1
Dès lors que l'avantage en
impôt
résultant de chaque demi-part de quotient familial, est diminué,
il convient que l'abattement sur le revenu pour lequel le contribuable peut
opter ne donne pas un avantage supérieur au nouveau plafond de 11.000 F
pour les contribuables imposés dans la tranche maximale de 54 %. Le
nouveau montant de l'abattement a été calculé de
façon à ce que 54 % de ce montant soit égal à
11.000 F, ce qui arithmétiquement revient à diviser ce dernier
chiffre par 0,54.
2
Devaient ainsi disparaître :
-
les déductions forfaitaires complémentaires
pour frais professionnels dont bénéficient certaines professions,
au delà de la déduction forfaitaire de 10 % accordée
aux salariés (réduction de la déduction en 1998,
suppression en 1999),
-
la réduction d'impôt pour dépenses de
scolarité des enfants à charge
(réduction de
l'avantage en 1997, suppression en 1998).
-
la réduction d'impôt accordée au titre des primes
d'assurance sur la vie
(aménagée par la loi de finances pour
1997),
- la réduction d'impôt pour les intérêts
d'emprunts souscrits pour l'acquisition de la résidence principale
(supprimée à compter de 1997 pour les logements neufs, de 1998
pour l'ancien),
-
la réduction d'impôt pour versements à des fonds
salariaux
(supprimée à compter de 1997),
- la réduction d'impôt pour investissement dans l'immobilier
locatif
(non reconduite en 1998).
Par ailleurs, la réforme prévoyait dans un souci de justice
fiscale, la
limitation,
à terme, à 12.000 francs au
lieu de 31.900 francs
du plafond de l'abattement de 10 % sur les
pensions
(réduction de 31.900 à 28.000 francs
dès 1997).
3
Ainsi, en Allemagne, le revenu net imposable est égal au
revenu net global diminué des abattements personnels pour enfants
à charge. Depuis 1996, le contribuable doit choisir entre cet abattement
et l'allocation familiale. Dans 90% des cas, cette dernière sera plus
avantageuse.
Le montant de l'abattement était en 1996 de 522 DM par mois par foyer
fiscal ( parents vivant ensemble ou couples dont l'un des conjoints est soumis
à obligation fiscale limitée, parent veuf ou isolé). Dans
les autres hypothèses ( par exemple pour des enfants
élevés par des parents divorcés ou séparés
durablement, l'abattement est de 261 DM pour chaque parent.
4
" Couple filiation, parenté maintenant : le droit
face aux mutations de la famille et de la vie privée " rapport de
Mme Irène Théry ;
" La politique familiale : bilan est perspectives " rapport de
MM. Claude Thélot et Michel Villac ;
" La vie quotidienne des familles " rapport de Mme Michèle
André ;
" Pour une politique familiale rénovée " rapport de Mme
Dominique Gillot.
5
Le rapport de M. Didier Migaud énumère un certain
nombre de mesures favorables aux familles prises par le gouvernement en
juxtaposant des mesures intrinsèquement favorables au familles comme le
report d'un an de l'âge de perception des allocations familiales pour les
enfants non scolarisés et non salariés, dont le coût serait
de 1 milliard de francs, avec le maintien de la réduction d'impôt
pour frais de scolarité ( coût 2,8 milliards de francs) ou
l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire (supplément de
dépense de 3,5 milliards de francs), dont la suppression ou la
réduction décidées par le précédent
gouvernement, doivent être mises dans le contexte d'une réduction
générale de l'impôt sur le revenu.
6
Pour les couples avec deux enfants la perte est de 215 francs par
mois au niveau de 60.000 francs de revenus mensuels ;
Pour les couples avec trois enfants la perte est de 237 francs par mois au
niveau de 65.000 francs de revenus mensuels ;
Pour les couples avec quatre enfants la perte est de 260 francs par mois au
niveau de 75.000 francs de revenus mensuels ;
Les calculs ci-dessus ne tiennent pas compte de la variation des allocations
avec l'âge de l'enfant, ainsi que des prestations sous condition de
ressources ou des bourses scolaires
7
8
Ce texte a notamment reçu la signature
du
président de l'UDF François Bayrou, du premier secrétaire
du PS François Hollande, du secrétaire national du PCF Robert
Hue, du président-délégué du Mouvement des Citoyens
Georges Sarre, dela députée Christine Boutin (UDF) et du
président, Josselin de Rohan (RPR), .
Il est également signé par les anciens Premiers ministres Pierre
Messmer et Raymond Barre, les anciens ministres Alain Peyrefitte, Jean
François-Poncet et Jacques Barrot, ainsi que par le Prix Nobel Maurice
Allais et le président du Conseil économique et social Jean
Mattéoli
9
LISTE DES ORGANISMES CONCERNÉS ( 22 dossiers sont en
cours d'instruction)
Année de Nom de l'association
l'agrément
1995
Centre de promotion de l'emploi pour les micro-entreprises
Initiatives pour le pays Saint-Affricain
Finances et initiatives locales
Béziers Initiatives
Triangle Initiative
Loiret Création
Ardennes Initiative
1996
Chateaubriand Initiative
Alpha DL du Chinonais
Val Initiatives
Beaujolais Initiatives Emplois
1997
Charente maritime Initiatives
Haute Charente Initiative
Val de Creuse Initiative
Martinique Initiative
du 01.01. 1998
Atire
au 30.09.1998
Pays Gapençais Initiative
Fier Entreprendre
Pays de Brest Initiative
Mayenne Initiative
Meaux Initiative
Essonne Initiative
Aulnay Initiative
Vienne Initiatives
Tremplin
10
J.O. débats - Assemblée nationale -
2
ème
séance du 17 novembre 1997 p. 5995
11
Rapport d'information du Sénat n° 82, 13 novembre
1997 : "De l'importance de l'épargne et des dangers de la mal aimer"
page 37.
