3. Tenir compte de la structure des économies des futurs États membres
En tout état de cause, les règles actuelles du pacte de stabilité sont inadaptées à la politique économique que doivent mener les futurs États membres d'Europe centrale et orientale. Leurs économies sont caractérisées par un faible niveau d'endettement par rapport au produit intérieur brut, et par des besoins en investissements publics très importants.
Dans ces conditions, il serait logique de les autoriser à dégager un besoin de financement supérieur au seuil de 3 % du PIB, à la condition évidemment que l'endettement supplémentaire qui en résulterait soit effectivement consacré au financement d'investissements. On en revient à la règle d'or ... Au surplus, ne pas ajuster le pacte pour tenir compte des spécificités économiques des nouveaux pays adhérents reviendrait à les écarter indéfiniment de la zone euro, ce qui remettrait en question l'équilibre institutionnel de l'Union.