Le résumé
La commission des Affaires européennes du Sénat a entamé en 2014 un travail d'étude sur l'Arctique. Un premier rapport a fait l'état des lieux de la situation dans la région à l'heure où le Conseil et le Parlement européen appelaient la Commission et le service européen d'action extérieure (SEAE) à élaborer les fondements d'une politique européenne intégrée et cohérente pour l'Arctique.
Première victime du réchauffement climatique qui est plus fort aux pôles que dans les régions tempérées, l'Arctique se transforme et d'étendue glacée, il devient un territoire presque comme les autres. Cette transformation méritait d'être analysée pour démêler le vrai du faux et la spéculation des projets viables, et pour comprendre les relations particulières qu'entretiennent les puissances dans le grand nord.
C'est le 27 avril 2016 que la Commission et le SEAE ont présenté une communication conjointe. Après des conclusions du Conseil sur l'Arctique adoptées le 20 juin de la même année, c'est le Parlement européen qui s'est mis d'accord autour d'une résolution le 16 mars 2017.
Le présent rapport s'inscrit dans la continuité du premier rapport pour étudier la politique de l'Union européenne dans l'Arctique. Après une présentation des enjeux présents et futurs de l'Arctique, le rapport analyse le travail des institutions européennes et formule quelques propositions dans le but de rendre effective et concrète une véritable politique de l'Union européenne pour l'Arctique.
Il fait aussi écho à la feuille de route nationale sur l'Arctique de la France et s'inscrit dans le message singulier que notre pays peut porter à une région du monde bouleversée par le dérèglement du climat, projetée dans la mondialisation et qui la passionne depuis bien longtemps.