II. LE TCHAD : UN PARTENARIAT DE RECHERCHE EN RECONSTRUCTION AVEC LA FRANCE, APRÈS UN ÉCHEC INSTRUCTIF

Quelles sont les actions conduites ou encouragées par la France en matière de recherche au Tchad ? Quels en sont les objectifs, les opérateurs, les modalités, l'évaluation, les résultats ? En quoi ces actions contribuent-elles au développement du Tchad ? Correspondent-elles à des enjeux partagés, à des besoins exprimés par les Tchadiens ? Sont-elles définies et gérées en partenariat, et comment ? Quelle place font-elles à la formation et au renforcement des capacités ? Les opérateurs de l'aide, plus généralement, s'appuient-ils sur les résultats de la recherche pour conduire leurs actions ?

C'est pour répondre à ces questions que deux membres de votre mission, Mme Kalliopi Ango Ela et M. Rachel Mazuir, se sont déplacés dans la capitale tchadienne - du 3 au 6 septembre 2013 -, avec le souhait d'entendre, en plus de la présentation qu'en font les autorités et les opérateurs français, le point de vue des partenaires tchadiens. Ce déplacement, que des raisons de sécurité ont obligé à cantonner dans le temps et l'espace, a été particulièrement fructueux : grâce à une préparation tout à fait exemplaire du poste diplomatique 95 ( * ) , la délégation a pu rencontrer une trentaine de chercheurs et de responsables tchadiens et français en deux jours ; le dialogue a été direct, authentique et passionnant - il a aiguisé le regard sur la relation partenariale et dégagé des enseignements précis sur la méthode de la recherche pour le développement.

Par commodité, ce rapport présente d'abord le fil de l'action, en la replaçant autant que possible dans son contexte, avant d'en présenter les enseignements pour votre mission, aussi bien que les questions pendantes et les pistes aperçues pour améliorer l'action.

A. LA RECHERCHE AU TCHAD : UNE POLITIQUE NATIONALE VOLONTARISTE ET DES INSTITUTIONS DE RECHERCHE EN DIFFICULTÉ

La France, ancienne puissance coloniale, a « porté » la recherche au Tchad pendant des décennies, encore bien après l'indépendance (1960), à travers des générations de coopérants qui dirigeaient puis conseillaient aussi les institutions nationales. Ces décennies ont, globalement, un résultat paradoxal, témoin d'un certain type de relations Nord/Sud : le Tchad a été le terrain de nombreuses recherches, sans disposer ni former de chercheurs tchadiens. Les conflits incessants et l'instabilité politique, qui ont perduré pendant des décennies, ont rendu impossible pour les autorités tchadiennes la construction d'infrastructures de recherche ; dans ces conditions, la recherche tchadienne est aujourd'hui en retard sur bien des pays environnants et les institutions tchadiennes de recherche sont faibles, au point de dépendre souvent des opérateurs « historiques » français.

Les autorités tchadiennes, cependant, et au premier chef le président Idriss Déby, initient une relance de la formation supérieure et de la recherche, avec l'annonce de moyens inédits et l'amorce de règles nouvelles pour conduire une politique nationale de recherche. Dans ces conditions, la coopération française, dont les moyens se raréfient, est en passe de redéfinir sa stratégie, en s'orientant davantage vers le renforcement des capacités : la période est donc apparue charnière à la délégation, justifiant une stratégie audacieuse de partenariat avec les chercheurs tchadiens.

1. Un pays pauvre en mutation accélérée

Le Tchad figure aux tout derniers rangs mondiaux pour la richesse mesurée en PIB 96 ( * ) ou en indice de développement humain (IDH), et aux tout premiers rangs pour la croissance démographique 97 ( * ) : le pays compte 11,5 millions d'habitants (2011), soit deux fois plus qu'en 1990 et, selon les prévisions, deux fois moins que dans vingt ans. Autre prévision saisissante : 4 millions de jeunes arriveront sur le marché du travail d'ici 2025, pour une population actuelle de 4,7 millions d'actifs .

