Question de M. BACCHI Jérémy (Bouches-du-Rhône - CRCE-K) publiée le 06/02/2025
M. Jérémy Bacchi attire l'attention de Mme la ministre d'État, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les taux de décharges d'enseignement des directrices et directeurs d'école.
En charge des équipes et du projet pédagogique, de la relation avec les familles, avec les collectivités locales, avec les intervenants extérieurs, des sorties scolaires ou encore du budget de l'établissement, le rôle des directeurs d'école est comparable à celui de leurs collègues chefs d'établissement dans le secondaire.
Contrairement à leurs homologues du second degré accompagnés par d'autres personnels tels que des directeurs adjoints, conseiller principal d'éducation, gestionnaire, secrétaire et assistant d'éducation, ils sont seuls face à ces tâches. De surcroît, 75 % d'entre eux restent professeurs et assurent un enseignement en classe.
En France, 43 000 directrices et directeurs d'école jouent ce rôle indispensable pour veiller au bon fonctionnement de l'établissement dont ils ont la responsabilité. Face à des tâches qui se multiplient, une surcharge de travail chronique, un manque de temps, cette fonction indispensable est marquée par les burn out et une crise de vocation. Il est donc urgent d'agir.
Pour pouvoir réaliser au mieux leurs tâches, les directeurs d'école ont besoin de plus de temps, d'où la nécessité de revoir le système actuel de décharge. Les pistes sont nombreuses : dégager du temps, clarifier les tâches, créer des postes...
Ainsi, il lui demande ce qu'elle compte mettre en oeuvre pour soulager les directrices et directeurs d'école à la hauteur des fonctions essentielles qu'ils exercent.
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En attente de réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
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