- Art. 10
- Dossier législatif : projet de loi relatif à l'accueil et à la protection de l'enfance
- Art. 12
Article 11
Les dispositions des articles 9 et 10 sont applicables en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna. - (Adopté.)
TITRE V
DISPOSITIONS RELATIVES À
L'EXPÉRIMENTATIONDE DOTATIONS
GLOBALES DE FINANCEMENT DANS
LES SERVICES TUTÉLAIRES
- Art. 11
- Dossier législatif : projet de loi relatif à l'accueil et à la protection de l'enfance
- Explications de vote sur l'ensemble (début)
Article 12
Le Gouvernement est autorisé, à compter de la publication de la présente loi et pour une période n'excédant pas deux ans, à expérimenter un mode de financement prévoyant, suivant des modalités fixées par décret, le versement de dotations globales de financement aux personnes morales publiques ou privées à qui le juge des tutelles confie l'exercice des mesures de protection juridique mentionnées aux articles 491, 492 et 508 du code civil et de tutelle aux prestations sociales des personnes majeures définies au chapitre VII du titre VI du livre Ier du code de la sécurité sociale ainsi qu'aux établissements de santé et aux établissements sociaux ou médico-sociaux dont un préposé a été nommé par le juge des tutelles, en application de l'article 499 du code civil, gérant de la tutelle.
Les dotations sont versées respectivement par l'état, pour le financement des mesures de protection juridique mentionnées aux articles 491, 492, 499 et 508 du code civil et par l'organisme mentionné à l'article L. 167-3 du code de la sécurité sociale, auquel incombe dans le département le règlement des frais du plus grand nombre des mesures de protection juridique définies au chapitre VII du titre VI du livre Ier du code de la sécurité sociale, pour le financement desdites mesures.
La liste des personnes morales publiques ou privées admises à participer à l'expérimentation est fixée par arrêté des ministres en charge de la famille et de la sécurité sociale.
M. le président. L'amendement n° 11, présenté, par M. Lorrain, au nom de la commission, est ainsi libellé :
« I. - Au deuxième alinéa de cet article, remplacer les mots : "l'organisme mentionné" par les mots : "la personne morale mentionnée".
« II. - Par conséquent, dans le même alinéa, remplacer le mot : "auquel" par les mots : "à laquelle". »
La parole est à M. le rapporteur.
M. Jean-Louis Lorrain, rapporteur. La prise en charge des frais de tutelle incombe actuellement, selon les cas, aux caisses d'allocations familiales, aux organismes d'assurance vieillesse, aux départements ou à l'Etat. Par conséquent, le terme « organisme » employé par le présent article est inexact : il convient de le remplacer par l'expression, plus large, de « personne morale ».
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Christian Jacob, ministre délégué. Je pense qu'il y a confusion : la notion de personne morale publique ou privée est réservée aux services tutélaires qui font l'objet de l'expérimentation, alors que, la notion d'organisme vise des structures débitrices telles que la CNAF ou la MSA. C'est pourquoi je souhaite le retrait de l'amendement.
M. le président. Monsieur le rapporteur, maintenez-vous l'amendement ?
M. Jean-Louis Lorrain, rapporteur. Je le retire, monsieur le président.
M. le président. L'amendement n° 11 est retiré.
L'amendement n° 12, présenté par M. Lorrain, au nom de la commission, est ainsi libellé :
« Compléter, in fine , cet article par un alinéa ainsi rédigé :
« Avant l'expiration du délai de deux ans mentionné au premier alinéa, le Gouvernement présente au Parlement un rapport dressant le bilan de l'expérimentation. »
La parole est à M. le rapporteur.
M. Jean-Louis Lorrain rapporteur L'objet de cet amendement est de prévoir la transmission, dans un délai de deux ans après la publication de la présente loi, d'un rapport dressant le bilan de l'expérimentation.
Un tel bilan paraît nécessaire afin de définir les conditions dans lesquelles le mode de financement par dotation globale pourrait être généralé.
Il s'agit par ailleurs d'une exigence constitutionnelle : dans une décision du 28 juillet 1993, le Conseil constitutionnel a en effet inclus l'évaluation parmi les conditions de constitutionnalité de l'expérimentation.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Christian Jacob, ministre délégué. Avis tout à fait favorable.
M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° 12.
(L'amendement est adopté.)
M. le président. L'amendement n° 22, présenté par M. Vasselle, est ainsi libellé :
« A. - Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
« II. - Le Gouvernement est autorisé, à compter de la publication de la présente loi et pour une période n'excédant pas deux ans, à expérimenter un mode de financement prévoyant, suivant des modalités fixées par décret, le versement par l'Etat d'une rémunération égale à la différence entre le montant du prélèvement opéré sur les ressources du majeur protégé en application de l'article 454 du code civil et un plafond fixé par le décret précité aux personnes physiques à qui le juge des tutelles confie l'exercice des mesures de protection juridique mentionnées à l'article 492 du code civil.
