plus grandes réserves sur des travaux effectués à partir d'informations parcellaires et sur la base d'extrapolations contestables, auxquels fait référence l'honorable parlementaire.
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