12
Rapport Assemblée nationale n° 1111 - Onzième
législature - page 93
13
Voir rapport AN n° 1111 sur le projet de loi de
finances pour 1999, Tome II, p. 117.
14
Op. cit. page 142.
15
Op. cit. page 146.
16
Un tiers de la différence entre 5 400 et le montant de la
TVA exigible au titre de l'année civile.
17
Op. cit. page 121.
18
tenue d'un
" livre aux pages numérotées
sur lequel elle inscrit, jour par jour, sans blanc ni rature, le montant de
chacune de ses opérations, en distinguant, au besoin, ses
opérations taxables et celles qui ne le sont pas. Chaque inscription
doit indiquer la date, la désignation sommaire des objets vendus, du
service rendu ou de l'opération imposable, ainsi que le prix de la vente
ou de l'achat, ou le montant des courtages, commissions, remises, salaires,
prix de location, intérêts, escomptes, agios ou autres profits.
Toutefois, les opérations au comptant peuvent être inscrites
globalement en comptabilité à la fin de chaque, journée
lorsqu'elles sont inférieures à 500 F pour les ventes
au détail et les services rendus à des particuliers. Le montant
des opérations inscrites sur le livre est totalisé à la
fin du mois. "
19
Confédération de l'artisanat et des
petites entreprises du bâtiment
20
Amendement n° 367 de MM. Leylan, Laffineur et Proriol.
Voir compte-rendu des débats de la 3
ème
séance
du 15 octobre, p. 6736.
21
après exclusion des contribuables déficitaires et
des contribuables dont le taux de charge excède les taux d'abattement
prévus par le présent article.
22
Le seuil de 5 millions de francs concerne les entreprises
" dont le commerce principal est de vendre des marchandises, objets,
fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur place
ou de fournir le logement
"
; le seuil de 1,5 million de
francs s'applique "
s'il s'agit d'autres entreprises "
23
Les trois premières en avril, juillet et
octobre ; la dernière déclaration souscrite en
décembre ne couvre que les mois d'octobre et de novembre ; les
opérations de décembre ne sont régularisées qu'au
moment du dépôt de la déclaration annuelle
récapitulative annuelle
24
Le versement est en effet calculé à partir de la
déclaration trimestrielle de chiffre d'affaires auquel s'applique le
" coefficient " qui est déterminé par le rapport
existant l'année précédente entre la taxe exigible et le
chiffre d'affaires total
25
in dossier de presse de présentation du projet de loi de
finances pour 1999, rubrique " dépenses " page 19
26
Aux taux de 3,05 % pour les productions végétales
et de 4 % pour les productions animales (article 298 quater du code
général des impôts).
27
Le plus souvent, il s'agit des plus petites et des plus anciennes
exploitations.
28
Voir paragraphe II de l'article 298 bis du code
général des impôts, en particulier le 5 °.
29
Article 260 I de l'annexe II au code général des
impôts.
30
Le délai d'un mois est prévu à l'article 260
I de l'annexe II au code général des impôts, et non pas
dans le corps législatif de ce code.
31
Décision n °97-395 DC du 30 décembre 1997
32
Rappelons que le territoire français est limité
à la France métropolitaine, la Corse et les départements
d'outre-mer (DOM). Les territoires d'outre-mer (TOM) et les deux
collectivités territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Mayotte,
sont soumis à une souveraineté fiscale distincte : la France
peut ainsi conclure avec ces territoires et collectivités des
conventions fiscales bilatérales.
33
Articles 794 et 795 du code général des
impôts.
34
Article 784 A du code général des impôts.
35
En matière d'impôt sur les sociétés et
d'impôt sur le revenu, les délais de prescription sont de trois
ans.
36
Seraient concernés, selon la rédaction du
présent article, " les biens meubles et immeubles situés en
France ou hors de France, et notamment les
fonds publics
, parts
d'intérêts, créances et généralement toutes
les valeurs mobilières françaises ou étrangères de
quelque nature que ce soit ".
37
Egalement pour le 1° du même article sur le
modèle duquel a été rédigé le 3°.
38
A ce titre, on peut s'interroger sur la divergence entre cette
définition et celle retenue pour la notion de sociétés
à prépondérance immobilière à l'article 27
du présent projet de loi.
39
Il s'agit des participations supérieures à 25 %.
40
Ce taux correspond à une taxation forfaitaire à 16
% à laquelle il faut ajouter 10 % au titre des
prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.).
41
Afin de ne pas contraindre le contribuable à la cession
s'il n'a pas les liquidités nécessaires pou payer son
impôt. Articles 92 B II, 92 J,160 I bis et 150 A bis du code
général des impôts. .
42
Article 92 B decies du code général des
impôts.
