3. Une modification de la procédure d'abattage systématique
La commission d'enquête considère que la sensibilité supérieure du test Biorad, qui serait en mesure de détecter tout bovin infecté à un stade susceptible de représenter un danger pour l'homme, pose en des termes nouveaux la question de l'opportunité de l'abattage total.
Elle souligne que les garanties sanitaires qui entourent désormais l'entrée de la viande bovine dans la chaîne alimentaire - test systématique sur tout bovin de plus de trente mois, confirmation de tout test rapide positif par un second test « officiel »- devraient permettre de s'orienter assez rapidement, sinon vers un abandon de l'abattage, du moins vers un abattage partiel.
Il serait nécessaire dans ce cas de tester les animaux âgés de plus de 24 mois, et non de 30 mois comme aujourd'hui.
Cette réforme suppose également que l'hypothèque de l'insuffisante « robustesse » de Biorad soit levée. En outre, il apparaît indispensable qu'une telle mesure s'inscrive dans une politique de dépistage harmonisée au plan européen.