c) Des moyens très réduits pour les autres pathologies
Enfin, les autres plans rattachés à l'action « pathologies à forte morbidité/mortalité » se partageront 1,16 million d'euros : 290.000 euros pour l'information du public et des professionnels de santé sur les maladies cardio-vasculaires (mort subite et AVC), 608.000 euros pour soutenir les structures associées à la mise en oeuvre du plan « maladies rares », 246.000 euros au profit de la promotion de la santé bucco-dentaire, notamment le lancement d'une étude sur la santé bucco-dentaire des détenus et le financement d'actions de prévention, et 19.000 euros pour le soutien aux associations qui travaillent sur le thème de l'ostéoporose.
Cette somme paraît très insuffisante à votre commission comparée à l'ensemble des mesures à mettre en oeuvre dans le cadre de ces programmes, notamment pour ce qui concerne les 7.000 maladies rares , dont l'étude, le dépistage et la prise en charge méritent d'être améliorés, et les maladies cardio-vasculaires, qui sont à l'origine de 180.000 décès par an. Une fois de plus, c'est à l'assurance maladie, via le fonds national de prévention, d'éducation et d'informations sanitaires (FNPEIS), que revient l'essentiel de la charge financière des actions décidées par le Gouvernement.