L'économie affiche un taux de croissance important 98 ( * ) , mais la malnutrition s'étend : ce résultat décevant est partagé avec d'autres pays où une soudaine rente pétrolière a creusé le fossé entre la majorité de la population, qui subit le renchérissement de la vie, et une minorité, qui bénéficie de cette rente pétrolière peu redistribuée. Ceci d'autant que le pays a connu jusqu'en 2008 quatre décennies de conflits quasiment continus, qui ont structuré la société politique tchadienne et la réalité des institutions du pays.

L'arrivée du pétrole, il y a dix ans, a bouleversé les données économiques du pays : alors que les Tchadiens vivent pour les trois quarts en milieu rural, et que traditionnellement l'élevage y était, de très loin, la principale activité du pays, le pétrole représente aujourd'hui 40 % du PIB - le double de l'élevage et de l'agriculture - et 60 % des ressources de l'État. Cette manne pétrolière a eu d'importantes conséquences économiques, sociales et politiques dont la délégation s'est fait l'écho - et parfois le témoin, s'agissant par exemple des grands chantiers engagés dans la capitale.

Ces facteurs se cumulent, pour accélérer le changement de la société tchadienne. Les études disponibles sur le Tchad indiquent un hiatus dans le développement urbain, entre la capitale N'Djamena, qui attirerait le principal des investissements, et les autres villes tchadiennes - Abéché, Sarh, Moundou -, qui en manqueraient ; l'exode rural s'accroîtrait ; une nouvelle société urbaine s'étendrait, dans un pays très largement rural et encore très traditionnel ; ces nouveaux flux recomposeraient les échanges sociaux, de même que les relations interconfessionnelles, dans un pays où les différenciations entre grandes régions et religions se recoupent partiellement.

Le Tchad est en phase de changement rapide, les défis sont immenses pour que les millions de Tchadiens qui vont naître dans les années à venir disposent du minimum que la majorité d'aujourd'hui peine à se procurer - voilà un constat largement partagé par les personnes rencontrées. Cependant, la délégation a été frappée par le fait que, comme l'a dit lors de son audition l'un des meilleurs connaisseurs français de la société tchadienne, « on en sait beaucoup moins sur le Tchad que dans les années 1970 99 ( * ) ». C'est que la société tchadienne change, mais aussi que les recherches universitaires sur le Tchad contemporain sont trop rares 100 ( * ) .

2. Des institutions nationales de recherche en difficulté

La situation de la recherche - et de l'éducation scolaire - au Tchad n'est pas bonne : le niveau est considéré comme très faible, les équipements sont vétustes et, d'un avis largement partagé, l'Université comme les instituts techniques n'ont quasiment aucune capacité de conduire des recherches sans coopération internationale (dont le Nord n'a pas l'exclusivité).

La scolarisation est encore faible : la moitié des enfants sont scolarisés en primaire, moins d'un sur huit pour le secondaire (une fille sur vingt) et le taux de scolarisation atteint à peine 7 % dans le supérieur (une fille sur cinquante). Le pays compte 17 500 étudiants dans le public et près de 7 000 dans le privé, et l'on estime que 10 000 Tchadiens étudient à l'étranger, principalement au Cameroun, mais aussi dans les pays francophones d'Afrique de l'Ouest ou dans les pays arabophones proches (Soudan, Egypte).

Les enseignants du supérieur sont peu nombreux et peu qualifiés : 1 170 enseignants, dont 350 docteurs parmi lesquels à peine 60 auraient la qualification du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). Pour comparer les systèmes français et tchadien d'enseignement supérieur, il importe toutefois de tenir compte de la réforme des titres universitaires intervenue en France en 1984 : au Tchad, le titre de maîtres assistants existe encore, alors qu'en France, ces enseignants ont été intégrés au corps des maîtres de conférence. Aujourd'hui, l'université tchadienne ne disposerait que de quatre professeurs et de six maîtres de conférences habilités à diriger des recherches, « dont plusieurs résident à l'étranger » 101 ( * ) . Le déficit en enseignants de rang magistral compromet l'adoption des normes LMD.

