2. Les limites de l'indicateur
L'indicateur de couverture médiatique reste un indicateur intermédiaire. La couverture médiatique n'est pas un objectif en soi, l'objectif final étant de rétablir un « rapport de force » qui n'est pas spontanément favorable au Parlement.
Tout indicateur de performance, en outre, comporte des limites. Votre rapporteur spécial n'ignore pas que les dénonciations sont plus volontiers reprises par les médias que les propositions. Il y a également le risque de « taper trop fort » pour attirer l'attention des médias, au détriment peut-être d'une réalité plus nuancée, et le risque enfin de se concentrer sur les sujets les plus « médiatisables ».
S'agissant des travaux souvent qualifiés « d'austères » de votre commission des finances, ces risques apparaissent maîtrisés, dès lors que votre rapporteur spécial a souhaité engagé un dialogue régulier avec l'administration contrôlée, qui permet donc à celle-ci de faire valoir ses contraintes et ses objectifs, et dès lors surtout que le premier indicateur réalisé par votre rapporteur spécial se double d'un second, lié à la prise en compte de ses préconisations.