3. L'activité du commerce et de la réparation automobile
Si elle ne retrouve certes pas les taux des années 1998 (+ 10,1 %) et 1999 (+ 18,5 %), l'évolution du chiffre d'affaires en volume du commerce et de la réparation automobile a toutefois connu en 2001 une embellie (+ 5,2 %) par rapport à 2000 (+ 3,7 %), pour atteindre 173 milliards d'euros. Comme toujours, c'est le commerce de véhicules automobiles qui a imprimé le mouvement (+ 6,9 %), en particulier grâce à la vente de véhicules neufs (+ 9,4 %). Pour la première fois depuis plusieurs années, le commerce de détail de carburants a bénéficié d'une progression (+ 2,4 %), légèrement supérieure à celles du commerce de détail d'équipements automobiles , qui regroupe le commerce des pièces détachées et les centres de pose (+ 2,0 %), et du commerce et de la réparation de motocycles (+ 1,9 %). Enfin, les taux de croissance respectifs des activités d' entretien et de réparation de véhicules automobiles et de commerce de gros d'équipements automobiles ont poursuivi la baisse tendancielle observée ces dernières années, le premier stagnant (+ 0,2 %) et le second connaissant même pour la première fois une évolution négative bien inquiétante (- 2,2 %).
Dans ce secteur, le nombre de créations d'entreprises a diminué de 3,3 %, passant de 6.557 à 6.339, de même que celui des défaillances (- 4,6 %), à hauteur de 1.520. Dans un cas comme dans l'autre, les taux sont ainsi environ deux fois moindres qu'en 2000. Exactement comme dans le commerce de gros, l' emploi salarié a stagné dans le commerce et la réparation automobile (+ 0,3 %, soit 1.300 employés pour un total de 423.000 salariés), après les forts recrutements nets des années 1999 et 2000 (21.200 salariés sur la période), l' emploi non salarié ayant quant à lui légèrement régressé (- 0,2 %, pour 50.500 personnes environ).
Si le CA en valeur du commerce et de la réparation automobile a progressé au premier trimestre 2002, il a en revanche reculé en avril. Une pause des défaillances d'entreprises a cependant été constatée sur la période, et quelque 3.400 emplois salariés nouveaux ont été créés.
ÉVOLUTION DES PARTS DE MARCHÉ SELON LES TYPES DE COMMERCE
Formes de vente |
1995 |
2001 |
Ä |
Alimentation spécialisée, artisanat commercial, petites surfaces alimentaires |
11,5 |
10,1 |
- 12,2 % |
Grandes surfaces d'alimentation générale |
33,0 |
34,5 |
+ 4,5 % |
Supermarchés |
13,8 |
14,5 |
+ 5,1 % |
Magasins populaires |
0,6 |
0,8 |
+ 33,3 % |
Hypermarchés |
18,7 |
19,3 |
+ 3,2 % |
Grands magasins et autres magasins non alimentaires non spécialisés |
1,4 |
1,3 |
- 7,1 % |
Pharmacies et commerces d'articles médicaux et orthopédiques |
6,0 |
6,0 |
- |
Magasins non alimentaires spécialisés (hors pharmacies) |
27,3 |
27,0 |
- 1,1 % |
Commerce hors magasin |
4,6 |
4,2 |
- 8,7 % |
Vente par correspondance |
2,2 |
2,1 |
- 4,5 % |
Autres |
2,4 |
2,1 |
- 12,5 % |
Réparation d'articles personnels et domestiques |
0,7 |
0,5 |
- 28,6 % |
Ensemble du commerce de détail et de l'artisanat à caractère commercial |
84,4 |
83,6 |
- 1,0 % |
Vente au détail du commerce automobile |
9,8 |
10,6 |
+ 8,2 % |
Autres ventes au détail |
5,8 |
5,8 |
- |
Ensemble des ventes au détail et réparations (en milliards d'euros TTC) |
345 |
418 |
+ 21,2 % |
Hors véhicules automobiles Source : INSEE - Comptes du commerce