Question de M. RUELLE Jean-Luc (Français établis hors de France - Les Républicains-R) publiée le 10/04/2025

M. Jean-Luc Ruelle attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre d'État, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la baisse significative du budget de son ministère. La loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 a acté une diminution de 15 % de ce budget passant de 31,5 milliards d'euros en 2024 à 26,7 milliards d'euros en 2025 alors même que la population étudiante continue d'augmenter. Cette réduction budgétaire, décidée dans un contexte de rationalisation des dépenses publiques, suscite de vives inquiétudes au sein de la communauté universitaire ainsi que parmi les jeunes bacheliers et leur famille. La mise en oeuvre de ce budget risque de se traduire concrètement par une augmentation des frais d'inscription dans les universités publiques et par une réduction des aides sociales (bourses des centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires (CROUS), logement...). Pour les jeunes Français de l'étranger ayant fait le choix de poursuivre des études supérieures dans l'Hexagone, la situation est particulièrement préoccupante. Ces étudiants, éloignés géographiquement de leur famille, sont davantage vulnérables face aux hausses de frais et à la raréfaction des dispositifs de soutien financier. Cette baisse des financements risque également de nuire au rayonnement international des universités françaises et pourrait pousser les jeunes talents français et étrangers à poursuivre leur parcours universitaire à l'étranger. À l'heure où les établissements d'enseignement supérieur s'interrogent sur le maintien de leurs capacités d'accueil et sur la pérennité des formations, il souhaiterait savoir si des mesures sont envisagées pour limiter l'impact de cette contraction budgétaire sur les jeunes bacheliers, en particulier ceux issus des familles françaises de l'étranger, tant en matière de frais d'inscription, de soutien financier que d'accompagnement pédagogique. Il l'interroge également sur une éventuelle hausse des droits d'inscription, déjà majorés, pour les étudiants originaires d'un pays hors de l'Union européenne.

- page 1673


En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre d'État, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche .

Page mise à jour le