Le résumé
Le Grenelle de l'environnement a été l'occasion d'annoncer un réexamen de la politique des infrastructures de transports en privilégiant les alternatives à la route, tout comme le Comité interministériel de 2003 avait programmé un grand nombre de projets routiers et ferroviaires mais aussi aéroportuaires et fluviaux.
Mais derrière ces annonces deux questions se posent :
- la première concerne la capacité de l'Etat à financer effectivement l'ensemble des projets
- la seconde question concerne l'utilité et la justification des infrastructures construites ;
Or, sur ce point, il apparaît que les moyens financiers ont essentiellement profité au renforcement des grands réseaux existants, reliant les agglomérations et ce, au détriment des infrastructures permettant de relier des territoires à ces grands réseaux structurants, c'est à dire de les désenclaver.
Le présent rapport propose les voies et les moyens d'une nouvelle politique de désenclavement s'inscrivant dans le cadre du développement durable.