« Avant l'expiration du délai de deux ans mentionné au premier alinéa, le Gouvernement présente au Parlement un rapport dressant le bilan de l'expérimentation. »
« B. - En conséquence, faire précéder cet article de la mention : "I. -". »
Cet amendement n'est pas soutenu.
Je mets aux voix l'article 12, modifié.
(L'article 12 est adopté.)
- Art. 12
- Dossier législatif : projet de loi relatif à l'accueil et à la protection de l'enfance
- Explications de vote sur l'ensemble (fin)
Vote sur l'ensemble
M. le président. Avant de mettre aux voix l'ensemble du projet de loi, je donne la parole à Mme Campion, pour explication de vote.
Mme Claire-Lise Campion. Mes chers collègues, le groupe socialiste a décidé de s'abstenir sur ce projet de loi.
En effet, si le texte qui nous est proposé comporte des mesures intéressantes, il ne règle pas les problèmes au fond. Il s'agit, comme le dit le M. rapporteur, « de mesures, certes utiles, mais parfois insuffisantes à la résolution des problèmes posés ».
La création d'un observatoire national de l'enfance maltraitée est une bonne chose. Malheureusement, les événements de ces derniers jours relancent la question de l'enfance maltraitée, véritable fléau national. Ils nous montrent à quel point il est urgent d'améliorer le dispositif de coopération entre tous les acteurs.
C'est ce que propose le texte, et nous rejoignons M. le rapporteur dans sa demande de faire que chaque département puisse mettre en place un observatoire local afin que l'observatoire national puisse disposer de relais implantés sur l'ensemble du territoire.
Au-delà de la création de cet observatoire, nous voudrions alerter le Gouvernement sur le fait que la lutte contre la maltraitance manque de moyens. De nombreuses mesures d'assistance éducative en milieu ouvert ne sont pas exécutées par manque de personnels.
Vous réglez, monsieur le ministre, l'insuffisance de l'offre de places d'accueil pour la petite enfance en augmentant la capacité d'accueil des assistantes maternelles.
Certes, cette disposition comporte des aspects très positifs, tant vis-à-vis des professionnels, qui pourront bénéficier d'un rythme de travail plus soutenu, plus régulier et ainsi d'une amélioration de leur revenu, que vis-à-vis des parents, qui y trouveront un mode de garde mieux adapté au rythme nouveau de leur vie professionnelle. Mais cela justifie-t-il que l'on modifie une partie du statut des assistants maternels aujourd'hui alors que le Gouvernement a l'intention de revoir en 2004 l'ensemble du statut de ces professionnels ? Il aurait été plus cohérent de traiter l'ensemble plutôt que d'agir au cas par cas.
En outre, cette mesure est source de nombreuses inquiétudes légitimes de la part aussi bien des collectivités départementales que des parents.
Aucune formation supplémentaire n'est prévue pour accompagner cette évolution de l'activité professionnelle des assistants maternels. Or l'accueil de six enfants ne se gère pas de la même façon que celui de trois. Le rythme de la journée risque, de fait, d'être davantage perturbé. Pratiquement et concrètement, il y aura ainsi chaque jour plus d'allées et venues d'enfants et de parents au domicile de l'assistant maternel.
La question du bien-être de l'enfant n'est pas posée. Bien sûr, nombre d'assistants maternels s'autolimiteront, nous le savons tous, mais des abus existent déjà. Qu'en sera-t-il avec l'évolution proposée dans ce projet de loi ?
L'accueil des jeunes enfants est une difficulté bien réelle, mais limiter ce problème à une question d'agrément est plutôt réducteur. Les enfants et les assistants maternels méritent mieux que ces deux articles trop rapidement rédigés.
Enfin, réduire l'accueil des jeunes enfants à ce seul mode de garde est à nos yeux une erreur. La diversité de l'offre doit être conservée.
Vous cherchez à pallier l'insuffisance de places d'accueil pour la petite enfance et, parallèlement, vous supprimez les crédits du fonds d'investissement pour la petite enfance mis en place par Ségolène Royal. Où est la cohérence ?
Enfin, vous avez compris que supprimer les allocations familiales aux familles dont les enfants désertaient l'école n'était pas la meilleure des solutions.
Aux mesures coercitives, nous avons toujours préféré la pédagogie et le dialogue, même si cela prend du temps.
Vous nous annoncez que vous substituez à l'actuel dispositif des mesures réactives et graduées, mais quelles sont ces mesures ? Rien ne figure dans le texte, si ce n'est des mesures répressives en direction des employeurs qui font travailler des enfants en âge d'être scolarisés.
Les dispositions relatives à l'expérimentation de dotations globales de financement dans les organismes tutélaires posent également problème.
