Question de Mme LASSARADE Florence (Gironde - Les Républicains) publiée le 03/04/2025
Mme Florence Lassarade appelle l'attention de Mme la ministre d'État, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le développement de la bivalence dans le système éducatif.
Le recours à des enseignants capables d'enseigner deux matières différentes dans un collège ou un lycée a été une pratique courante pendant longtemps. Par exemple, les professeurs d'enseignement général au collège (PEGC) ont exercé cette fonction jusqu'à la suppression de leur corps en 2003. La bivalence, comme l'enseignement conjoint de l'histoire et de la géographie, fonctionne bien et présente de nombreux avantages. La bivalence s'applique également à d'autres matières, comme la physique et la chimie ou le français et le latin. Elle offre ainsi des perspectives intéressantes pour les enseignants qui ne souhaitent pas se cantonner à une seule matière. Sur le plan de la gestion des ressources humaines, elle permet d'éviter que certains enseignants ne soient répartis entre plusieurs établissements et facilite l'organisation des emplois du temps, surtout en cas de pénurie de professeurs. En outre, les notions de « transversalité » et d' « interdisciplinarité » sont très présentes dans les programmes scolaires. Le passage à un système de « monovalence » et la spécialisation excessive des formations initiales privent l'éducation nationale de ces avantages. Un amendement en faveur de la bivalence a été adopté dans la proposition de loi sur l'école de la liberté, de l'égalité des chances et de la laïcité, mais ce texte tarde à être inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
Elle souhaiterait donc savoir si le Gouvernement envisage de favoriser le développement de la bivalence sur la base du volontariat.
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En attente de réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
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