Question de M. KHALIFÉ Khalifé (Moselle - Les Républicains-A) publiée le 13/02/2025

M. Khalifé Khalifé attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé des transports sur la gestion des rappels des véhicules équipés d'airbags défectueux Takata en France.

La sécurité des automobilistes en France, notamment en outre-mer, est un enjeu majeur. Depuis 2016, les airbags défectueux de la marque Takata ont causé 15 décès, dont 14 en outre-mer, et plusieurs dizaines de blessés. Pourtant, environ 500 000 véhicules concernés circulent encore, dont 100 000 en outre-mer. Malgré des enquêtes judiciaires en cours, la liste des modèles affectés disponible n'est pas complète en raison du manque d'informations spécifiques sur les véhicules concernés, empêchant les automobilistes, surtout ceux ultramarins, de vérifier efficacement la sécurité de leur airbag.

En janvier 2025, le ministère chargé des transports a lancé une campagne d'information pour inciter les conducteurs à vérifier le numéro de série (VIN) de leur véhicule, ciblant d'abord 19 marques, puis 25. Toutefois, l'absence de liens fournis par certains constructeurs limite son efficacité, surtout en outre-mer où les conditions climatiques aggravent pourtant le risque d'explosion des airbags.

Les constructeurs automobiles restent libres de rappeler les véhicules concernés, sans aucune obligation contraignante. Cela soulève la question de la responsabilité des constructeurs face à l'inefficacité des rappels et les conséquences engendrées, en particulier en outre-mer.

En conséquence, il l'interroge sur les mesures concrètes envisagées par le Gouvernement concernant l'évaluation de la gestion de ces rappels par les fabricants et les obstacles entravant l'adoption de mesures contraignantes pour garantir la sécurité des automobilistes.

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En attente de réponse du Ministère auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé des transports.

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