43
Articles 244
bis
A à C du code
général des impôts : en particulier, l'article 244
bis
B concerne les plus-values sur les participations
substantielles ; celles-ci sont imposables même si elles sont
réalisées par une personne physique ou une société
non domiciliée fiscalement en France.
44
Paragraphe II du présent article prévoyant un
article 167 bis II du code général des impôts.
45
3
ème
alinéa du 1 bis de l'article 167 du
code général des impôts.
46
En effet, le passeport n'est plus systématiquement
nécessaire pour aller s'installer dans un autre pays et le contribuable
peut posséder un passeport antérieurement à sa
décision de transférer son domicile fiscal hors de France.
47
Rappelons qu'une déclaration rectificative peut être
souscrite par le contribuable jusqu'à l'expiration des deux premiers
mois de l'année suivant celle du départ.
48
Par le biais de personnes morales.
49
Sociétés relevant de plein droit ou sur option de
l'impôt sur les sociétés.
50
Historiquement, l'article 160 constitue la première mesure
de taxation des plus-values. Depuis, de nouveaux cas de taxation des
plus-values ont été définis et une tendance à
l'harmonisation est apparue. Désormais la taxation des plus-values de
l'article 160 ne se distingue du régime général de
taxation des plus-values que par deux traits principaux : une taxation au
premier franc et des modalités de report différentes.
51
Article 160-I du code général des impôts.
52
Ou, en cas d'acquisition à titre gratuit, leur valeur
retenue pour la détermination des droits de mutation.
53
Considérant que, passé ce délai, il y a
domiciliation réelle du contribuable à l'étranger.
54
En cette hypothèse, il s'agirait de la location d'un bien
meuble corporel soit une prestation de service ordinaire qui est soumise au
taux normal de TVA et non au taux réduit
55
100,33 francs très exactement.
56
S'agissant des abonnements au gaz, votre rapporteur n'a pas pu
obtenir d'informations en ce sens au motif que cela pourrait nuire à
" la politique commerciale " de GDF !
57
Dans le cas de l'abonnement de base (3kva) dont
bénéficient 3,4 millions d'abonnés, l'abonnement
représente 15,13% du coût moyen de la consommation ; ce taux
est de 26,30% pour les 10,2 millions d'abonnée au tarif
" 6kva " et de 35,03% pour les 2,6 millions de personnes
bénéficiant du tarif le plus élevé :
" heures creuses 9kva "
58
Figurent sur le TIPS les fournitures et appareils pris en charge
par la Sécurité sociale
59
C'est-à-dire des personnes portant une stomie soit une
"ouverture à la peau"
60
Si cet article était adopté resteraient soumis
au taux normal de TVA principalement les appareillages suivants :
l'optique médicale, les
articles pour pansement, les
matériels mis à disposition des assurés pour traitement
à domicile, les appareils de contention. Il convient par ailleurs de
préciser que les appareils auditifs sont pour plus de 95% d'entre eux
déjà assujettis au taux réduit
61
Rapport d'information de la commission des finances de
l'assemblée nationale, n°1000 (XI° législature)
62
On évalue aujourd'hui à 400 kilos par habitant la
quantité annuelle de déchets ménagers; cette
quantité a augmenté de 17,6% par rapport à 1989. Au total
toutes catégories de déchets confondues, la France en produit
plus de 600 millions de tonnes, soit 11 tonnes par habitant
63
En parallèle, des plans régionaux
d'élimination des déchets industriels spéciaux doivent
également être élaborés
64
Il s'agit du " décret emballage " qui vise
à contribuer à l'élimination des emballages, ceux-ci
représentant 40% des ordures ménagères
65
Article 2 de la loi du 13 juillet 1992
66
La difficulté de mise en place des plans
départementaux d'élimination des déchets avant la
" date butoir " du 4 février 1996 peut, par analogie, conduire
à s'interroger sur la portée réelle d'une telle
réaffirmation
67
Agence de l'environnement et de la maîtrise de
l'énergie
68
En ce cas la taxe d'enlèvement des ordures
ménagères est supprimée
69
Elle peut se traduire par l'exonération de la taxe
d'enlèvement des ordures ménagères
70
En application de l'article 260 A du code général
des impôts
71
Dans le cas contraire seule la TVA sur les investissements peut
être récupérée par l'intermédiaire du FCTVA
72
C'est une faculté et non une obligation.
73
Rapport n°413 (1997-1998) tome I page 52
74
En vertu de l'article 260 A du code général des
impôts
75
Il convient en effet de bien distinguer cette opération de
l'incinération, et de rappeler que la valorisation
énergétique figure au nombre des objectifs contenus dans la loi
du 13 juillet 1992
76
Lors de l'examen puis de l'adoption de cet amendement à
l'assemblée nationale, le gouvernement devenu favorable à cette
proposition a levé le gage
77
Dans son rapport Mme Bricq relevait que le chiffrage du
gouvernement avait souvent évolué, toujours à la
hausse !, passant de 600 à 900 millions puis au chiffre actuel
78
Toutefois, les dispositions relatives au remboursement de
crédit de taxe déductible non imputable (arts 242 OA et s. de
l'annexe II du CGI) seraient trop contraignantes pour des personnes physiques
s'agissant d'opérations portant sur des montants limités.