Pour les associations, la réforme aurait dû prendre en compte la diversité des publics bénéficiant d'une mesure de protection et, à partir de l'étude, il aurait fallu adapter le contenu des mesures pour répondre aux besoins. Ensuite le coût réel du service rendu par les associations tutélaires aurait dû être établi pour aboutir à un financement équitable.
C'est à partir de cette démarche qu'une expérimentation aurait dû être mise en place. Mais tel n'a pas été votre choix !
Voilà, mes chers collègues, toutes les raisons qui justifient notre abstention.
M. le président. La parole est à Mme Michelle Demessine.
Mme Michelle Demessine. Monsieur le ministre, mes chers collègues, je l'ai déjà dit, ce texte contient à la fois des mesures positives, comme la création de l'observatoire de l'enfance maltraitée et la protection du travail clandestin des enfants, et des mesures insuffisantes. A cet égard, je pense aux assistantes maternelles, dont la possibilité d'accueil est élargie à six enfants, dont trois simultanément, ce que je juge, pour ma part, incompatible avec la qualité de l'accueil,...
M. Nicolas About, président de la commission des affaires sociales. La réduction du temps de travail, ce n'est pas nous !
Mme Michelle Demessine. ... qualité à laquelle les familles sont particulièrement attachées, mais aussi avec la garantie de bonnes conditions de travail.
Je pense aussi à l'absentéisme scolaire, pour lequel vous proposez des mesures limitées à la sanction pénale, sans réelle prise en compte globale des raisons qui ont engendré cette situation.
Au demeurant, et c'est pour nous une satisfaction, les associations, qui font un travail remarquable et sont une pièce maîtressse dans la lutte contre ce fléau, pourront se porter partie civile de manière beaucoup plus large, comme elles le souhaitent.
Compte tenu de ces considérations, somme toute contradictoires, le groupe CRC s'abstiendra sur ce texte.
M. le président. La parole est à Mme Nelly Olin.
Mme Nelly Olin. Monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet loi contient des mesures esssentielles et d'autres plus techniques qui ont pour point commun l'enfant. Ce texte était indispensable car il concerne notre avenir et le regard que la société porte sur ses enfants. La protection de l'enfant doit être une priorité absolue de toute société humanisée.
Je me félicite que vous nous proposiez, monsieur le ministre, la création d'un observatoire national de l'enfance maltraitée qui soit chargé de l'amélioration de l'information afin que chacun des acteurs sur le terrain puisse agir plus efficacement.
Réclamé depuis de nombreuses années par les différents intervenants, cet observatoire deviendra sans aucun doute un atout majeur dans la lutte contre la maltraitance.
D'autres mesures vont également faire progresser la situation de l'enfant : l'extension du champ pénal dans lequel les associations vont pouvoir se porter partie civile, la lutte contre l'absentéisme scolaire, la répression du travail des enfants.
Le texte vient également améliorer les conditions d'agrément des assistantes maternelle en les adaptant aux nouveaux rythmes professionnels des parents.
A la fin de ce débat, je tiens à saluer le travail de M. le rapporteur, dont le rapport a permis d'éclairer fort opportunément nos travaux.
Ce texte, fruit d'un dialogue avec les différents partenaires, était attendu par les professionnels, et nous vous remercions, monsieur le ministre, de votre initiative ainsi que de la qualité de votre écoute tout au long de nos débats.
Pour toutes ces raisons, le groupe UMP votera ce projet de loi. (Applaudissements sur les travées de l'UMP.)
M. le président. Personne ne demande plus la parole ?...
Je mets aux voix l'ensemble du projet de loi.
(Le projet de loi est adopté.)
M. le président. La parole est à M. le ministre délégué.
M. Christian Jacob, ministre délégué. Je voudrais tout d'abord remercier M. le rapporteur pour la qualité de son rapport, mais aussi pour sa volonté permanente de conciliation dans le but d'aboutir à un véritable enrichissement du texte.
Je remercie également tous ceux d'entre vous, mesdames, messieurs les sénateurs, qui, par leurs amendements, leurs interventions ou leurs votes, ont eu le souci d'améliorer ce projet de loi.
Mes remerciements iront aussi à M. le président de la commission des affaires sociales pour le travail important réalisé par sa commission et pour son engagement personnel dans l'élaboration d'amendements faisant la synthèse de l'ensemble des opinions, ce qui n'est jamais facile. Mais chacun ici connaît le don de M. About pour aller à l'essentiel et la qualité de sa plume au moment où il le faut.
Bien évidemment, je n'aurai garde de vous oublier, monsieur le président, pour vous remercier de la façon dont vous avez conduit nos débats.
Mme Demessine, j'ai compris que votre abstention était une abstention positive, du moins c'est ainsi que je l'interprète. (Sourires.)
Mme Gisèle Printz. Peut mieux faire ! (Nouveaux sourires.)
