Déplacement dans l'Aube sur le thème des biocarburants
Vendredi 31 janvier 2020
Vendredi 31 janvier 2020, une délégation de la commission s'est rendue dans le département de l'Aube auprès des acteurs de la filière française des biocarburants.
La délégation était composée de Sophie PRIMAS, présidente de la commission, Pierre CUYPERS, sénateur de Seine-et-Marne, Anne CHAIN-LARCHÉ, sénateur de Seine-et-Marne, et Evelyne PERROT, sénatrice de l'Aube.
Elle a visité l’usine de production de biogazole du groupe Avril de Le Mériot et a étudié la politique de la région Grand Est en faveur de la conversion aux véhicules "Flexfuel".
À l'occasion de ce déplacement, les sénatrices et sénateurs ont rencontré :
• des représentants du groupe Avril :
MM. Arnaud ROUSSEAU, président du groupe Avril, Stéphane YRLES, secrétaire général du groupe Avril, Christophe BEAUNOIR, directeur général de la filiale Saipol, Mme Kristell GUIZOUARN, directrice affaires européennes du groupe Avril et stratégie énergies nouvelles de la filiale Saipol, et M. Nicolas VITTÉ, directeur de l’usine de Le Mériot ;
• des représentants de la région Grand Est :
Mme Pascale GAILLOT, vice-présidente et M. Marc SEBEYRAN, vice-président ;
• des acteurs institutionnels :
MM. Gérard MENUEL, député de l’Aube, Pierre FÉRU, maire de Le Mériot, Christian TRICHÉ, président de la communauté de communes du Nogentais, Gérard ANCELIN, conseiller départemental du canton de Nogent-sur-Seine, Mmes Bernadette GARNIER, conseillère départementale du canton de Nogent-sur-Seine, et Dominique PEURIÈRE, sous-préfète de Nogent-sur-Seine ;
• des acteurs économiques :
MM. Jean HOSPITAL, premier vice-président de la chambre d’agriculture de l’Aube, Jean-Michel SOUFFLET, président du directoire du groupe Soufflet, et Michel SOUFFLET, président du conseil de surveillance du groupe Soufflet.
À l'issue de ce déplacement, les sénatrices et sénateurs ont présenté le conclusions du groupe de travail sur les biocarburants dans le cadre d'une conférence de presse "hors les murs".
Déplacement aux Antilles dans le cadre de l'examen de la PPL visant à améliorer la lutte contre l'habitat insalubre ou dangereux
Du jeudi 9 au lundi 13 mai 2019
Guadeloupe - 9 au 11 mai 2019
Dans le cadre des travaux préparatoires de la commission des affaires économiques du Sénat sur la proposition de loi visant à améliorer la lutte contre l'habitat insalubre ou dangereux, Sophie Primas (Les Républicains – Yvelines), présidente, et Dominique Estrosi Sassone (Les Républicains – Alpes-Maritimes), rapporteur, sont arrivées en Guadeloupe jeudi 9 mai avant de se rendre en Martinique samedi 11 mai. Après une présentation de la situation en matière d’habitat indigne en Guadeloupe par les services de la préfecture, les sénatrices ont visité un quartier de la commune du Moule qui a fait l’objet d’une opération de résorption de l’habitat indigne. Les sénatrices ont pu constater les effets de la suppression de l’APL accession à laquelle le Sénat s’était opposé. En effet la suppression de l’APL accession ralentit fortement les programmes de résorption de l’habitat indigne en ne permettant plus la mise en œuvre des programmes d’accession sociale à la propriété.
Les sénatrices ont ensuite visité avec le maire et ses équipes le quartier Dubellay de la commune de Sainte Anne. Ce quartier fait l'objet d'une opération de résorption de l'habitat indigne qui est juste lancée.
