N° 1407 |
N° 232 |
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ASSEMBLÉE NATIONALE |
SÉNAT |
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 |
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ONZIÈME LÉGISLATURE |
SESSION ORDINAIRE DE 1998-1999 |
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Enregistré à la présidence de
l'Assemblée nationale
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Annexe au procès-verbal de la séance du 18 février 1999 |
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OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION
DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES
________________________
RAPPORT
SUR
L'APPLICATION DE LA LOI N° 94-654 DU 29
JUILLET 1994
RELATIVE AU DON ET À L'UTILISATION DES
ÉLÉMENTS ET
PRODUITS DU CORPS HUMAIN, À L'ASSISTANCE
MÉDICALE
À LA PROCRÉATION ET AU DIAGNOSTIC
PRÉNATAL
par
M. Alain CLAEYS, Député et M. Claude HURIET, Sénateur
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__________ |
Déposé sur le Bureau de l'Assemblée nationale |
Déposé sur le Bureau du Sénat |
par M. Jean-Yves LE DÉAUT, |
par M. Henri REVOL, |
Vice-Président de l'Office. |
Président de l'Office. |
Bioéthique
TABLE DES MATIÈRES
Introduction *
Première partie : Observations générales *
I - La loi et les décrets d'application : lenteurs et retards *
1. Le bilan *
2. Les causes invoquées *
II - La loi et les principes : de quelques difficultés de mise en oeuvre *
1. Le consentement préalable *
2. L'intégrité de la personne *
3. La sécurité sanitaire *
III - La loi et les avancées scientifiques et techniques : souplesse et évolutivité *
IV - La loi et l'encadrement des activités d'assistance médicale à la procréation : des moyens de contrôle insuffisants *
Deuxième partie : Don et utilisation des
éléments
et produits du corps humain
*
I - Les objectifs visés par le législateur de 1994 *
1. Soumettre la transplantation à un encadrement
juridique restaurant le climat
de confiance indispensable à son
développement
*
1.1. Une législation parcellaire et lacunaire *
1.2. Une conjoncture défavorable *
2. Mettre les activités de
prélèvement et de transplantation à l'abri des
pratiques
mercantiles
*
3. Favoriser l'expression par les donneurs d'un consentement libre et éclairé *
4. Organiser les activités de
prélèvement et de transplantation sur des bases rationnelles et
objectives garantissant, notamment, l'égalité d'accès au
don
des receveurs
*
5. Garantir la sécurité sanitaire des transplantations *
II - Situation générale de la transplantation : données statistiques *
1. Greffes d'organes *
2. Greffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH) *
3. Prélèvements et greffes de tissus *
3.1. Cornées *
3.2. Tissus *
III - Les prélèvements sur donneur vivant *
1. La loi et la pratique *
1.1. Un droit marqué par une orientation restrictive *
1.2. Une pratique très limitée qui correspond à la volonté du législateur *
1.2.1. La situation en France *
1.2.2. La situation dans les autres pays européens *
2. Adaptations et modifications envisageables *
2.1. Les évolutions et progrès techniques
dans le domaine de la transplantation
avec donneur vivant
*
2.1.1. La transplantation rénale : une pratique maîtrisée et couronnée de succès *
2.1.2. La transplantation hépatique : une pratique récente et peu développée *
2.1.3. La transplantation pulmonaire : une pratique encore inusitée en France *
2.1.4. La transplantation cardiaque en domino *
2.1.5. Les greffes de cellules souches
hématopoïétiques (CSH) : les nouveaux
types de
prélèvement
*
2.2. L'origine du don : l'opportunité d'un élargissement des catégories de donneurs *
2.2.1. Pour quels motifs ? *
2.2.2. Selon quelles modalités ? *
2.3. Le consentement au don d'organe *
2.3.1. En cas de prélèvement sur une personne majeure et capable *
2.3.2. En cas de prélèvement de moelle sur un mineur *
2.3.3. Les situations non prévues par la loi *
2.4. Le consentement au don de tissus et cellules *
2.4.1. Remarques générales *
2.4.2. Le régime des résidus opératoires *
2.4.3. Le régime des prélèvements sur embryons et foetus morts *
IV - Les prélèvements sur personnes décédées *
1. L'organisation du consentement selon la loi de
1994 : une construction
juridique complexe traduisant une
volonté de conciliation entre solidarité collective et
volonté individuelle
*
2. L'application de la loi : une mise en oeuvre tardive et certains effets critiqués *
2.1. Les prélèvements à visée thérapeutique : des résultats à ce jour difficilement mesurables *
2.1.1. Un impact psychologique limité, dans
l'attente d'une information large
et méthodique du public
*
2.1.2. La lente mise en place du registre national automatisé *
2.1.3. Le témoignage de la famille : les aménagements souhaitables *
2.2. Les prélèvements
médico-scientifiques : la loi compromet-elle la pratique
des
autopsies ?