M. Christian Jacob, ministre délégué. Madame Campion, il y a un point de votre intervention que je ne peux laisser passer.
Vous avez dit que nous avions supprimé le fonds d'investissement de la petite enfance. Or, non seulement nous n'avons pas supprimé ce fonds mis en place par le gouvernement précédent, mais nous l'avons financé puisque nous en avons hérité sans financement. En outre, nous créons un nouveau fonds, qui permettra, avec une dotation de 200 millions d'euros, de créer vingt mille places de crèche. Dans ces conditions, mesdames les sénatrices de l'opposition, je ne doute pas que vous voterez le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour être complètement associées à cette réalisation. (Sourires.)
Par ailleurs, vous nous avez dit que nous avions enfin compris qu'il ne fallait pas supprimer les allocations familiales. Mais pourquoi n'avez-vous pas vous-mêmes supprimé cette possibilité ? Nous avons hérité d'une situation que nous essayons de corriger.
En conclusion, je remercierai encore la Haute Assemblée du travail de qualité qu'elle a accompli, et j'aimerais associer à ces remerciements les deux ministres qui ont largement participé à la rédaction de ce projet de loi : d'une part, M. Dominique Perben qui, sur bien des articles, et notamment sur la création de l'observatoire de l'enfance maltraitée et sur les nouvelles possibilités offertes aux associations, a apporté une contribution précieuse, d'autre part, bien entendu, M. Jean-François Mattei. (Applaudissements sur les travées de l'UMP et de l'Union centriste.)
M. le président. Merci, monsieur le ministre, le Sénat est sensible à vos appréciations positives.
- Explications de vote sur l'ensemble (début)
- Dossier législatif : projet de loi relatif à l'accueil et à la protection de l'enfance
9
DÉPÔT D'UNE PROPOSITION DE LOI
M. le président. J'ai reçu de MM. Roland du Luart, Ladislas Poniatowski et André Trillard une proposition de loi visant à dépénaliser la chasse à tir du gibier d'eau à l'agrainée.
La proposition de loi sera imprimée sous le n° 28, distribuée et renvoyée à la commission des affaires économiques et du Plan, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le réglement.
10
DÉPÔT D'UN AVIS
M. le président. J'ai reçu de M. Paul Dubrule un avis, présenté au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sur le projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, modifiant la loi n° 52-893 du 25 juillet 1952 relative au droit d'asile (n° 340, 2002-2003).
L'avis sera imprimé sous le n° 29 et distribué.
11
ORDRE DU JOUR
M. le président. Voici quel sera l'ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée au mardi 21 octobre 2003 :
A dix heures :
1. Treize questions orales.
Le texte des questions figure en annexe.
A seize heures et le soir :
2. Discussion du projet de loi (n° 421, 2002-2003) relatif aux obligations de service public des télécommunications et à France Télécom.
Rapport (n° 21, 2003-2004) de M. Gérard Larcher, fait au nom de la commission des affaires économiques et du Plan.
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : lundi 20 octobre 2003, à dix-sept heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 20 octobre 2003, à dix-sept heures.
Délai limite pour les inscriptions de parole
et pour le dêpôt des amendements
Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, modifiant la loi n° 52-893 du 25 juillet 1952, relative au droit d'asile (n° 340, 2002-2003) ;
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : mardi 21 octobre 2003, à dix-sept heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : mardi 21 octobre 2003, à dix-sept heures.
Personne ne demande la parole ?...
La séance est levée.
(La séance est levée à vingt-trois heures quinze.)
Le Directeur
du service du compte rendu intégral,
MONIQUE MUYARD
QUESTIONS ORALES
REMISES À LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT
(Application des articles 76 à 78 du réglement)
Ratification de l'accord de Londres sur le Brevet
européen et création d'un Brevet communautaire
337. - 16 octobre 2003. - M. Jean Bizet attire l'attention de Mme la ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies sur la nécessité d'une ratification rapide par la France de l'accord de Londres sur le Brevet européen et d'une accélération des discussions européennes sur la création d'un Brevet communautaire pour répondre aux attentes des chercheurs et des entreprises. Cette ratification, déjà effectuée par onze pays sur quinze, est essentielle à un usage accru du Brevet européen par les entreprises françaises et notamment par les petites et moyennes entreprises (PME) innovantes. Elle permet, en effet, par la suppression des traductions dans toutes les langues du Brevet européen après sa délivrance, de simplifier les procédures et de réduire les coûts de 30 à 50 %. Ceci représente une économie d'environ trois cent millions d'euros pour les entreprises européennes, permettant ainsi d'améliorer le financement de la recherche, d'autres inventions ou la défense des brevets déjà déposés. Ensuite, la ratification de l'accord de Londres, qui établit le français comme langue de propriété industrielle, aux côtés de l'anglais et de l'allemand, renforcerait la position de la France dans les négociations européennes sur la propriété industrielle. Elle démontrerait sa volonté de régler sur des bases équilibrées, d'une part, la question linguistique qui bloque un accord sur l'institution d'un règlement centralisé des contentieux de propriété industrielle et, d'autre part, le futur Brevet communautaire qui permet, par le biais d'un dépôt unique dans l'ensemble des Etats, de faire jeu égal avec les Etats-Unis en se dotant d'un système moins complexe et moins coûteux, gage de compétitivité pour les entreprises et les organismes de recherche européens. En outre, cette notion de création de brevet doit s'intégrer dans le cadre de la politique de la recherche au niveau européen. Or, lors d'un récent colloque au Sénat, il a été envisagé le lancement d'un emprunt près de la Banque européenne d'investissement à hauteur de 1 % du produit intérieur brut (PIB) européen au profit des technologies innovantes. Il serait primordial que les biotechnologies soient intégrées dans ce dispositif. Compte tenu de l'enjeu que cela représente pour l'avenir de la recherche en France, il lui demande quels engagements le Gouvernement entend prendre sur ces sujets.