79
Dépenses de petite réparation
80
A noter que ce crédit d'impôt est venu en
remplacement de la réduction d'impôt au titre des
intérêts d'emprunts contractés jusqu'au 31 décembre
1997 au plus tard pour l'acquisition, la construction ou les grosses
réparations du logement (art 199 sexies).
81
Cf. commentaire de l'article 22 du présent projet de loi.
82
Extrait de l'intervention de M. Christian Sautter : "...nous nous
apprêtons..à faire savoir par écrit au commissaire
européen, M. Monti, que les services d'artisanat du bâtiment
destinés à l'amélioration des logements étaient un
domaine ultraprioritaire sur lequel nous souhaitons que la législation
communautaire soit modifiée". (JO débats Assemblée
Nationale, 3ème séance du 16 octobre 1998)
83
décision n° 95-369 DC ; J.O. p. 19099
84
Ce sont les taux de réduction applicables aux donations
réalisées par les donateurs de moins de 65 ans,
c'est-à-dire 35 % pour les donations-partages et 25 % pour les
autres donations
85
Un amendement similaire présenté par le rapporteur
général de la commission des finances de l'Assemblée
nationale, qui proposait d'étendre le taux de réduction de 50 %
à toutes les donations, indépendamment de l'âge du
donateur, a été adopté par l'Assemblée nationale en
première délibération puis supprimé par le
gouvernement en seconde délibération.
86
Il s'agit:
n des contrats non rachetables visés à l'article 885 J du code
des impôts, à savoir des rentes viagères constituées
dans le cadre d'une activité professionnelle auprès d'organismes
institutionnels moyennant le versement de primes périodiques et
régulièrement échelonnées pendant une durée
d'au moins 15 ans et dont l'entrée en jouissance est subordonnée
à la cessation de l'activité professionnelle à raison de
laquelle les primes ont été versées :
n des contrats non rachetables visés à l'article 998 du code des
impôts, c'est-à-dire des assurances de groupe souscrites par une
entreprise ou un groupe d'entreprises au profit de leurs salariés ou par
un groupement professionnel représentatif d'entreprises au profit des
salariés de celle-ci ou par une organisation représentative d'une
profession non salariée ou d'agents des collectivités publiques
au profit de ses membres ou dans le cadre de certains régimes collectifs
de retraite ;
n des contrats d'assurance groupe visés à l'article 154 bis du
code général des impôts.
87
Le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de
l'aménagement du territoire déclarait à ce sujet, devant
l'Assemblée nationale, au cours de la séance du 11 juillet 1994 :
"
Le Gouvernement propose, en ce qui concerne cette région,
d'harmoniser les règles et de revenir
au droit commun. Il ne
s'agit donc pas de prélever 120 millions pour faire un effet d'affichage
! Il s'agit de conduire une politique claire, qui doit aboutir à
supprimer la dotation globale de fonctionnement pour la région
Ile-de-France
. "
88
L'évolution des crédits de la dotation de
solidarité urbaine est retracée dans le commentaire de l'article
41 du présent projet de loi de finances.
89
Le détail des postes de dépense du FARIF figure
dans le commentaire de l'article 52 du présent projet de loi de finances
" Modification des recettes du compte d'affectation spéciale
n°902-22-fonds d'aménagement de l'Ile-de-France ".
90
Les prévisions de recettes présentées ici
sont incertaines, pour les raisons exposées dans le 2. du B. du II.
91
La modification de l'intitulé de la taxe fait l'objet de
l'article 52 du présent projet de loi de finances.
92
La rédaction actuelle est un peu différente et
prévoit que le tarif réduit s'applique aux "
locaux dont
les collectivités publiques et leurs établissements publics sans
caractère industriel et commercial, les organismes sans but lucratif
à caractère sanitaire, social, éducatif, sportif ou
culturel ou les organismes professionnels sont propriétaires et dans
lesquels ils exercent leur activité.
"
93
Le ministère de l'équipement a
précisé à votre rapporteur général que les
recettes au comptant représentaient, en 1997, 97,4% des recettes totales
encaissées sur le compte, le complément provenant des recettes
perçues par voie de rôle, après émission d'un titre
de perception, à la suite de contrôles ou de recoupements.
94
Commission d'enquête chargée d'examiner le devenir
des grands projets d'infrastructures terrestres d'aménagement du
territoire, dans une perspective de développement et d'insertion dans
l'Union européenne,
Fleuve, rail, route : pour des droits nationaux
ouverts sur l'Europe
, n° 479, 1997-1998.
95
Le port autonome de Paris gère directement 260.000
mètres-carrés de locaux de stockage. Il y a 5.000.000 de
mètres-carrés d'entrepôts à Rungis, tous de taille
supérieure au seuil d'exonération. Le seuil d'exonération
de la taxe est fixé à 500 mètres-carrés.
96
Les versements en provenance du FARIF sont inscrits en recette de
la section d'investissement du budget de la région, au chapitre 927
article 1423.
97
Entretien paru dans
Les Echos
du 5 octobre 1998.
98
Le taux de droit commun est fixé à 13,80% (article
683 du CGI) et 15,40% en incluant la taxe additionnelle départementale
(1,60%) prévue à l'article 1595 du code général des
impôts.