*
2.2.1. La lettre et l'esprit des textes *
2.2.2. Débat sur des dispositions contestées *
2.3. Les prélèvements post mortem de
tissus et cellules : un encadrement qui reste
à préciser
*
V - L'encadrement des activités de prélèvement et de transplantation *
1. Les conditions médicales du prélèvement : principes et pratiques *
1.1. Séparation des compétences et collaboration des équipes *
1.2. Anonymat et traçabilité *
2. L'autorisation des établissements : une mise en oeuvre encore partielle *
2.1. Les prélèvements et transplantations d'organes *
2.2. Les prélèvements, la conservation et l'utilisation de tissus et cellules *
3. La répartition et l'attribution des greffons : des règles clarifiées *
4. L'inscription des patients non résidents sur la liste d'attente *
5. Circulation transfrontière, éthique et sécurité sanitaire : la nécessaire harmonisation européenne *
VI - La loi face aux perspectives ouvertes par la recherche *
1. Les xénogreffes : une perspective encore
incertaine dont les risques ne
peuvent être évalués avec
certitude
*
1.1. Une réalité expérimentale pour l'instant décevante *
1.2. Une communauté scientifique dans l'expectative face aux risques potentiels *
1.3. La nécessité d'un encadrement législatif *
2. La constitution de banques de cellules souches : une potentialité thérapeutique considérable dont le développement renvoie au problème de la recherche sur l'embryon *
Troisième partie : L'assistance médicale à la procréation et le diagnostic prénatal *
I - Les objectifs visés par le législateur de 1994 *
1. Consacrer une approche médicalisée de la
procréation à partir d'une
définition fondée sur
les évolutions possibles des techniques
*
2. Prendre en compte l'intérêt de l'enfant à naître plutôt que le droit à l'enfant *
3. Conférer un caractère subsidiaire
à l'assistance médicale à la procréation
avec
tiers donneur
*
4. Soumettre les activités d'assistance
médicale à la procréation à un
encadrement
réglementaire strict
*
5. Refuser toute réification de l'embryon en
l'entourant d'un certain nombre
de protections sans aller toutefois
jusqu'à lui conférer un véritable statut
*
II - La fécondation in vitro en chiffres *
1. Fécondation in vitro " classique " *
2. La fécondation par micro-injection
intracytoplasmique d'un spermatozoïde
dans l'ovocyte (ICSI)
*
III - Les techniques d'assistance médicale à la procréation : la loi et les pratiques *
1. Une définition très large au plan
législatif mais incomplète au plan
réglementaire
*
2. Une technique pré-fécondatoire qui
appelle un véritable encadrement :
la stimulation ovarienne
*
2.1. Définition et finalité *
2.2. Les inconvénients de la stimulation ovarienne *
2.3. Les solutions envisagées par diverses instances *
3. Les techniques de fécondation
in vitro : le recours croissant aux
micro-injections
*
3.1. De la FIV " classique " à l'ICSI : chronique d'un succès inattendu *
3.2. Les risques des micro-injections pour les enfants
à naître : un débat qui renvoie
à celui,
plus général, sur les méthodes de la procréation
assistée
*
3.2.1. Les risques de la technique *
3.2.2. Le débat sur la méthode *
4. Les techniques post-fécondatoires : le
transfert multiple d'embryons et la
conservation des embryons
surnuméraires
*