ANNEXES AU PROCÈS-VERBAL
de la séance
du jeudi 16 octobre 2003
SCRUTIN (n° 14)
sur l'ensemble du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la maîtrise de l'immigration et au séjour des étrangers en France.
Nombre de votants : 318
Nombre de suffrages
exprimés : 318
Pour : 204
Contre : 114
Le Sénat a adopté.
ANALYSE DU SCRUTIN
GROUPE COMMUNISTE RÉPUBLICAIN ET CITOYEN (23) :
Contre : 23.
GROUPE DE L'UNION CENTRISTE (28) :
Pour : 28.
GROUPE DU RASSEMBLEMENT DÉMOCRATIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN (17) :
Pour : 9.
Contre : 8. _ MM. Nicolas Alfonsi, Jean-Michel Baylet, André Boyer, Yvon Collin, Gérard Delfau, Rodolphe Désiré, François Fortassin et Dominique Larifla.
GROUPE SOCIALISTE (83) :
Contre : 83.
GROUPE DE L'UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE (165) :
Pour : 162.
N'ont pas pris part au vote : 3. _ M. Christian Poncelet, président du Sénat, M. Serge Vinçon, qui présidait la séance, et M. Emmanuel Hamel.
Sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (5).
Pour : 5.
Ont voté pour
Nicolas About
Philippe Adnot
Jean-Paul Alduy
Jean-Paul Amoudry
Pierre André
Philippe Arnaud
Jean Arthuis
Denis Badré
Gérard Bailly
José Balarello
Gilbert Barbier
Bernard Barraux
Jacques Baudot
Michel Bécot
Claude Belot
Daniel Bernardet
Roger Besse
Laurent Béteille
Joël Billard
Claude Biwer
Jean Bizet
Jacques Blanc
Paul Blanc
Maurice Blin
Annick Bocandé
Didier Borotra
Joël Bourdin
Brigitte Bout
Jean Boyer
Jean-Guy Branger
Gérard Braun
Dominique Braye
Paulette Brisepierre
Louis de Broissia
Jean-Pierre Cantegrit
Jean-Claude Carle
Ernest Cartigny
Auguste Cazalet
Charles Ceccaldi-Raynaud
Gérard César
Jacques Chaumont
Jean Chérioux
Marcel-Pierre Cléach
Jean Clouet
Christian Cointat
Gérard Cornu
Jean-Patrick Courtois
Philippe Darniche
Robert Del Picchia
Fernand Demilly
Christian Demuynck
Marcel Deneux
Gérard Dériot
Sylvie Desmarescaux
Yves Détraigne
Eric Doligé
Jacques Dominati
Michel Doublet
Paul Dubrule
Alain Dufaut
André Dulait
Ambroise Dupont
Jean-Léonce Dupont
Hubert Durand-Chastel
Louis Duvernois
Daniel Eckenspieller
Jean-Paul Emin
Jean-Paul Emorine
Michel Esneu
Jean-Claude Etienne
Pierre Fauchon
Jean Faure
Françoise Férat
André Ferrand
Hilaire Flandre
Gaston Flosse
Alain Fouché
Jean-Pierre Fourcade
Bernard Fournier
Serge Franchis
Philippe François
Jean François-Poncet
Yves Fréville
Yann Gaillard
René Garrec
Christian Gaudin
Jean-Claude Gaudin
Philippe de Gaulle
Gisèle Gautier
Patrice Gélard
André Geoffroy
Alain Gérard
François Gerbaud
Charles Ginésy
Francis Giraud
Paul Girod
Daniel Goulet
Jacqueline Gourault
Alain Gournac
Adrien Gouteyron
Francis Grignon
Louis Grillot
Georges Gruillot
Charles Guené
Michel Guerry
Hubert Haenel
Françoise Henneron
Marcel Henry
Pierre Hérisson
Daniel Hoeffel
Jean-François Humbert
Jean-Jacques Hyest
Pierre Jarlier
Bernard Joly
Jean-Marc Juilhard
Roger Karoutchi
Joseph Kerguéris
Christiande La Malène
Jean-Philippe Lachenaud
Pierre Laffitte
Lucien Lanier
Jacques Larché
Gérard Larcher
André Lardeux
Robert Laufoaulu
René-Georges Laurin
Jean-René Lecerf
Dominique Leclerc
Jacques Legendre
Jean-FrançoisLe Grand
