2. Les déterminants de santé
Si l'on excepte les subventions accordées aux opérateurs, la principale dépense de l'action n° 2 « Déterminants de santé » est constituée par la lutte contre le tabac, l'alcool et les drogues (hors plan cancer), dans le cadre du plan de lutte contre les drogues illicites, le tabac et l'alcool 2004-2008 et du plan de prise en charge et de prévention des addictions 2007-2011.
Ces crédits seraient ainsi répartis :
- 2,04 millions d'euros au titre de la lutte contre l'alcoolisme, 80 % des dépenses étant menées à l'échelon déconcentré ;
- 907.004 euros au titre de la lutte contre le tabagisme, 60 % de ces dépenses servant à la mise en place d'actions locales ;
- 10,76 millions d'euros au titre de la prévention et la prise en charge des toxicomanes ainsi que d'actions transversales de lutte contre les addictions.
Votre rapporteur a déjà souligné l'incohérence qu'il peut y avoir à placer ces crédits au sein de ce programme, alors même qu'existe un programme « Drogue et toxicomanie ». Il ne peut que réitérer ce jugement alors que la diminution des crédits de ce dernier programme conduit à s'interroger sur son maintien. Une clarification de la structure de la mission « Santé » paraît devoir être recherchée à l'avenir.
Parmi les autres crédits de cette action, 2,5 millions d'euros sont consacrés à la lutte contre les traumatismes par accidents et violences, 3 millions d'euros à la mise en oeuvre du programme national nutrition santé et 1,74 million d'euros à celle du plan santé-environnement.
Votre rapporteur spécial est circonspect quant à l'utilité de certains crédits inscrits dans ce cadre , notamment les 280.000 euros prévus pour la création d'un observatoire de la qualité alimentaire, alors qu'existe aujourd'hui un conseil national de l'alimentation dont les missions paraissent très proches de celles de cette nouvelle structure. Il en va de même pour les 220.000 euros prévus pour financer des actions comme la « Semaine du Son ».
3. Les pathologies à forte morbidité/mortalité
L'action n° 3 « Pathologies à forte morbidité/mortalité » concentre l'essentiel des crédits du programme (220,5 millions d'euros).
Si l'on excepte les crédits dévolus aux opérateurs, les principales actions menées sont les suivantes :
On note une diminution des crédits consacrés à la lutte contre le cancer et, a contrario , une augmentation des crédits prévus pour la lutte contre le VIH et en faveur de la santé mentale et de la prévention du suicide.