Question de Mme CANAYER Agnès (Seine-Maritime - Les Républicains-R) publiée le 06/02/2025

Mme Agnès Canayer attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé des transports sur l'avenir de la ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Seule région exclue d'une politique ferroviaire à grande vitesse, la Normandie ne bénéficie qu'aucune ligne nouvelle pour le fret et le transport des passagers, adaptée aux impératifs écologiques, économiques et logistiques. Imaginée dès 1991 et initiée par le Président Nicolas Sarkozy en 2009, la LNPN a été soutenue par tous les gouvernements. Si la Région Île-de-France s'oppose dorénavant à ce projet structurant, la LNPN doit être la colonne vertébrale d'aménagements logistiques décarbonés autour de nos ports, de nos industries, de notre agriculture et de l'axe Seine : elle est d'intérêt national et utile à notre souveraineté ! Cette ligne est vitale pour le fret et pour tous les approvisionnements en France, dont Paris concentre la plus grosse partie. Chaque année, 5 millions de passagers empruntent les lignes ferroviaires entre Paris et la Normandie. Ils sont les seuls à subir des allongements de leurs trajets depuis plus de 30 ans. Aujourd'hui, ils doivent recourir de plus en plus souvent au transport individuel, préjudiciable à l'environnement tant en Normandie qu'en Île-de-France. Près de 50 000 navetteurs normands contribuent quotidiennement à la richesse économique du territoire francilien et ne méritent pas d'être abandonnés une nouvelle fois. Les nombreuses études et dépenses engagées depuis plus de 15 ans ne peuvent être enterrées. L'abandon d'un tel projet pénaliserait les deux régions. Aussi, elle souhaite connaitre les intentions du Gouvernement sur ce projet très attendu par les Normands.

- page 296


En attente de réponse du Ministère auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé des transports.

Page mise à jour le