Serge Lepeltier
Philippe Leroy
Marcel Lesbros
Valérie Létard
Gérard Longuet
Jean-Louis Lorrain
Simon Loueckhote
Roland du Luart
Brigitte Luypaert
Max Marest
Philippe Marini
Pierre Martin
Jean-Louis Masson
Serge Mathieu
Michel Mercier
LucetteMichaux-Chevry
Jean-Luc Miraux
Louis Moinard
René Monory
Aymeride Montesquiou
Dominique Mortemousque
Georges Mouly
Bernard Murat
Philippe Nachbar
Paul Natali
Philippe Nogrix
Nelly Olin
Joseph Ostermann
Georges Othily
Jacques Oudin
Monique Papon
Anne-Marie Payet
Michel Pelchat
Jacques Pelletier
Jean Pépin
Jacques Peyrat
Xavier Pintat
Bernard Plasait
Jean-Marie Poirier
Ladislas Poniatowski
André Pourny
Jean Puech
Henri de Raincourt
Victor Reux
Charles Revet
Henri Revol
Henri de Richemont
Philippe Richert
Yves Rispat
Josselin de Rohan
Roger Romani
Janine Rozier
Bernard Saugey
Jean-Pierre Schosteck
Bernard Seillier
Bruno Sido
Daniel Soulage
Louis Souvet
Yannick Texier
Michel Thiollière
Henri Torre
René Trégouët
André Trillard
François Trucy
Alex Turk
Maurice Ulrich
Jacques Valade
André Vallet
Jean-Marie Vanlerenberghe
Alain Vasselle
Jean-Pierre Vial
Xavier de Villepin
Jean-Paul Virapoullé
François Zocchetto
Ont voté contre
Nicolas Alfonsi
Michèle André
Bernard Angels
Henri d'Attilio
Bertrand Auban
François Autain
Jean-Yves Autexier
Robert Badinter
Jean-Michel Baylet
Marie-Claude Beaudeau
Marie-France Beaufils
Jean-Pierre Bel
Jacques Bellanger
Maryse Bergé-Lavigne
Jean Besson
Pierre Biarnès
Danielle Bidard-Reydet
Marie-ChristineBlandin
Nicole Borvo
Didier Boulaud
André Boyer
Yolande Boyer
Robert Bret
Claire-Lise Campion
Jean-Louis Carrère
Bernard Cazeau
MoniqueCerisier-ben Guiga
Gilbert Chabroux
Michel Charasse
Yvon Collin
Gérard Collomb
Yves Coquelle
Raymond Courrière
Roland Courteau
Yves Dauge
Annie David
Marcel Debarge
Gérard Delfau
Jean-Pierre Demerliat
Michelle Demessine
Rodolphe Désiré
Evelyne Didier
Claude Domeizel
Michel Dreyfus-Schmidt
Josette Durrieu
Bernard Dussaut
Claude Estier
Guy Fischer
François Fortassin
Thierry Foucaud
Jean-Claude Frécon
Bernard Frimat
Charles Gautier
Jean-Pierre Godefroy
Jean-Noël Guérini
Claude Haut
Odette Herviaux
Alain Journet
Yves Krattinger
André Labarrère
Philippe Labeyrie
Serge Lagauche
Roger Lagorsse
Dominique Larifla
Gérard Le Cam
André Lejeune
Louis Le Pensec
Claude Lise
Paul Loridant
Hélène Luc
Philippe Madrelle
Jacques Mahéas
Jean-Yves Mano
François Marc
Jean-Pierre Masseret
Marc Massion
Josiane Mathon
Pierre Mauroy
Louis Mermaz
Gérard Miquel
Michel Moreigne
Roland Muzeau
Jean-Marc Pastor
Guy Penne
Daniel Percheron
Jean-Claude Peyronnet
Jean-François Picheral
Bernard Piras
Jean-Pierre Plancade
Danièle Pourtaud
Gisèle Printz
Jack Ralite
Daniel Raoul
Paul Raoult
Daniel Reiner
Ivan Renar
Roger Rinchet
Gérard Roujas
André Rouvière
Michèle San Vicente
Claude Saunier
Michel Sergent
René-Pierre Signé
Jean-Pierre Sueur
Simon Sutour
Odette Terrade
Michel Teston
Jean-Marc Todeschini
Pierre-Yvon Tremel
André Vantomme
Paul Vergès
André Vézinhet
Marcel Vidal
Henri Weber
N'ont pas pris part au vote
Christian Poncelet, président du Sénat, Serge Vinçon, qui présidait la séance, et Emmanuel Hamel.
