Question de M. CLUZEL Jean (Allier - UC) publiée le 16/02/1995

M. Jean Cluzel demande à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche de lui préciser les mesures engagées ou projetées par les pouvoirs publics pour favoriser l'engraissement des bovins sur le territoire national. Il s'étonne que la France, avec 38 p. 100 du troupeau allaitant européen et 27 p. 100 du troupeau laitier, ne réalise que 22 p. 100 de la production de viande rouge, alors que l'Allemagne, avec 18 p. 100 du cheptel, produit 25 p. 100 de la viande rouge de l'Union européenne. Il importe que les pouvoirs publics et les partenaires de la filière s'interrogent pour déterminer les causes de l'incapacité de notre pays à engraisser ses animaux. Ne conviendrait-il pas, entre autres mesures, d'envisager de nouvelles conditions d'attribution des primes aux bovins mâles ? Il importe en outre d'éliminer les distorsions de concurrence au sein de l'Union européenne liées, notamment, à la réglementation applicable aux activateurs de croissance. Enfin, il convient de conduire une politique d'identification et de promotion de la qualité qui permette une relance de la consommation de viande bovine.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 29/02/1996

Réponse. - La production française de viande bovine par vache est en forte progression et est liée en grande partie à une diminution de la production des veaux de boucherie. Le pourcentage d'animaux engraissés en France reste stable et la production importante d'animaux maigres qui est une spécificité française est essentiellement liée au contexte agronomique de la zone allaitante. La politique d'identification et de promotion de la qualité menée actuellement devrait favoriser une meilleure valorisation de notre élevage.

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