99
Le taux de 4,20% correspond à un taux de 2,60% (article
710 du code général des impôts) auquel s'ajoute la taxe
additionnelle départementale de 1,60%. Depuis 1991, les lois de finances
successives ont abaissé le plafond du droit départemental de 7%
en 1991 à 6,5% au 1er juin 1992, 6% au 1er juin 1993, 5,5% au 1er juin
1995 et 5% depuis le 1er juin 1996.
100
A noter qu'au 1er juin 1998, 68 départements se situent
dans cette fourchette "haute", c'est-à-dire que leur taux normal de
droits de mutation à titre onéreux pour les immeubles
d'habitation a été maintenu au taux plafond de 5%. Rappelons que
les conseils généraux peuvent modifier librement ce taux en
respectant le taux plancher de 1% et le taux plafond de 5%.
101
Ainsi, une taxe de 4,80% ne rapportera pas forcément 4,9
milliards de francs dans la mesure où elle pourrait bloquer de
nombreuses opérations.
102
Rapport de l'Assemblée Nationale n°1111, tome II.
Examen de la première partie du projet de loi de finances. M. Didier
Migaud, rapporteur général.
103
L'indice de progression de la DGD est le même que celui de
la dotation globale de fonctionnement. Il est défini par l'article L.
1613-1 du code général des collectivités territoriales
comme "
la somme du taux prévisionnel d'évolution de la
moyenne annuelle du prix de la consommation des ménages (hors tabac) de
l'année de versement et de la moitié du taux d'évolution
du produit intérieur brut en volume de l'année en cours, sous
réserve que celui-ci soit positif
".
104
En diminuant le montant de la compensation aux régions
dont les droits de mutations par habitant sont supérieurs à 59
francs, l'Assemblée nationale a, lors de l'examen du présent
article 27 en première lecture, réduit le montant des
crédits de ce chapitre de 240 millions de francs.
105
Toutefois, les droits d'enregistrement et taxes additionnelles
peuvent être restitués si l'acquéreur prend l'engagement de
bâtir dans un acte ultérieur et si la demande en est faite dans le
délai de réclamation prévu à l'article R 196, 1 du
livre des procédures fiscales (au plus tard le 31 décembre de la
deuxième année suivant le versement de l'impôt).
106
La cession de terrains à bâtir à un
organisme HLM ou à une personne physique ou morale (notamment
sociétés d'économie mixte) bénéficiaire
d'une aide d'Etat (prêts locatifs aidés très sociaux et
prêts locatifs aidés attribués dans le cadre
d'opérations expérimentales) est passible d'un taux réduit
de TVA à 5,5%. Dans les départements d'outre-mer, le taux
réduit applicable est de 2,1%.
107
Le droit supplémentaire de 6% sera remplacé par un
droit de 1% afin de maintenir un lien de proportion avec les droits de mutation
( article 27 du projet de loi de finances)
108
Lettre de M. Christian Sautter, secrétaire d'Etat au
budget en date du 30 octobre 1998.
109
Question orale de M. Jean Arthuis. SENAT, jeudi 29 octobre 1998.
110
Décision n° 97-395 du 30 décembre 1997
111
Rapport AN n° 1111 sur le projet de loi de finances
pour 1999, p. 554.
112
Op. cit. p. 556.
113
Le fonds d'établissement prévu par l'article R.
322-44 du code des assurances doit être au moins égal
à :
- 2 500 000 francs pour pratiquer des opérations
d'assurance de responsabilité civile, crédit, caution, vie et
capitalisation ainsi que des opérations de réassurance;
- 1 500 000 francs pour les opérations dans d'autres branches.
114
En vertu des 3
èmes
directives
européennes, la marge de solvabilité minimale est de 16 %
des cotisations en assurances de dommages (ou 23 % des sinistres moyens
des trois derniers exercices si ce montant est plus élevé) et de
4 % des provisions mathématiques en assurance vie et capitalisation
(1 % pour les contrats en unités de compte). Cette marge doit
être constituée des fonds propres et des plus-values latentes.
115
Il est notamment reproché à la valeur
ajoutée de n'être pas localisable au niveau de
l'établissement et par conséquent, de ne pas pouvoir être
imposée à un échelon local, d'être variable dans le
temps, ce qui poserait des problèmes de prévisibilité aux
collectivités locales et, surtout, d'être plus fortement
chargée en salaires que la base actuelle de taxe professionnelle, ce qui
renchérirait le coût du travail. Son calcul serait en outre
délicat pour les activités immatérielles de services.
116
En vertu de l'article 1469 du CGI, les biens donnés
en location sont imposés au nom du locataire lorsque la durée de
location excède six mois.
117
Rapport sur l'abaissement du taux de plafonnement de la taxe
professionnelle en fonction de la valeur ajoutée compensé par un
relèvement à due concurrence de la cotisation minimale de taxe
professionnelle en fonction de la valeur ajoutée.
118
Établissements fonciers visés à l'article
L. 324-1 du code de l'urbanisme, établissement public
d'aménagement de la Basse-Seine, établissement public de la
métropole lorraine, établissement public foncier du
Nord-Pas-de-Calais, établissement public d'aménagement de la
Guyane, agences pour la mise en valeur des espaces urbains de la zone dite des
50 pas géométriques en Guadeloupe et en Martinique.