Les nombres annoncés en séance avaient été de :
Nombre de votants : 319
Nombre de suffrages
exprimés : 319
Majorité absolue des suffrages exprimés : 160
Pour :
205
Contre : 114
Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés
conformément à la liste ci-dessus.
SCRUTIN (n° 15)
sur l'amendement n° 7 rectifié présenté par M. Jean-Louis Lorrain au nom de la commission des affaires sociales à l'article 10 du projet de loi relatif à l'accueil et à la protection de l'enfance (exercice de la partie civile par les associations de défense des enfants).
Nombre de votants : 319
Nombre de suffrages
exprimés : 228
Pour : 228
Contre : 0
Le Sénat a adopté.
ANALYSE DU SCRUTIN
GROUPE COMMUNISTE RÉPUBLICAIN ET CITOYEN (23) :
Pour : 23.
GROUPE DE L'UNION CENTRISTE (28) :
Pour : 28.
GROUPE DU RASSEMBLEMENT DÉMOCRATIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN (17) :
Pour : 9.
Abstentions : 8. _ MM. Nicolas Alfonsi, Jean-Michel Baylet, André Boyer, Yvon Collin, Gérard Delfau, Rodolphe Désiré, François Fortassin et Dominique Larifla.
GROUPE SOCIALISTE (83) :
Abstention : 83.
GROUPE DE L'UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE (165) :
Pour : 163.
N'ont pas pris part au vote : 2. _ M. Christian Poncelet, président du Sénat, et M. Serge Vinçon, qui présidait la séance.
Sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe (5) :
Pour : 5.
Ont voté pour
Nicolas About
Philippe Adnot
Jean-Paul Alduy
Jean-Paul Amoudry
Pierre André
Philippe Arnaud
Jean Arthuis
François Autain
Jean-Yves Autexier
Denis Badré
Gérard Bailly
José Balarello
Gilbert Barbier
Bernard Barraux
Jacques Baudot
Marie-Claude Beaudeau
Marie-France Beaufils
Michel Bécot
Claude Belot
Daniel Bernardet
Roger Besse
Laurent Béteille
Pierre Biarnès
Danielle Bidard-Reydet
Joël Billard
Claude Biwer
Jean Bizet
Jacques Blanc
Paul Blanc
Maurice Blin
Annick Bocandé
Didier Borotra
Nicole Borvo
Joël Bourdin
Brigitte Bout
Jean Boyer
Jean-Guy Branger
Gérard Braun
Dominique Braye
Robert Bret
Paulette Brisepierre
Louis de Broissia
Jean-Pierre Cantegrit
Jean-Claude Carle
Ernest Cartigny
Auguste Cazalet
CharlesCeccaldi-Raynaud
Gérard César
Jacques Chaumont
Jean Chérioux
Marcel-Pierre Cléach
Jean Clouet
Christian Cointat
Yves Coquelle
Gérard Cornu
Jean-Patrick Courtois
Philippe Darniche
Annie David
Robert Del Picchia
Michelle Demessine
Fernand Demilly
Christian Demuynck
Marcel Deneux
Gérard Dériot
Sylvie Desmarescaux
Yves Détraigne
Evelyne Didier
Eric Doligé
Jacques Dominati
Michel Doublet
Paul Dubrule
Alain Dufaut
André Dulait
Ambroise Dupont
Jean-Léonce Dupont
Hubert Durand-Chastel
Louis Duvernois
Daniel Eckenspieller
Jean-Paul Emin
Jean-Paul Emorine
Michel Esneu
Jean-Claude Etienne
Pierre Fauchon
Jean Faure
Françoise Férat
André Ferrand
Guy Fischer
Hilaire Flandre
Gaston Flosse
Thierry Foucaud
Alain Fouché
Jean-Pierre Fourcade
Bernard Fournier
Serge Franchis
Philippe François
Jean François-Poncet
Yves Fréville
Yann Gaillard
René Garrec
Christian Gaudin
Jean-Claude Gaudin
Philippe de Gaulle
Gisèle Gautier
Patrice Gélard
André Geoffroy
Alain Gérard
François Gerbaud
Charles Ginésy
Francis Giraud
Paul Girod
Daniel Goulet
Jacqueline Gourault
Alain Gournac
Adrien Gouteyron
Francis Grignon
Louis Grillot
Georges Gruillot
Charles Guené
Michel Guerry
Hubert Haenel
Emmanuel Hamel
Françoise Henneron
Marcel Henry
Pierre Hérisson
