III. LE RÉSEAU
A. LES POINTS DE VENTE
Le
réseau de la FDJ est considérable. C'est le réseau le plus
« capillaire » de France. Il est constitué d'un
Centre informatique à Vitrolles relié ou connecté à
42.950 points de vente sur le territoire métropolitain, les DOM-TOM et
Saint Pierre et Miquelon..
Depuis1986 le Loto est géré en temps réel avec des
terminaux reliés par Transpac et un ordinateur central.
En 1994, 15.500 points de vente ont été dotés d'une
deuxième génération de terminaux raccordés au
réseau Numéris.
L'évolution des points de vente et de leur équipement est
étudiée en concertation avec les détaillants et les 200
courtiers mandataires en charge de la commercialisation (188 en 2000).
Les courtiers sont les relais commerciaux, logistiques économiques et
formateurs de la FDJ pour son réseau .Regroupés en GIE
régionaux, ils gèrent 200 points de vente chacun et sont
rémunérés à la commission.
Le DAT, distributeur automatique de tickets fait une percée avec
déjà 500 points expérimentaux.
Le comptoir de jeux RONDO est un présentoir de tous les jeux
esthétique (!) et pratique.
L'animation des points de vente est permanente : par affichettes,
argumentaires, etc.
En 2000, la FDJ disposait du premier réseau de distribution de France
avec 42.950 points de vente.
Il s'agit, en métropole de bureaux de tabac, diffuseurs de presse ou
bars auxquels s'ajoutent dans les Dom-Tom, des épiceries de village et
des stations-service.
26.750 d'entre eux ne distribuent que des jeux instantanés soit 62%.
15.500 sont équipés, de terminaux permettant la prise de jeux en
temps réel.
13.500 disposent d'un espace-jeux produits.
Cela représente un détaillant pour moins 1.400 habitants : mieux
que les boulangeries ou les bureaux de poste. Ces points de vente sont
majoritairement des commerces possédant au moins une des trois
activités suivantes : tabacs, bars ou presse.
Les détaillants reçoivent une formation au centre de Vitrolles,
et participent aux concours de la Française de Motivation : 1.600
d'entre eux en 1999 ont gagné un séjour d'une semaine à
Agadir ou aux USA s'ils n'ont pas gagné l'un des 250 séjours en
Thaïlande. (voir filiale « Française de
motivation »).
En France : un bar sur deux, un diffuseur de presse sur deux et deux tabacs sur
trois détiennent un point de vente de la FDJ.
La rémunération des détaillants est de 5 %
(2 167 MF en 2000) contre 6 % et plus en Europe. Celle des
courtiers est de 2,4 % ; celle des émetteurs de 0,1 %,
celle de GDL de 0,2 %, etc. La rémunération de la
Française des Jeux, elle-même, est de 6,1 % ; elle
était de 9 % en 1991).