119
Il est ainsi reproché à la taxe professionnelle de
constituer un frein à l'embauche dans la mesure où elle est
assise sur la masse salariale.
120
Rapport n° 1111 de M. Didier Migaud, p. 580.
121
La région Ile-de-France perçoit encore une DGF,
mais celle-ci disparaîtra en 2002, conformément aux dispositions
de l'article 73 de la loi d'orientation pour l'aménagement et le
développement du territoire du 4 février 1995. Les raisons de la
disparition de la DGF de l'Ile-de-France sont exposées dans le
commentaire de l'article 26 du présent projet de loi de finances.
122
Pour mémoire, le montant de la DCTP inscrit dans le
projet de loi de finances pour 1999 s'établit à 12 milliards de
francs et celui du FNPTP à 3,3 milliards de francs.
123
Les établissements concernés sont les
établissements publics fonciers visés à l'article L. 324-1
du code de l'urbanisme, l'établissement public d'aménagement de
la Basse-Seine, l'établissement public de la métropole lorraine,
l'établissement public foncier du Nord-Pas-de-Calais,
l'établissement public d'aménagement de la Guyane et les agences
pour la mise en valeur des espaces urbains de la zone dite des cinquante pas
géométriques en Guadeloupe et en Martinique.
124
Décision n° 91-298 DC du 24 juillet 1991.
125
Groupe de travail n° 6 sur les politiques de
développement régional (DT/REG(97)10),
Les politiques
régionales dans les années 90 : réorientation vers une
recherche de la compétitivité et des partenariats avec les
niveaux infrarégionaux,
16-17 décembre 1997.
126
Les communes actuellement écrêtées dans
lesquelles sont installées des entreprises
de main d'oeuvre
ayant
des bases d'impositions deux fois supérieures à la moyenne
nationale devraient moins souffrir de l'abaissement du seuil
d'écrêtement car la suppression de la part salaire permettra, dans
bien des cas, à ces entreprises de passer sous le seuil
d'écrêtement.
127
En particulier, OCDE (1993a), OCDE (1994).
128
OCDE, " Stratégies de mise en oeuvre des
écotaxes ", 1996.
129
Commission des finances de l'Assemblée nationale,
" Pour un développement durable : une fiscalité au
service de l'environnement ", n° 1000, 23 juin 1998.
130
Il s'agit des sites pollués n'ayant plus de
propriétaire identifié clairement.
131
L'objectif du Gouvernement est de déconnecter peu à
peu le rendement de l'instrument fiscal du montant des ressources
nécessaires à la réparation des dommages.
132
Loi n° 75-663 du 15 juillet 1975 modifiée relative
à l'élimination des déchets et à la
récupération des matériaux et loi n° 92-1444 du 31
décembre 1992 modifiée relative à la lutte contre le bruit.
133
Pour 1999, la relance de la maîtrise de l'énergie
et du développement des énergies renouvelables constitue, avec la
lutte contre la pollution de l'air et la réorientation de la politique
des déchets, l'une des trois grandes priorités de l'ADEME.
134
Actuellement, la taxe parafiscale sur les huiles de base est
déjà collectée par la direction générale des
douanes et droits indirects.
135
Il s'agirait selon les termes de l'article d'une
" habilitation ".
136
Cette solution est garante d'une réaffectation totale du
produit de la part de la TGAP assise sur les activités polluantes de
l'eau, à la filière concernée.
137
Dominique Bureau et Jean-Charles Hourcade, " Les dividendes
économiques d'une réforme fiscale écologique ", dans
l'ouvrage du Conseil d'analyse économique, " Fiscalité de
l'environnement ", La Documentation française, 1998.
138
La durée de leur perception est toutefois limitée
à cinq ans.
139
Aux termes de l'article 4 de l'ordonnance n° 59-2 du 2
janvier 1959 portant loi organique relative aux lois de finances, " Les
taxes parafiscales perçues dans un intérêt
économique ou social au profit d'une personne morale de droit public ou
privé autre que l'Etat, les collectivités territoriales et leurs
établissements publics administratifs, sont établies par
décret en Conseil d'Etat, pris sur le rapport du ministre des finances
et du ministre intéressé.
La perception de ces taxes
au-delà du 31 décembre de l'année de leur
établissement doit être autorisée chaque année par
une loi de finances
" (Etat E annexé à la loi de
finances).
140
Article 4 de l'ordonnance de 1959 précitée.
141
Commission des finances du Sénat, Rapport de M. Philippe
Adnot sur les crédits de l'Environnement (projet de loi de finances pour
1998, n° 85, 20 novembre 1997).
142
Le montant des redevances atteint 9,877 milliards de francs en
1997.
143
Loi n° 96-1236 sur l'air et l'utilisation rationnelle de
l'énergie du 30 décembre 1996.
144
Instruction fiscale du 20 avril 1998.
145
Rapport d'information n° 1000, Commission des finances,
Assemblée nationale, 23 juin 1998.
146
" La politique énergétique de la
France : passion ou raison ? ", rapport du Sénat, n°
439, 20 mai 1998.
147
En première lecture à l'Assemblée
nationale, Mme Bricq a présenté un amendement visant à
porter à 50 % cette exonération pour les véhicules GPL -
essence ; cet amendement a été voté. En seconde
délibération, le Gouvernement, estimant que les aides existantes
pour les entreprises qui achètent ces véhicules étaient
suffisantes, a présenté un amendement de suppression qui a
été voté.
