Question de M. HUGONET Jean-Raymond (Essonne - Les Républicains-A) publiée le 24/04/2025

M. Jean-Raymond Hugonet attire l'attention de Mme la ministre d'État, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la fermeture des classes dans les écoles du premier degré.
Chaque année, les mesures de carte scolaire apportent leur lot d'angoisse pour les maires, les parents d'élèves et les enseignants.
C'est le cas par exemple, de la commune de Courson-Monteloup dans le département de l'Essonne. Ce village de 577 habitants possède une école primaire de 52 élèves, structurée en trois classes : une classe de 19 élèves de la petite section à la grande section, une classe de 16 élèves du cours Préparatoire (CP) au cours élémentaire 1ère année (CE1) et enfin une classe de 17 élèves du cours élémentaire 2ème année (CE2) au cours moyen 2ème année (CM2).
Aussi, à la suite de la définition de la carte scolaire, les services de l'éducation nationale en Essonne viennent de confirmer la fermeture d'une classe à partir de septembre 2025.
Outre que les projections pour la rentrée scolaire de l'année 2025-2026 prévoient un effectif total de 50 élèves, l'école présente des situations particulières qui nécessitent des prises en charge adaptées.
D'une part, le réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) intervient sur l'école une fois par semaine pour des élèves en grande section et deux élèves en CP.
D'autre part, 2 élèves ont été signalés au médecin scolaire pour un suivi suite aux évaluations nationales.
Par ailleurs, 8 programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE) sont mis en place dans l'école ainsi qu'un plan d'accompagnement personnalisé.
En outre, un redoublement en CM2 est prévu à la rentrée prochaine.
Enfin, un élève est porteur d'un handicap, reconnu par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) avec une accompagnante des élèves en situation de handicap (AESH) individualisée. L'AESH n'est malheureusement pas présente dans l'école faute de recrutement.

Comme dans la majorité des cas pour des petites structures rurales, les réalités du terrain sont souvent très éloignées des projections administratives. Ainsi, les enfants ne sont pas seulement des nombres d'un tableur.
Si les élus locaux ont bien conscience des difficultés de moyens rencontrées par l'éducation nationale, ces situations, au moment de chaque rentrée scolaire, n'en deviennent que trop récurrentes. Elles sont, de plus, parfaitement contraires aux déclarations et aux engagements du chef de l'État concernant l'éducation.
Aussi, pour l'ensemble de ces raisons, il lui demande quelles mesures pourrait-elle prendre afin de considérer les situations particulières des élèves et ainsi respecter ses engagements pris devant les parlementaires lorsqu'elle exprimait son ambition d'élever le niveau des élèves et de garantir une réelle égalité des chances.

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En attente de réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

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