Question de Mme MONIER Marie-Pierre (Drôme - SER) publiée le 24/10/2024

Mme Marie-Pierre Monier appelle l'attention de Mme la ministre de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt sur la grande fragilité de la filière des chevreaux de boucherie.

Aujourd'hui, plus de 80 % des chevreaux de boucherie nés en Auvergne-Rhône-Alpes sont orientés vers la filière longue en dépit des actions engagées pour promouvoir l'engraissement à la ferme et la valorisation locale de la viande de chevreau, telle que la démarche « label rouge » mise en oeuvre par le syndicat Caprin de la Drôme.

Maillon essentiel de l'organisation de cette filière, le nombre des engraisseurs spécialisés de chevreaux a diminué en raison de l'écrasement de leurs marges dans le contexte inflationniste et n'est plus suffisant pour permettre aux éleveurs caprins d'externaliser l'engraissement des chevreaux et de leur trouver un débouché. C'est l'équilibre de la filière caprine tout entière qui est en cause.

Afin de conforter son activité, la filière chevreaux propose deux pistes d'actions : un appui à la modernisation des ateliers, afin que les engraisseurs puissent améliorer leurs coûts et un accompagnement vers la contractualisation entre engraisseurs et abatteurs, pour mieux prendre en compte les coûts de production dans les prix d'achat des chevreaux gras.

Aussi, elle lui demande quelles réponses elle est en mesure d'apporter à ces propositions et plus largement aux difficultés rencontrées par la filière chevreaux.

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En attente de réponse du Ministère de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt.

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