E. EMPLOI ET CHÔMAGE
Comme on l'a indiqué ci-dessus, l'hypothèse
retenue pour l'évolution de la productivité par tête
(+ 2 % par an) est plus élevée que la tendance
observée au cours des dernières années (+ 1,5 %
par an de 1990 à 1996).
Malgré cette hypothèse, la projection décrit une
progression de l'emploi total de 0,5 % par an en moyenne entre 1997 et
2002, soit
128 000 créations nettes d'emplois
par an,
ou encore 770 000 créations nettes d'emplois en six ans. Ce
résultat tient compte de la
création nette
de 280 000
" emplois-jeunes " en trois ans dans le secteur non
marchand.
L'OFCE retient par ailleurs une hypothèse d'augmentation de la
population active
potentielle
de 154 000 par an. L'évolution
de la population active
effective
peut toutefois sensiblement
différer de celle de la population active potentielle : en effet,
en période de ralentissement de l'activité, des actifs potentiels
peuvent renoncer à se présenter sur le marché du travail
(" travailleurs découragés ") ; inversement, en
période d'amélioration conjoncturelle, des personnes
jusque-là découragées se présentent sur le
marché du travail, entraînant ainsi une évolution de la
population active observée supérieure à celle de la
population active potentielle.
Ces phénomènes de "
flexion des taux
d'activité
", simulés par le modèle, se
traduisent en projection par une augmentation de la population active effective
de
170 000 par an
. Compte tenu de l'évolution plus faible de
l'emploi (128 000 créations nettes par an en moyenne), le nombre de
chômeurs augmente ainsi en moyenne dans la projection de 40 000 par
an environ sur la période 1997-2002.
Quant au
taux de chômage
, il baisserait transitoirement de
12,5 % en 1997 à 12 % en 2000, mais rejoindrait son niveau
initial en fin de période.
EMPLOI ET CHÔMAGE
|
1997 |
1998 |
1999 |
2000-2002* |
ÉVOLUTION MOYENNE (en
milliers)
- Emploi total - Population active totale - Nombre de chômeurs - Taux de chômage ( au sens du BIT ) |
|
+ 177
|
+ 276
|
+ 104
|