148
Article 69 du présent projet de loi de finances.
149
Décret n° 82-67 du 20 janvier 1982 codifié
à l'article 331-0 D de l'annexe III du code général des
impôts. Un taux maximum de 5,50 % est fixé par le décret en
Conseil d'Etat n° 77-631 du 17 juin 1977 codifié à
l'article 319 de l'annexe II du code général des impôts.
150
Article 20 de la loi de finances rectificative pour 1988 et
article 30 de la loi de finances rectificative pour 1990.
151
Article 25 de la loi de finances pour 1985.
152
Article 26 de la loi de finances pour 1994.
153
Sur les 43 millions de francs produits par cette taxe en 1997,
31 millions de francs étaient imputables à Elf Aquitaine et 12
millions de francs à Esso.
154
Aéroports de Paris
155
Cette assertion totalement fondée pour ce qui concerne
les dépenses de sûreté l'est moins pour ce qui concerne les
dépenses de lutte contre l'incendie qui sont, dans le cas
général, assumées par les collectivités locales.
156
Fonds commun de réserve et de garantie (FCRG) et fonds
de solidarité et de modernisation du réseau (FSM).
157
Cette loi disposait que le fonds commun de réserve et de
garantie (FCRG) serait constitué, notamment, à partir d'une
dotation du FRGCE.
158
Ils sont également assujettis à des redevances
communale et départementale qui relèvent des articles 1519 et
1587 du CGI.
159
Voir compte-rendu des débats de l'Assemblée
nationale du 17 octobre 1998, p. 6962.
160
En 1992, Saint-Pierre-et-Miquelon s'est vu
déposséder, par un jugement du tribunal arbitral de New-York,
d'une très grande partie de sa zone économique exclusive, et a
été la victime d'un moratoire sur la pêche à la
morue décidé unilatéralement par le Canada. Voir rapport
d'information du Sénat n° 507.
161
Loi portant dispositions diverses relatives aux
départements d'outre-mer, aux territoires d'outre-mer et aux
collectivités territoriales de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon.
162
Prévision pour 1999 de l'évolution des prix
à la consommation hors tabac (moyenne annuelle).
163
A l'exception des huiles d'animaux marins dont le commerce et
l'utilisation sont soumis aux règles internationales ou nationales
relatives aux espèces protégées.
164
Il s'agit donc des huiles d'animaux marins dont le commerce et
l'utilisation sont soumis aux règles internationales ou nationales
relatives aux espèces protégées.
165
Hors restitutions de TVA.
166
A noter que les précédents
prélèvements ne prévoyaient pas ce plafonnement si bien
qu'en raison d'une amélioration de la trésorerie de l'UESL, la
contribution pour 1998, qui devait s'élever à 7 milliards de
francs, sera plus proche de 7,4 milliards de francs. Le
prélèvement prévu pour 1998 était en effet le
même que celui prévu pour 1997, soit 50 % des ressources à
long terme perçues au cours de l'exercice précédent.
167
63% à structure constante, c'est-à-dire hors
compensations liées aux mesures fiscales du présent projet de loi
de finances relatives à la la taxe professionnelle et aux droits de
mutation à titre onéreux.
168
Notre collègue Michel Mercier analyse plus en
détail l'opération de "recalage" de la DGF dans son rapport
spécial consacré aux crédits de la décentralisation.
169
Le montant de la variable d'ajustement est également
tributaire des concours exceptionnels à certaines dotations. Par
exemple, le fonds national de péréquation de la taxe
professionnelle bénéficie chaque année de l'
" excédent " de fiscalité de France
Télécom. En 1999, la dotation générale de
décentralisation bénéficiera de 3 milliards de francs au
titre de l'extension de la taxe à l'essieu et du transfert aux
régions des compétences en matière de formation
préqualifiante.
170
Comme on le verra dans le II., ces taux sont très
insuffisants.
171
Ces exonérations correspondent au plafonnement des taux
communaux de la taxe professionnelle, à la réduction de 20
à 18% de la fraction imposable des salaires et à l'abattement
général de 16% sur les bases de taxe professionnelle.
172
Le projet de loi de finances pour 1999 prévoyait que la
limitation de la baisse de DCTP pour certaines collectivités serait
limitée aux deux tiers de la baisse moyenne. Le texte de l'article a
été modifié en faveur des collectivités
bénéficiaires de la limitation, à la suite de l'adoption
en première lecture d'un amendement présenté par le
rapporteur général de la commission des finances de
l'Assemblée nationale.
173
Les bourgs-centres ne figuraient pas dans le texte du projet de
loi de finances. Ils ont été inclus dans le dispositif à
la suite de l'adoption par l'Assemblée nationale d'un amendement
présenté par le président de la commission des finances.
174
D'ailleurs, la répartition de l'enveloppe des
crédits de la DSU entre les communes métropolitaines s'effectue
après prélèvement d'une quote-part réservée
aux départements et territoires d'outre-mer, dont le montant
s'établit à 87 millions de francs en 1998, pour une enveloppe
totale de 2.274 millions de francs. Les crédits mis en
répartition entre les communes métropolitaines
s'élèvent, eux, à 2.188 millions de francs en 1998.
