Le résumé
À la suite d'une pétition déposée au Sénat, la commission des affaires sociales du Sénat a saisi l'OPECST sur l'état des lieux des effets indésirables consécutifs à la vaccination contre la Covid-19 et sur le système français de pharmacovigilance. Les trois rapporteurs désignés par l'Office pour cette étude se sont attachés à entendre l'ensemble des
parties prenantes, notamment celles à l'origine de la pétition citoyenne. Ce cycle d'auditions a été complété par une audition publique, tenue le 24 mai 2022, dans un format contradictoire.
Le rapport d'étape adopté par l'Office montre qu'une communication transparente et complète sur l'existence d'effets indésirables, une action vigoureuse pour encourager les professionnels de santé à déclarer des évènements indésirables mais aussi un soutien adapté au système de pharmacovigilance sont nécessaires pour garantir les conditions
de la confiance des citoyens dans la capacité des autorités sanitaires à assurer leur sécurité. La reconnaissance de la souffrance liée aux effets indésirables, même s'ils sont majoritairement bénins, est également essentielle. Ces constats paraissent d'autant plus importants que les plateformes vaccinales utilisées pour faire face au SARS-CoV-2 ont montré leur pertinence et qu'elles seront certainement à nouveau mobilisées si un nouvel agent pathogène émerge.