Question de M. GONTARD Guillaume (Isère - GEST) publiée le 20/03/2025

M. Guillaume Gontard interroge Mme la ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la préparation de l'élevage français aux nouveaux périls sanitaires. Depuis l'été 2024, 26 000 élevages ont été touchés par la fièvre catarrhale ovine (FCO), qui a entraîné une surmortalité des animaux de 10 % au niveau national. Dans le Nord-Est de la France pour la FCO-3 et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pour la FCO-8, c'est une hécatombe.

Suite aux alertes des éleveurs et des parlementaires, le ministère de l'agriculture a réagi à l'urgence. 14 millions de doses de vaccins contre la FCO ont été commandés l'an dernier et des avances d'indemnisations ont été versées sur la base des déclarations des éleveurs. Ces efforts de vaccination et de simplification administrative sont à saluer ; ils ont permis de réduire la mortalité et de sauver la trésorerie de milliers d'exploitations.

Mais cette réponse est encore incomplète, car les vaccins manquent encore et la France est toujours dépendante d'importations pour se les procurer. Surtout, il faut nous préparer aux futures épidémies, qui vont se multiplier dans les années à venir. Le réchauffement climatique et les échanges internationaux entraînent en effet l'arrivée de nouvelles maladies, auxquelles nous sommes très peu préparés, comme la FCO ou la maladie hémorragique épizootique (MHE).

Ces nouvelles maladies impliquent une vraie adaptation, nos éleveurs attendent des réponses de l'État. Alors que des assises du sanitaire animal ont été lancées, il lui demande quel en est le périmètre. Il souhaite également connaître les mesures qu'elle entend prendre dès maintenant pour assurer la disponibilité des vaccins. Par ailleurs, alors que de nouvelles souches de virus pour lesquelles nous n'avons pas de vaccins apparaissent, comme la FCO 12 aux Pays-Bas, il souhaite savoir quels moyens seront mis sur la table pour renforcer la recherche scientifique, les services vétérinaires et d'équarrissage. Enfin, il souhaite savoir comment les spécificités de l'élevage en plein air seront prises en compte, afin qu'il ne soit pénalisé par des règles conçues pour de l'élevage en hangar.

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Réponse du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire publiée le 26/03/2025

Réponse apportée en séance publique le 25/03/2025

Le texte de cette réponse est en cours de publication.

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