d) Lancer un PEA en matière d'interception exo-atmosphérique
La compétence d'architecture et de C2 nous paraît intimement liée à la compétence en matière de missiles balistiques, compétence que nous avons chèrement acquise depuis des dizaines d'années en constituant notre force de dissuasion. Seuls les Etats-Unis sont aujourd'hui présents dans le domaine de l'interception exo-atmosphérique, ce qui les place en situation de monopole sur la compétence d'architecture. Être absent de ce domaine, c'est prendre le risque de l'être également dans la définition de l'architecture de la DAMB et de son commandement.
Par ailleurs, ne pas rester dans la course balistique serait aussi prendre le risque de voir notre dissuasion dévaluée. C'est un risque que nous ne pouvons pas prendre.
Ensemble ces trois actions - alerte avancée, constitution d'un C2 français et PEA exo-atmosphérique - nous permettront de peser dans l'architecture du C2 de l'OTAN et de tenir notre rang dans l'Alliance.