Le résumé

Le constat est ancien et invariable : le coût de la vie est nettement plus important outre-mer par rapport à l'Hexagone alors même que ces territoires connaissent les taux de pauvreté les plus élevés.

Cette double contrainte fait que la question du pouvoir d'achat est au centre des préoccupations quotidiennes de nos concitoyens ultramarins. Les évènements en Martinique ont relancé l'urgence de réponses à la fois immédiates et structurelles.

En lançant en novembre 2024 une série d'auditions sur ce thème, la délégation sénatoriale aux outre mer a choisi une approche sectorielle ciblée, en visant en particulier les produits du quotidien, les dépenses automobiles ou le fret, tout en s'appuyant sur les nombreuses études réalisées ces dernières années.

À l'issue de leurs travaux, les rapporteurs Viviane Artigalas, Jocelyne Guidez, Micheline Jacques, Évelyne Perrot, Teva Rohfritsch et Dominique Théophile, pointent les écueils qui empêchent de sortir du cycle infernal des crises récurrentes : chercher un coupable unique, courir après le mirage hexagonal, alourdir la dépense publique, négliger la faiblesse des revenus ou encore suradministrer.

Ils formulent 24 recommandations « anti-vie chère » articulées autour de 5 orientations majeures :

- Rétablir la confiance par une juste transparence ;

- Atténuer l'impact de l'éloignement ;

- Optimiser les taxes à la consommation ;

- Garantir la concurrence ;

- Transformer le modèle économique pour créer de la richesse.

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