SEANCE DU 21 DECEMBRE 2000
M. le président.
« Art. 39
bis
. - I, II et III. -
Non modifiés
.
« IV. - 1. Après le septième alinéa du I de l'article 44 de la loi de finances
rectificative pour 1986 (n° 86-1318 du 30 décembre 1986), il est inséré un
alinéa ainsi rédigé :
« - les sociétés civiles d'exploitation agricole et les sociétés civiles
immobilières pour lesquelles la répartition du capital ou des droits aux
résultats d'exploitation répondent aux conditions prévues à l'alinéa précédent.
»
« 2. Le douzième alinéa du I du même article est complété par les mots : "qui
ne sont pas accordés pour l'acquisition d'un logement lié à l 'activité
professionnelle sur le lieu de l'exploitation". »
Par amendement n° 36, M. Marini, au nom de la commission, propose de supprimer
le IV de cet article.
La parole est à M. le rapporteur.
M. Yann Gaillard,
rapporteur.
Cette question est nouvelle, puisque le paragraphe IV du
présent article a été introduit ce matin à l'Assemblée nationale par un
amendement tendant, selon son objet, à introduire une référence aux sociétés
civiles mentionnées dans la circulaire d'application de la mesure de sursis
fiscal et à tirer les conséquences de l'arrêt du Conseil d'Etat précisant que
le prêt obtenu pour l'édification de son logement directement lié à son
activité professionnelle peut être assimilé à un prêt complémentaire et non à
un prêt d'accession à la propriété.
Il s'agit de dispositions très techniques qui intéressent particulièrement nos
compatriotes rapatriés. Un problème de recevabilité se pose, semble-t-il,
puisqu'elles visent à élargir les conditions d'accès aux aides de l'Etat.
Ce texte émanant de l'Assemblée nationale et ayant été voté par la majorité de
cette assemblée, notre commission souhaiterait entendre l'avis du
Gouvernement.
M. le président.
Quel est l'avis du Gouvernement ?
Mme Florence Parly,
secrétaire d'Etat.
Je m'en remets à la sagesse de la Haute Assemblée,
comme je l'ai fait ce matin à l'Assemblée nationale : si cet amendement
consiste simplement - c'est le motif qui a été invoqué - à transcrire une
jurisprudence du Conseil d'Etat, il n'est pas nécessaire ; s'il va au-delà, il
n'est pas opportun.
M. le président.
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 36, pour lequel le Gouvernement s'en remet à
la sagesse du Sénat.
(L'amendement est adopté.)
M. le président.
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'article 39
bis
, ainsi modifié.
(L'article 39
bis
est adopté.)
Article 40