Martinique - 12 et 13 mai 2019
Outre des échanges avec les acteurs de l’habitat indigne en Martinique, les deux sénatrices accompagnées de Mme Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique, ont passé le dimanche 12 mai sur le terrain. Le matin, elles ont visité le quartier Trenelle à Fort-de-France. Les opérations de RHI ne traitent pas que de l’insalubrité mais aussi des questions d’aménagement. Dans le quartier Trenelle, une voie de circulation a été créée pour désenclaver le quartier à l'intérieur duquel on accède aux logements en empruntant des escaliers.
L’après-midi, les trois sénatrices ont visité plusieurs quartiers situés dans le nord de l’île dans les communes du Robert, de la Trinité et de Macouba. Comme en Guadeloupe, les élus locaux ont fait part de leur incompréhension devant l’arrêt de programmes de RHI en raison de la suppression de l’APL-accession.
Ci-dessous un exemple de RHI à « Nord Plage » à Macouba. Les maisons initialement situées au bord de l’océan atlantique ont été évacuées pour des raisons de sécurité puis démolies une fois leurs occupants relogés ; les maisons situées sur la falaise sont pour une majorité d’entre elles évacuées et seront à terme démolies.
Le lundi 13 mai, les sénatrices se sont rendues à la cité Bon Air à Fort-de-France. Les logements qui appartenaient initialement à un bailleur social ont été pur partie vendus à leurs occupants. Les copropriétés se sont dégradées. Ces immeubles vont être détruits progressivement et reconstruits au sein d'un éco-quartier.
11e Biennale Internationale Design Saint-Étienne
Lundi 1er avril 2019
Le lundi 1er avril 2019, une délégation de la commission des affaires économiques du Sénat s'est rendue à Saint-Étienne à l'occasion de la 11e Biennale Internationale Design qui se tient du 21 mars au 22 avril 2019. Cette délégation était constituée de Mme Sophie PRIMAS, présidente, MM. Serge BABARY, Yves BOULOUX, Mmes Cécile CUKIERMAN, Élisabeth LAMURE et M. Jean-Claude TISSOT.
Dans sa présentation liminaire, M. Thierry MANDON, directeur général de la Cité du design de Saint-Étienne, a rappelé l’évolution du design dont la méthodologie doit s’appliquer aujourd’hui non seulement à l’industrie mais aussi aux services et même aux politiques publiques.
Résumé de propos et d’interviews de Thierry MANDON :
Depuis la fin du XIXème siècle, le design industriel se définit comme une méthode de conception d’objets qui part de l’usage qui en sera fait.
Dans les années 1970 le design de service a emprunté la même voie : concevoir un service centré sur l’utilisateur pour optimiser son efficacité et sa facilité d’usage. Certains téléphones mobiles ont basé leur succès sur cette logique de fabrication.
Dans les pays imprégnés par la culture de l’ingénieur, le design est un véritable changement de paradigme. Ainsi, les Chinois ont adopté un plan stratégique de dix ans pour l’industrie avec comme première priorité le design. En revanche, le « design » n’est pas suffisamment pris en compte dans notre plan Industrie 4.0. et le taux d’utilisation du design par les entreprises françaises est parmi les plus faibles d’Europe. Pourtant, il constitue un levier de compétitivité et d’efficacité unique car le monde entier recherche la « French Touch » et nous devons mieux l’organiser.
Le design est aussi une méthode de résolution de problèmes qui concerne un champ bien plus large avec un recours croissant des collectivités aux organismes de conseil en amélioration de la performance des politiques publiques pour les adapter aux besoins des usagers. « Ce design des instances est un de nos axes de recherche prioritaire ».
Les expositions organisées à la Cité du design prolongent avec succès les efforts de soutien à la création et au développement d’entreprises gérées par des jeunes dont les parlementaires de la commission des affaires économiques du Sénat ont pu constater l’enthousiasme et le talent. La réunion d’acteurs dans un seul et même lieu – le site de l’ancienne manufacture d’Armes de Saint-Étienne – crée un brassage et une dynamique remarquables qui va même au-delà de la notion habituelle de campus.