ITALIE
Le
droit de la famille a été profondément
réformé par la loi n° 151 du 19 mai 1975.
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1) Les droits successoraux de l'enfant illégitime
Bien que
les enfants naturels et les enfants légitimes héritent par parts
égales et soient, les uns comme les autres, héritiers
réservataires, il subsiste deux différences dans les droits
successoraux des deux catégories d'enfants :
- l'enfant naturel n'est héritier des ascendants légitimes
immédiats de ses père et mère, lorsque ceux-ci ne peuvent
pas ou ne veulent pas accepter la succession, que dans des cas très
limités
(1(
*
))
(absence de
conjoint, de descendants, d'ascendants, de frères et soeurs ou de leurs
descendants, et de parents légitimes jusqu'au troisième
degré) ;
- en cas de coexistence d'enfants légitimes et d'enfants naturels, les
premiers peuvent déroger à la règle du partage en nature
de la réserve et attribuer aux seconds une part en espèces. Si
les enfants naturels ne sont pas d'accord, la décision finale revient au
juge, qui apprécie en fonction des circonstances.
2) Les autres effets de la filiation illégitime
La
réforme de 1975
les a supprimés, permettant une
assimilation complète du statut juridique des enfants naturels
à celui des enfants légitimes.
La seule limite à cette assimilation réside dans la
cohésion de la famille légitime, ce qui interdit l'introduction
de l'enfant naturel, et en particulier de l'enfant adultérin, dans la
maison familiale sans l'accord de l'autre conjoint et des enfants
légitimes.