La recherche tchadienne est regroupée dans les institutions suivantes :

• les six universités du pays et les instituts qui leur sont rattachés : alors que le pays ne comptait qu'une université - celle de N'Djamena - jusqu'en 2001, cinq autres ont vu le jour, sans disposer toujours des moyens d'assurer un enseignement continu 102 ( * ) ; en fait, sauf quelques cas individuels, l'Université ne ferait quasiment aucune recherche et ne compte aucune école doctorale : la plupart des enseignants sont de niveau master et n'ont pas d'activité de recherche ; en revanche, des instituts universitaires scientifiques et techniques, qui dispensent également de l'enseignement jusqu'au niveau master, développent de la recherche en coopération avec des universités et instituts européens (voir infra) ;

• l'Institut de recherche pour l'élevage et le développement (IRED). Créé par les Français en 1952 103 ( * ) , le laboratoire de « Farcha » a été « pendant près de trente ans un fleuron de la recherche vétérinaire en Afrique » 104 ( * ) , un point de passage obligé de l'école vétérinaire française où ont été découverts, fabriqués et exportés vers le reste de la région, quelque 25 vaccins - dont celui, en particulier, qui a éradiqué la peste bovine qui décimait les troupeaux encore dans les années 1960. Longtemps dirigé et animé par des chercheurs français - à « la grande époque » évoquée par nos interlocuteurs, le laboratoire aurait compté jusqu'à 25 chercheurs expatriés -, « Farcha » a été rétrocédé aux Tchadiens en 1985. Encore actif dans les années 1990, il a ensuite, selon nos interlocuteurs, connu un long et inexorable déclin, jusqu'à être dans l'incapacité d'assurer ses missions - qui sont très larges, de la recherche et la veille sanitaire sur le cheptel, à la production de vaccins, en passant par la formation, la production d'expertise, ou encore la planification stratégique de l'élevage. Nommé à l'été 2012, le nouveau directeur général, M. Idriss Oumar Alfarouk, a dressé un bilan accablant des problèmes de l'IRED : problèmes financiers (subvention insuffisante et irrégulière, endettement), faible niveau de formation d'une grande partie du personnel, aggravé par une démotivation apparente, obsolescence et indigence de la plupart des équipements scientifiques, techniques (production de vaccins) ou logistiques (pas de véhicules), vétusté de la quasi-totalité des infrastructures, qui ne répondent plus aux normes scientifiques actuelles, déficit chronique en moyens modernes de communications ou d'échange (Internet, documentation), obsolescence du cadre juridique : en bref, un laboratoire de recherche qui n'en a plus que le nom 105 ( * ) , quasiment dépourvu de chercheurs, mais où les places sont chères, du simple fait qu'elles donnent droit à des indemnités (lesquelles sont parfaitement déconnectées de toute activité de recherche proprement dite) ;

• l'Institut tchadien de recherche agronomique pour le développement (ITRAD), créé en 1998 et placé sous la tutelle du ministère de l'Agriculture et de l'irrigation, a lui aussi une compétence très large, couvrant l'ensemble de la production végétale, halieutique et forestière, ainsi que de l'agroalimentaire au sens large, ceci de la recherche à l'accompagnement des politiques publiques. Dans les faits, son activité se limite quasiment, pour autant que la délégation en a eu l'écho 106 ( * ) , à la production de semences vivrières, pour les rendre accessibles aux producteurs. Les documents accessibles témoignent d'une très faible activité de recherche et d'un certain échec des deux Plans à Moyen Terme de la Recherche Agricole (PMTRA I pour la période 2003-2007 et II pour 2008-2014) ;

• le Centre national d'appui à la recherche (CNAR), créé en 1991 à partir des installations de l'Office de la recherche scientifique et technique outre-mer (ORSTOM) et rattaché au ministère de l'enseignement supérieur, le CNAR collecte la documentation scientifique et technique sur le Tchad (fonction de « dépôt légal ») et il a pour mission de soutenir matériellement des recherches, de faire se rencontrer les réseaux de chercheurs (colloques, publications), aussi bien que de connecter ces réseaux avec les milieux économiques et politiques. En fait, son activité a longtemps consisté à soutenir la Mission paléoanthropologique franco-tchadienne et à développer une station de traitement d'image satellitaire. Son effectif actuel de 9 chercheurs, cependant, est très insuffisant pour couvrir son champ de compétences et l'état actuel du CNAR est comparé à celui de l'IRED.

