III. " POURSUIVRE LES EFFORTS D'AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS "
La crise
de la vache folle et le développement de la culture des plantes
transgéniques ont imposé un effort accru dans le domaine de la
sécurité et de la qualité alimentaires. L'enveloppe
prévue pour 2000 est en augmentation de
6 %
et atteint
921
millions de francs
.
Il faut remarquer l'inscription de 20 millions de francs pour le système
informatique et 37 millions de francs pour des actions locales en faveur de
l'identification permanente généralisée des bovins
(IPG)
requise par les autorités communautaires et qui doit permettre
une traçabilité intégrale des bovins. Toutefois, il est
à craindre que les surcoûts de l'application de ce
règlement communautaire ne soient répercutés sur les
éleveurs.
Les moyens consacrés à la biovigilance et aux missions de
contrôle sanitaire des végétaux progressent de 13 % et
atteignent 60,5 millions de francs. La sélection
végétale disposera de 8 millions de francs supplémentaires
(soit 14 millions de francs ; + 115 %).
L'agence française de sécurité sanitaire des aliments
(AFSSA) est dotée de 9,6 millions de francs supplémentaires en
dépenses ordinaires et 13,5 millions de francs en crédits de
paiement.
IV. " DÉVELOPPER LA FORMATION ET L'EMPLOI DES JEUNES "
A. L'ENSEIGNEMENT ET LA FORMATION
Les
crédits consacrés à l'enseignement agricole
s'établissent pour 2000 à environ
7.140 millions de
francs
, en augmentation par rapport à 1999
(+ 3,6 %).
Toutefois, il faut remarquer un tassement du rythme de progression de ces
crédits après les augmentations de 4,7 % en 1998 et de 6,2 %
en 1999.
Pour
l'enseignement public
, les crédits s'établissent
à 3.551 millions de francs, en augmentation de
3,8 %.
230 postes
d'enseignants et autres personnels seront créés.
En outre,
un effort de déprécarisation est mis en oeuvre pour 149 agents de
l'enseignement agricole. En effet, selon un rapport de l'inspection
générale de l'agriculture remis en mai 1998, 25 % des
5.600 enseignants et un tiers de 6.000 personnels administratifs se
trouvaient en situation précaire. Ce même rapport préconise
la titularisation de plus de 2.000 personnes sur cinq ans.
Pour
l'enseignement privé
, les crédits
s'élèvent à 2.893 millions de francs pour 2000, en
progression de
3,9 %.
Les crédits consacrés à l'aide aux familles
s'établissent à 530 millions de francs, en augmentation de
1,8 % par rapport à 1999. Le fonds social lycéen,
créé en 1998 et destiné aux élèves issus de
familles défavorisées, voit ses crédits passer de 10
à 12 millions de francs, en augmentation de + 20 % pour 2000. Les
bourses atteignent 530 millions de francs en hausse de 2 % par rapport à
1999 et 12 millions de francs sont consacrés à la lutte contre
l'exclusion sociale dans les lycées agricoles.