2. La nécessaire élimination des zones blanches de téléphonie mobile
Le plan de couverture des « zones blanches » a identifié 3.072 communes en 2003. Le programme engagé s'est décomposé en une phase I (52 % des sites concernés), caractérisée par un financement de la part des pouvoirs publics pour ce qui concerne les infrastructures, et une phase II (48 % des sites) pour laquelle le financement relève intégralement des opérateurs (infrastructures et équipements actifs).
Selon les informations communiquées par le Gouvernement, l'Etat affecte à la résorption des zones blanches un montant de 44 millions d'euros, auxquels il faut ajouter environ 20 millions d'euros en récupération de TVA. L'effort des collectivités locales est du même ordre. Le coût pour les opérateurs est d'environ 150 millions d'euros, sans compter les montants engagés pour la couverture des axes de transport prioritaires.
L'objectif d'une couverture totale des communes à la fin 2007 a dû être repoussé. Au 30 juin 2008, il restait environ 300 communes non couvertes, selon le Gouvernement . Par ailleurs, un nouveau recensement a dénombré 364 nouvelles communes se trouvant en zone blanche .
Ce « retard inacceptable » a été reconnu par M. Hubert Falco, qui a réuni le 10 septembre 2008 les opérateurs et les collectivités. Il a présenté un plan visant à résorber les dernières zones blanches d'ici à 2010 .
Ce plan ne concerne toutefois que la téléphonie mobile « de deuxième génération », tandis que se déploie en parallèle la téléphonie mobile 3G. Celle-ci est aujourd'hui accessible à 70 % de la population mais seulement sur la moitié du territoire.