Daniel Hoeffel
Jean-François Humbert
Jean-Jacques Hyest
Pierre Jarlier
Bernard Joly
Jean-Marc Juilhard
Roger Karoutchi
Joseph Kerguéris
Christiande La Malène
Jean-Philippe Lachenaud
Pierre Laffitte
Lucien Lanier
Jacques Larché
Gérard Larcher
André Lardeux
Robert Laufoaulu
René-Georges Laurin
Gérard Le Cam
Jean-René Lecerf
Dominique Leclerc
Jacques Legendre
Jean-FrançoisLe Grand
Serge Lepeltier
Philippe Leroy
Marcel Lesbros
Valérie Létard
Gérard Longuet
Paul Loridant
Jean-Louis Lorrain
Simon Loueckhote
Roland du Luart
Hélène Luc
Brigitte Luypaert
Max Marest
Philippe Marini
Pierre Martin
Jean-Louis Masson
Serge Mathieu
Josiane Mathon
Michel Mercier
Lucette Michaux-Chevry
Jean-Luc Miraux
Louis Moinard
René Monory
Aymeride Montesquiou
Dominique Mortemousque
Georges Mouly
Bernard Murat
Roland Muzeau
Philippe Nachbar
Paul Natali
Philippe Nogrix
Nelly Olin
Joseph Ostermann
Georges Othily
Jacques Oudin
Monique Papon
Anne-Marie Payet
Michel Pelchat
Jacques Pelletier
Jean Pépin
Jacques Peyrat
Xavier Pintat
Bernard Plasait
Jean-Marie Poirier
Ladislas Poniatowski
André Pourny
Jean Puech
Henri de Raincourt
Jack Ralite
Ivan Renar
Victor Reux
Charles Revet
Henri Revol
Henri de Richemont
Philippe Richert
Yves Rispat
Josselin de Rohan
Roger Romani
Janine Rozier
Bernard Saugey
Jean-Pierre Schosteck
Bernard Seillier
Bruno Sido
Daniel Soulage
Louis Souvet
Odette Terrade
Yannick Texier
Michel Thiollière
Henri Torre
René Trégouët
André Trillard
François Trucy
Alex Turk
Maurice Ulrich
Jacques Valade
André Vallet
Jean-Marie Vanlerenberghe
Alain Vasselle
Paul Vergès
Jean-Pierre Vial
Xavier de Villepin
Jean-Paul Virapoullé
François Zocchetto
Abstentions
Nicolas Alfonsi
Michèle André
Bernard Angels
Henri d'Attilio
Bertrand Auban
Robert Badinter
Jean-Michel Baylet
Jean-Pierre Bel
Jacques Bellanger
Maryse Bergé-Lavigne
Jean Besson
Marie-Christine Blandin
Didier Boulaud
André Boyer
Yolande Boyer
Claire-Lise Campion
Jean-Louis Carrère
Bernard Cazeau
MoniqueCerisier-ben Guiga
Gilbert Chabroux
Michel Charasse
Yvon Collin
Gérard Collomb
Raymond Courrière
Roland Courteau
Yves Dauge
Marcel Debarge
Gérard Delfau
Jean-Pierre Demerliat
Rodolphe Désiré
Claude Domeizel
MichelDreyfus-Schmidt
Josette Durrieu
Bernard Dussaut
Claude Estier
François Fortassin
Jean-Claude Frécon
Bernard Frimat
Charles Gautier
Jean-Pierre Godefroy
Jean-Noël Guérini
Claude Haut
Odette Herviaux
Alain Journet
Yves Krattinger
André Labarrère
Philippe Labeyrie
Serge Lagauche
Roger Lagorsse
Dominique Larifla
André Lejeune
Louis Le Pensec
Claude Lise
Philippe Madrelle
Jacques Mahéas
Jean-Yves Mano
François Marc
Jean-Pierre Masseret
Marc Massion
Pierre Mauroy
Louis Mermaz
Gérard Miquel
Michel Moreigne
Jean-Marc Pastor
Guy Penne
Daniel Percheron
Jean-Claude Peyronnet
Jean-François Picheral
Bernard Piras
Jean-Pierre Plancade
Danièle Pourtaud
Gisèle Printz
Daniel Raoul
Paul Raoult
Daniel Reiner
Roger Rinchet
Gérard Roujas
André Rouvière
MichèleSan Vicente
Claude Saunier
Michel Sergent
René-Pierre Signé
Jean-Pierre Sueur
Simon Sutour
Michel Teston
Jean-Marc Todeschini
Pierre-Yvon Tremel
André Vantomme
André Vézinhet
Marcel Vidal
Henri Weber
N'ont pas pris part au vote
Christian Poncelet, président du Sénat, Serge Vinçon, qui présidait la séance.
Les nombres annoncés en séance ont été reconnus, après vérification, conformes à la liste du scrutin ci-dessus.