1
Ces charges correspondent à la
couverture par l'Etat des charges héritées du passé
à caractère essentiellement social et sur lesquelles les actes de
gestion n'ont aucune prise (emprunts mis à la charge de l'Etat,
prestations aux anciens mineurs, dépenses relatives aux anciennes mines
et équipements collectifs, recherche d'intérêt
général).
2
Il convient de rappeler que la pyramide des âges des
fonctionnaires employés par la Poste met en évidence une
accélération des départs à la retraite dans les
prochaines années, ce qui devrait accroître les charges de
retraite de l'entreprise de 690 millions de francs par an sur la période
1996-2001. Un rapport de la cour des Comptes d'avril 1996 sur les charges de
retraite dans les entreprises publiques met en évidence une
dérive des taux de cotisation employeur supporté par La Poste de
+1,8 point par an sur la période 1997-2001 et de +3 points par an sur la
période 2001-2015. Du fait de cette dérive, le taux de cotisation
employeur atteindra 50 % en 2001 et 100 % en 2015 : à partir
de 2015, les charges de retraite pèseront plus lourd sur le compte
d'exploitation de La Poste que les rémunérations des
fonctionnaires en activité.
3
Soit un montant de 8,6 milliards de francs.
4
Les dernières statistiques de l'Observatoire de
l'énergie de la Direction générale de l'énergie et
des matières premières (DGEMP) montrent que le taux
d'indépendance énergétique de la France a perdu 2,4 points
sur un an pour passer à 46,4 %.
5
L'article 69 prévoit la reconduction des mesures
d'amortissement exceptionnel prévues en faveur de matériels
destinés à améliorer la qualité de la vie ou
à économiser l'énergie.
6
Compte tenu du décalage entre leur recouvrement et leur
redistribution, les taxes perçues par l'Agence génèrent
des disponibilités qui sont placées.
7
Instituée en 1986 et réformée par le
décret du 31 août 1989 puis par celui du 31 août 1994, cette
taxe est acquittée par les personnes mettant sur le marché des
huiles neuves ou régénérées. Son produit est
affecté au financement de l'élimination ou de la
régénération des huiles usagées, à des
actions de communication et à des investissements pour la mise en place
de points de collecte. Son produit était de 111 millions de francs en
1997.
8
c'est le cas notamment des taxes parafiscales qui peuvent
être instituées par décret, seul leur maintien au
delà d'un an devant être approuvé par le Parlement.
9
Voir Rapport Général n° 66 sur le projet
de loi de finances pour 1999, Tome II, fascicule I, p. 360.
10
Comme le montre le rapport n° 439 de la Commission
d'enquête sénatoriale sur la politique énergétique
de la France publié en mai 1998, aucun sondage européen ne fait
apparaître de rejet massif de l'électricité
nucléaire, même dans les pays à tradition écologique
ancrée. Ainsi, deux tiers des Allemands restent favorables à
l'énergie nucléaire tandis que les Suédois semblent
désavouer aujourd'hui les résultats du référendum
de 1980 par lequel ils s'étaient prononcés pour le
démantèlement de leur parc de centrales.
11
Les crédits inscrits dans le fascicule budgétaire
de l'industrie en 1998 comportaient une erreur : la subvention à
l'IPSN s'élevait à 891,1 millions de francs et non à 666,7
MF.
12
La convention de cofinancement signée en août 1993
pour une durée de cinq ans était destinée à mettre
en oeuvre un programme d'assainissement lié au
démantèlement des installations civiles du CEA dont la
durée de vie s'achève.
13
Après deux hausses de tarif successives en 1997, GDF a
procédé à une baisse de 2,5 % de ses tarifs en mai
1998.
14
1997 a été marquée par la négociation
de contrats en provenance d'une nouvelle source : le Royaume-Uni. En
matière de transit, Gaz de France a promu le rôle de plaque
tournante de la France pour les échanges gaziers européens avec
l'accord de transit de gaz norvégien et avec l'accord d'échange
de gaz nigérian signé avec l'Enel. Le gazoduc Norfra devrait
enfin bientôt entrer en service à Dunkerque.
15
248 communes supplémentaires ont été
raccordées au réseau en 1997, ce qui porte le nombre total de
communes desservies à 6.514 (soit 43 millions d'habitants).
16
Le gaz naturel, Perspectives pour 2010-2020
(disponibilités, contraintes et dépendances),
Pierre Terzian,
Commissariat Général du Plan, Editions Economica, Avril 1998.
17
Ces charges correspondent à la couverture par l'Etat des
charges héritées du passé à caractère
essentiellement social et qui ne dépendent pas des actes de
gestion : emprunts mis à la charge de l'Etat, prestations aux
anciens mineurs, dépenses relatives aux anciennes mines et
équipements collectifs, recherche d'intérêt
général.
18
Comité d'Etudes Pétrolières et Marines
(CEP&M) et Comité des Programmes d'Exploration-Production (COPREP).
19
Le club Taftie (The Association for Technology Implementation in
Europe) réunit des agences homologues de l'ANVAR. Dans quinze pays
européens. Il a pour but de faciliter les échanges d'informations
et d'expériences ainsi que d'aider les PME à trouver des
partenaires technologiques, industriels ou financiers à l'échelle
de l'Europe.
20
Ces crédits ont été examinés dans le
titre II consacré à la recherche et à l'innovation.
21
Comité d'études pétrolières et
marines (CEP&M) et Comité des programmes d'exploration-production
(COPREP).
22
l'AFNOR
est une association régie par la loi du
1
er
juillet 1901, créée en 1926, et qui rassemble
les pouvoirs publics, les industriels et les consommateurs. Elle coordonne et
diffuse les travaux de normalisation. Depuis 1984, elle est chargées de
l'élaboration du programme de normalisation, de l'homologation des
normes, et de l'arbitrage des conflits éventuels. Elle emploie environ
600 personnes : les bureaux de normalisation environ 350 dont 105 à
l'Union Technique de l'électricité (UTE).
23
Union internationale des télécommunications (UIT),
Union postale universelle (UPU), Comités ECTRA, ERC, CERP...
24
Depuis février 1993 à fin 1997, la Poste n'a pas
eu recours à l'emprunt obligataire.
Projet de loi de finances pour 1999 : Industrie
Rapports législatifs
Rapport général n° 66 (1998-1999), tome III, annexe 12, déposé le