Question de M. GROSPERRIN Jacques (Doubs - Les Républicains) publiée le 28/11/2024
M. Jacques Grosperrin attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale sur les modalités de la réforme de la terminale professionnelle. Le baccalauréat professionnel de juin 2025, lequel touchera environ 170 000 élèves, verra une évolution importante. Dans le cadre de la création de parcours différenciés en terminale, et selon qu'ils veuillent commencer à travailler après leur diplôme ou poursuivre des études, les six dernières semaines de l'année des lycéens seront consacrées à un stage en entreprise ou à une préparation à l'enseignement supérieur.
Le tronc commun est réduit à trente semaines, dont vingt-deux de cours et six de formation en milieu professionnel. Pour l'essentiel les épreuves écrites du baccalauréat seraient avancées à la mi-mai. Le resserrement de l'année scolaire, ainsi que la perte d'heures de cours, interrogent sur les modalités de l'évolution de la pédagogie qui sera mise en oeuvre ou le risque de voir certains élèves disparaitre alors que la quasi-totalité de leur bac sera joué.
Non négligeable également l'hypothèse que ce soit aux élèves les plus fragiles du système scolaire qu'on demande beaucoup d'autonomie dans leur parcours. En ajoutant le défi organisationnel du parcours modulaire avec la re-création de classes différentes pour fin juin.
Est enfin à redouter un véritable et prévisible goulot d'étranglement dans les entreprises compte-tenu de la présence d'autres types de stages professionnels à la même période.
Il lui demande quelles dispositions le Gouvernement envisage de prendre, dans la mise en oeuvre efficace de la réforme, pour limiter autant que possible les impacts négatifs de cette première année d'expérimentation.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche
En attente de réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
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