2. Le poids important de la correction britannique
La France demeure le premier contributeur à la correction britannique avec 1,43 milliard d'euros au titre du budget 2006 et un montant prévisionnel de 1,4 milliard d'euros en 2007 , alors que sa participation était en moyenne de 0,8 milliard d'euros sur la période 1995-2002. Les accords de Berlin de mars 1999, qui ont abouti à la mise en place d'un « rabais sur le rabais » au profit de quatre Etats membres 11 ( * ) , ont mécaniquement relevé la quote-part de la France dans la correction, qui atteint 26,6 % en 2007 et près de 8 % de la contribution française au budget de l'Union.
Montant de la correction britannique et coût pour la France depuis 1986
( en milliards d'euros )
Source : « jaune » annexé au projet de loi de finances pour 2007
* 11 La participation à la correction britannique de l'Allemagne, des Pays-Bas, de la Suède et de l'Autriche est ainsi réduite au quart du montant normal.