C. LES MOYENS AFFECTÉS À LA SURVEILLANCE DES ÉLÈVES
Enfin, la prévention de la violence passe
également par l'amélioration de la surveillance dans les
établissements scolaires.
Dans l'enseignement préélémentaire et
élémentaire, la surveillance des élèves pendant
l'horaire scolaire fait partie des obligations de service des enseignants. Elle
est donc normalement assumée par eux. Il n'existe pas de personnel
spécialisé pour assurer cette tâche.
La mise en place de services de garde d'enfants hors du temps scolaire
(garderies, études, cantines, activités périscolaires et
postscolaires) ne relève pas du ministère de l'éducation
nationale, mais le plus souvent des collectivités territoriales ou des
associations type loi de 1901. Il incombe à ces organisateurs d'assurer
le recrutement et la rémunération des personnels de surveillance.
Il est précisé cependant qu'une indemnité pour
activités péri-éducatives peut être versée
aux enseignants du premier degré qui assurent l'accueil et l'encadrement
des élèves en dehors des heures de cours.
Dans le second degré, la
création de 853 emplois
de
maîtres d'internat et de surveillants d'externat (MI-SE) entre 1989
à 1993, ainsi que les 115 ouvertures de postes au titre des mesures
d'urgence prises en 1994, ont permis d'améliorer sensiblement
l'encadrement des élèves.
Les effectifs de MI-SE ont évolué comme suit :