4.1. La non-limitation du nombre d'embryons transférés et ses conséquences *
4.2. La conservation des embryons : de l'embryon " en attente " à l'embryon " orphelin " *
5. La loi face au développement des techniques de clonage *
5.1. Les récentes avancées scientifiques *
5.2. Réactions internationales et positions anglo-saxonnes *
5.3. Les barrières juridiques édifiées en 1994 sont-elles suffisantes ? *
IV - L'accès des couples à l'assistance médicale à la procréation *
1. Les conditions d'ordre médical *
1.1. Le diagnostic de l'infertilité *
1.2. La transmission d'une maladie d'une
particulière gravité : le cas des
couples
séro-différents
*
2. Les conditions d'ordre social *
2.1. L'exigence d'une durée minimale de vie
commune pour les couples
non mariés : mise en oeuvre et
pertinence
*
2.2. Un couple en âge de procréer : critère physique ou exigence sociale ? *
2.3. " Un couple vivant " : la relance du
débat sur le transfert post mortem
d'embryon
*
3. Le pouvoir de contrôle dévolu aux praticiens *
4. L'assistance médicale à la procréation avec tiers donneur *
4.1. Le don de gamètes : pratique et contraintes *
4.1.1. La situation du don : insuffisance de l'offre et timidité de la promotion *
4.1.2. La détermination légale de la
qualité de donneur : faire partie d'un
couple ayant
procréé
*
4.1.3. La gratuité du don *
4.1.4. L'interdiction du don " dirigé " et le problème de l'anonymat *
4.2. La mise en oeuvre de l'AMP avec tiers donneur *
4.2.1. Le caractère d'" ultime indication " de l'AMP avec tiers donneur (IAD) *
4.2.2. La limitation du nombre des naissances à
partir des gamètes d'un seul
donneur
*
4.2.3. L'application des règles de sécurité sanitaire *
V - L'embryon in vitro :
ambiguïtés juridiques et attentes
scientifiques
*
1. L'embryon in vitro et la loi de 1994 *
1.1. L'embryon hors des catégories du droit en l'absence d'un statut explicite *
1.2. Un statut implicite déduit d'un certain nombre de règles protectrices *
1.3. L'embryon et la recherche : la difficile
interprétation de l'article L 152-8
du Code de la
santé publique
*
1.4. Le diagnostic préimplantatoire sur l'embryon
in vitro : une mise en pratique
retardée
*
2. Le débat relatif à l'élargissement de la recherche sur l'embryon : positions françaises, européennes et étrangères *
2.1. Les positions françaises *
2.1.1. " Le respect de la vie dès son origine " *
2.1.2. " La personnification différée " *
2.1.3. Les orientations tracées par le Comité consultatif national d'éthique *
2.2. Positions étrangères,
européennes et internationales : des approches
très
diversifiées
*
2.2.1. La diversité des approches étrangères *
2.2.2. La difficulté d'une position européenne commune *
2.2.3. L'absence d'une prise de position, même non contraignante, à l'échelon international *
3. Quelle alternative pour le législateur ? *
VI - Le diagnostic prénatal *
1. Consentement éclairé et conseil génétique *
2. Les établissements et laboratoires autorisés à pratiquer les examens de DPN *
VII - L'encadrement des activités
d'assistance médicale à la
procréation
*
1. L'agrément des praticiens : spécialité, responsabilité et multidisciplinarité *
2. L'autorisation des établissements et
laboratoires : des moyens d'évaluation
et de contrôle
encore insuffisants
*
Conclusion *
Examen du rapport par l'Office
Auditions