175
Une fraction de la DCTP ne fait pas partie de l'enveloppe
normée : celle qui compense les pertes de recettes liées à
la réduction pour embauche et investissement accordée aux
entreprises.
176
Les éléments de ce chapitre reprennent les
arguments développés par votre rapporteur général
dans le tome 1 de son rapport sur le projet de loi de finances pour 1999.
177
Joël Bourdin note dans son rapport que
"
l'année 1997 a vu la plus faible évolution globale des
taux d'imposition depuis le début des années quatre-vingt : +
1,3% en moyenne. La modération a été
générale pour tous les niveaux de collectivités.
"
178
Le montant des dotations sous enveloppe s'établissaient
à 157,7 milliards de francs en 1997 et le gouvernement prévoit
163,8 milliards de francs en 1999. Sachant que l'évolution des prix (+
1,3%) conduit à une progression d'environ 2 milliards de francs, la
différence, soit 4,1 milliards, est due à la prise en compte de
la croissance.
179
Résumé publié dans le numéro de juin
1998 de
La revue du Trésor
, P. 322.
180
Il ajoute qu' "
on observe un effet stimulant analogue
de l'investissement des administrations locales sur la productivité et
l'emploi du secteur privé. Il y a là une manifestation
significative de ce qu'on appelle la `croissance endogène'
".
181
Le commentaire de l'article 41 du présent projet de loi
de finances est consacré à la DSU.
182
Sont assujettis à la cotisation de
péréquation les établissements installés dans les
communes où le taux global de la taxe professionnelle est
inférieur au taux global moyen constaté l'année
précédente.
183
La loi du 2 juillet 1990 relative au service public des postes
et télécommunications prévoit que le FNPTP
bénéficie également de l' " excédent " de
fiscalité de France Télécom.
184
Pour mémoire, le produit du fonds national de
péréquation est réparti entre les communes de
métropole dont le potentiel fiscal est inférieur de 5% au
potentiel fiscal moyen par habitant de l'ensemble des communes appartenant au
même groupe démographique, et celles dont l'effort fiscal est
supérieur à l'effort fiscal moyen des communes appartenant au
même groupe démographique.
185
De plus, le gouvernement ne peut pas réduire le montant
de son concours au FNPTP d'une année sur l'autre puisque celui-ci
évolue comme les recettes fiscales de l'Etat (qui, sauf en cas de
récession, augmentent d'une année sur l'autre). La majoration de
la cotisation de péréquation entraînera donc
nécessairement une augmentation des crédits du FNPTP.
186
Votre rapporteur général indique dans son
commentaire de l'article 40 du présent projet de loi de finances que la
mise en place du mécanisme péréquateur que constitue la
baisse modulée de la DCTP achève de détourner cette
dotation de son objectif d'origine : la compensation aux collectivités
d'abattement et d'exonérations de taxe professionnelle consentis par
l'Etat aux entreprises.
187
Question n° 7691 du 15 décembre 1997, réponse
parue au JO du 6 juillet 1998.
188
le logement social comprend : les logements locatifs appartenant
aux organismes HLM, aux sociétés d'économie mixte locales
(SEM) et aux sociétés à participation majoritaire de la
Caisse des dépôts et consignations ; les logements appartenant aux
houillères de bassins, à l'entreprise minière et chimiques
ainsi qu'à leurs filiales, aux sociétés à
participation majoritaire des Charbonnages de France ; les logements locatifs
appartenant aux personnes ayant bénéficié de prêts
spéciaux consentis par le Crédit foncier de France et constituant
sur le territoire d'une commune un ensemble d'au moins 2.000 logements. Les
logements d'étudiants ne sont pas compris dans la définition du
logement social.
189
Le régime des communes de plus de 10.000 habitants est
légèrement différent de celui des communes de 5.000
à 9.999 habitants. Les communes de moins de 5.000 habitants ne sont pas
éligibles à la DSU.
190
Les données du tableau ne concernent que les communes de
plus de 10.000 habitants.
191
Le périmètre de l'enveloppe normée est
décrit dans le commentaire de l'article 40 du présent projet de
loi de finances.
192
Les raisons de la suppression de la DGF d'Ile-de-France sont
exposées dans le commentaire de l'article 26 du présent projet de
loi de finances.
193
En 1995, les 120 millions de francs ont été
répartis entre les seules DSU et DSR, qui ont reçu 60 millions de
francs chacune.
194
Par le passé, les modifications de critères ont
parfois été, en partie, motivées par la volonté
d'accroître le montant de la DSU.
195
Selon le rapport général de la commission des
finances de l'Assemblée nationale (p. 618), "
l'abattement
appliqué sur la fraction imposable des salaires aura pour
conséquence de limiter la progression globale des bases d'imposition et,
par suite, de restreindre le montant de la REI et celui de la compensation
correspondante. Cette économie est estimée à un milliard
de francs. Cependant, de façon informelle, 500 millions de francs sont
affectés à la majoration de la dotation de solidarité
urbaine
".
196
Amendement n°II-140 présenté par MM. , Belot,
Mercier, Adnot, Arzel, Barnier, Blaizot, Bonnet, Borotra, Demilly, Doublet,
Dufaut, Faure, Gouteyron, Hérisson, Hoeffel, Lesbros, Marini, Oudin,
Raffarin et Vasselle.