F. INTEGRATION
Les crédits consacrés à
l'intégration s'élèvent pour 1998 à
434,4
millions de francs
, en diminution de - 0,2% par rapport à 1997. Ils
représentent à peine 0,6% du budget de la Santé, la
Solidarité et la Ville.
Les crédits consacrés aux
interventions en matière de
populations et de migrations
(article 47-81 nouveau, articles 20 et 30)
sont en diminution de - 1,5% par rapport à 1997, pour s'établir
à 59 millions de francs. Ils sont destinés principalement au
financement des contrats d'agglomération conclus entre l'Etat et les
communes pour les programmes locaux d'insertion des immigrés, à
la coordination du réseau national d'accueil des réfugiés,
à l'accompagnement social dans les centres de rétention, et aux
actions de formation linguistique et professionnelle des réfugiés.
Les crédits consacrés aux
allocations d'attente pour les
réfugiés et demandeurs d'asile
(article 47-81 nouveau,
article 40) diminuent de 32 millions de francs en 1997 à 18 millions de
francs pour 1998. Toutefois, l'essentiel de cette baisse correspond en fait
à un transfert de charges vers le Fonds d'action social pour les
travailleurs immigrés (FAS).
L'essentiel du nouvel agrégat "Intégration" est constitué
par les crédits consacrés aux
centres d'hébergement et
de réadaptation sociale pour les réfugiés
(chapitre
46-23, article 21), dont la dotation augmente de 2,6% en 1998, pour atteindre
294,7 millions de francs. Une mesure nouvelle de 5,5 millions de francs est
prévue pour la création de 100 places supplémentaires.
G. VILLE ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL URBAIN
Les crédits consacrés à la ville et au
développement social urbain s'élèvent pour 1998 à
753,8 millions de francs
en crédits de paiement,
en diminution
de -11,8%
par rapport au budget voté de 1997. Ils
représentent 1% du budget de la Santé, de la Solidarité et
de la Ville.
Ces crédits sont par ailleurs présentés par M. Philippe
Marini dans son rapport spécial sur le budget de la Ville.
D'après le "jaune" correspondant, ils constituent 7% seulement des
crédits budgétaires consacrés à la politique de la
ville, et 4,6% de l 'effort financier total en faveur de cette politique.