e) Et après ?
Le processus de reprise de dette en préparation ne règle pas le sort des nouvelles dettes qui ne manqueront pas d'apparaître après 2011 ; sauf si un effort sans précédent était accompli pour opérer un retour à l'équilibre des comptes du régime général en quelques années, les déficits risquent de demeurer à un niveau élevé, notamment pour la branche maladie.
Les pouvoirs publics devront alors envisager de nouvelles reprises de dette, à accompagner des ressources nécessaires pour ne pas accroître la durée de vie de la Cades. Le législateur organique devra-t-il, une fois encore, faire reculer un horizon qui pourrait, à la fin de l'année 2010, s'être déjà éloigné de seize ans par rapport à celui initialement fixé ?