Dans l'ensemble de l'enseignement supérieur tchadien, la pédagogie utilisée aussi bien que les méthodes d'évaluation sont jugées obsolètes, les bibliothèques manquent - c'est un euphémisme : le pays ne compterait qu'une seule bibliothèque universitaire opérationnelle -, de même que le matériel informatique et les connexions internet.

Dans ces conditions, les trois organismes de recherche nationaux précités regroupent une cinquantaine de chercheurs, mais très peu ont une activité effective ; ainsi, entre 2004 et 2009, ces chercheurs ont publié seulement 77 articles, quand leurs homologues camerounais en présentaient 2 992, les Congolais 507, et les Centrafricains 127. Toutefois, cette comparaison entre pays de la région n'a pas beaucoup de sens (sauf peut-être pour le Centrafrique), du fait qu'elle ne prend pas en compte l'effet de taille, qui résulte du nombre supérieur de chercheurs dans ces pays par rapport au Tchad.

La permanence de conflits intérieurs pendant près de quatre décennies, est certainement la cause majeure de cet état de la recherche au Tchad. Et la stabilité qui prévaut depuis 2008 est un cadre favorable pour « la renaissance » de la recherche tchadienne, voulue par le pouvoir tchadien.

3. La renaissance de la recherche du Tchad, une réelle volonté politique tchadienne

La délégation a constaté une inflexion importante et très récente dans la politique tchadienne vis-à-vis de la recherche.

Conformément à l'engagement du président tchadien Idriss Déby de donner la priorité à l'enseignement supérieur, le Gouvernement a lancé, au titre de la formation, un vaste programme de renforcement des capacités des enseignants-chercheurs et des chercheurs. Des moyens importants ont été annoncés, dans le cadre d'un fonds formation triennal de 4 milliards de francs CFA (6 millions d'euros 107 ( * ) ), avec un objectif chiffré - faire que 400 enseignants chercheurs passent leur thèse de doctorat ou une habilitation à diriger des recherches (HDR).

Le ministère tchadien de la recherche et de l'enseignement supérieur commence à structurer une politique nationale de la recherche. Votre mission salue l'ambition et la clarté du plan en cours d'élaboration au sein de la direction du ministère. Le constat a été fait du manque d'évaluation stratégique et de planification de la recherche, autant que des relations trop individuelles entre les organismes de recherche du Nord et les chercheurs tchadiens. En conséquence, le ministère entend énoncer les priorités nationales de la recherche, au moyen d'Assises nationales - qui pourraient se tenir l'an prochain - et négocier avec les organismes extérieurs de recherche - par exemple l'IRD - une convention cadre, qui vaudrait pour l'ensemble des travaux entrepris sur le territoire tchadien.

Votre mission a ainsi compris le message : pour améliorer la recherche tchadienne, il faut que les Tchadiens définissent leurs priorités, mais il faut aussi que leurs partenaires, au premier chef les Français, jouent la carte du renforcement institutionnel tchadien, car la recherche tchadienne ne saurait se structurer par le seul face-à-face entre les organismes étrangers et des chercheurs tchadiens isolés. L'Université tchadienne parvient, difficilement, à porter des jeunes tchadiens jusqu'au niveau licence et quelques masters ; l'objectif est désormais qu'elle ouvre des écoles doctorales : cela ne peut pas se faire sans une aide extérieure, mais le message est bien que cet objectif peut suffire, quasiment, s'agissant de la coopération en matière de recherche.

