III. L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE PRIVÉ
Comme
votre rapporteur a déjà pu l'analyser, les crédits
dévolus à l'enseignement agricole et à la recherche sont
en augmentation en 2002 de 2,2 % et s'élèvent à 1,17
milliard d'euros.
Votre rapporteur souhaite toutefois souligner que cette augmentation des
crédits concerne prioritairement l'enseignement agricole public puisque
les crédits dévolus à l'enseignement privé
n'augmentent eux que de 1,3 %, c'est-à-dire près de deux
fois moins que l'ensemble des crédits de cet agrégat.
En outre, votre rapporteur spécial souhaiterait ici apporter un
éclairage particulier sur la situation des maisons familiales rurales
qui constituent un des instruments de l'enseignement agricole tel que
défini par les grandes lois de 1984. A cet égard, il
s'étonne de ce que le décret de revalorisation de la subvention
forfaitaire à l'élève versée aux maisons familiales
rurales pour 2001 ne soit toujours pas paru. En outre, le montant des
crédits prévus dans le budget 2002 ne devrait pas permettre non
plus une application de cette revalorisation en 2002.
Il semble également que le montant alloué pour 2002 à
l'attribution de bourses aux élèves de l'enseignement agricole
soit nettement insuffisant. Il fait l'objet d'une reconduction à
l'identique par rapport à 2001, ce qui est particulièrement
préoccupant surtout pour les élèves de l'enseignement
privé pour la plupart internes. En outre, le ministère de
l'éducation nationale a annoncé cette année la mise en
place d'une aide de 1.500 francs (228,7 euros) par élève boursier
interne. Cette mesure devrait s'appliquer à l'enseignement agricole ce
qui représenterait un coût supplémentaires de 7,62 millions
d'euros (50 millions de francs). Le ministère de l'agriculture a-t-il
prévu les crédits nécessaires à cette
évolution dans son projet de budget pour 2002 ?