Sans attendre cette redéfinition des relations contractuelles avec les opérateurs « historiques » de la recherche au Tchad, français dans la plupart des cas, le ministère a entrepris de réorganiser son système de bourses universitaires, pour l'arrimer davantage à des critères scientifiques, voire aux priorités qui seraient d'ores et déjà définies. L'an passé, le ministère a ainsi mis en place une Commission nationale chargée de l'attribution des bourses d'études et d'équipements des laboratoires de recherche sur le fonds formation des formateurs (CONFOFOR), qui centralise désormais l'attribution des bourses et des aides aux équipements.

Les principaux opérateurs de la recherche tchadienne sont engagés dans des programmes de refondation. Ainsi le CNAR entreprend-t-il une réforme en profondeur, pour élargir le champ de son intervention (il engloberait désormais tous les secteurs relatifs au développement, et changerait d'intitulé en conséquence, pour Centre national de recherche pour le développement, CNRD), et construire de nouveaux bâtiments sur son site au coeur de N'Djamena (ce nouveau campus jouerait le rôle d'une véritable plateforme scientifique, hébergeant des laboratoires et accueillant des chercheurs tchadiens comme internationaux). A l'IRED, le projet vise à rétablir des capacités de diagnostic, de production de vaccins et de recherche sur la santé animale : votre mission salue, ici encore, l'ambition de la nouvelle direction, qui, au-delà de moyens financiers d'ores et déjà annoncés mais pas encore effectifs, aura besoin d'un soutien politique constant, que le partenariat français ne peut qu'encourager.


* 95 En soient chaleureusement remerciés Son Excellence Evelyne Decorps, Ambassadrice, ainsi que M. Nicolas Groper, Premier Conseiller, Mme Françoise Gianviti, Conseillère de Coopération et d'Action Culturelle et M. Olivier D'Hont, Attaché de coopération.

* 96 PIB de 9,6 milliards de dollars (2011), dont 40% en produits pétroliers, 25% en élevage et agriculture, 12% en commerce et 2% en produits manufacturés.

* 97 La fécondité moyenne dépasse 7 enfants par femme et le taux de croissance démographique s'établit à 3,2%.

* 98 Autour de 4% annuels en 2011-2012, après des taux de 6 à 8% dans les années 2005-2009.

* 99 Entretien Jacques Lemoalle.

* 100 Ce constat est aussi celui du Colloque national « N'Djamena : penser la ville-capitale de demain », organisé en février 2013 avec le soutien de l'Agence française du développement et de l'Union européenne. Ce colloque, du reste, représente une tentative très intéressante - et à suivre - pour produire une connaissance partagée sur les changements de la capitale tchadienne et amorcer une planification du développement aujourd'hui très segmenté de N'Djamena.

* 101 Source diplomatique.

* 102 Ce qui conduit nombre d'étudiants inscrits dans des universités de province, à suivre en fait les cours dans celle de N'Djamena.

* 103 Sous le nom de Laboratoire de recherche vétérinaire et zootechnique (LRVZ).

* 104 Sauf mention expresse, les citations de cette partie proviennent de notes administratives internes au Poste diplomatique.

* 105 Le laboratoire produit encore trois vaccins, dans des conditions insatisfaisantes selon les témoignages recueillis par la délégation.

* 106 Le responsable de l'ITRAD n'étant pas disponible lors du déplacement de la délégation, les maigres informations recueillies résultent principalement des documents disponibles sur internet, notamment les rapports d'activités de l'Institut. Par exemple :

http://www.coraf.org/Rapport_Annuel/content/annual_report/fr/4_tchad_3.html

* 107 Ces chiffres doivent être rapportés aux salaires et au revenu disponible des Tchadiens. D'après ce qui a été communiqué à la délégation, un enseignant à l'Université émargerait à 200 000 francs CFA (305 euros), un professeur à 500 000 CFA (762 euros) et un recteur à 800 000 (1220 euros) par mois.

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