Question de Mme MICOULEAU Brigitte (Haute-Garonne - Les Républicains) publiée le 10/10/2024

Mme Brigitte Micouleau attire l'attention de Mme la ministre de la santé et de l'accès aux soins sur la lutte efficace à apporter aux conséquences de la misère sociale.
Toulouse, grande agglomération au centre urbain dynamique attire de plus en plus de personnes marginalisées et n'a pas été épargnée par une augmentation constante d'une partie de population en situation de marginalité et d'exclusion.
Cette situation inquiète de plus en plus les Toulousaines et les Toulousains. De tels comportements associés à la marginalité et à l'exclusion comme l'alcoolisme, la dépendance à certains médicaments, la prise de stupéfiants, le dépôt d'ordures, les mictions sur l'espace public, certains cas d'agressions ou d'intrusions dans les immeubles, les piqures réalisées en pleine rue ou dans les parkings ne laissent pas indifférents.
Bien que ces actes ne soient pas le fait de l'ensemble des personnes en situation de marginalité et d'exclusion, ils affectent le bien-être et la sécurité de nos concitoyens, tout en stigmatisant une population qui a besoin d'aide.
Conscients de ces difficultés, la municipalité de Toulouse a déjà entrepris des actions concrètes. L'action médiation insertion (AMI) a été mise en place, en partenariat avec les travailleurs sociaux, afin d'accompagner les personnes en grande précarité et de favoriser leur réinsertion sociale.
Cependant, malgré ces initiatives municipales, les communes et les acteurs associatifs manquent des moyens nécessaires pour agir à une plus grande échelle et endiguer la misère sociale des populations en situation de marginalité ou d'exclusion.
Face à une prise en charge difficile et pourtant nécessaire, elle lui demande comment le Gouvernement entend travailler afin d'améliorer la prise en charge des personnes en situation de marginalité : en mettant en oeuvre des dispositifs permettant un accompagnement plus adapté des personnes dont la marginalité a pour origine ou conséquence des troubles psychiatriques constituant un danger pour eux-mêmes et pour leur entourage, notamment par des obligations de soins ; en préparant un cadre législatif renforcé pour lutter contre la récidive en cas d'incivilités, de dégradations de l'espace public, d'agressions ou de tout autre voie de fait, en conditionnant la réinsertion de ces publics à un suivi social et professionnel rigoureux ; en travaillant à des solutions ambitieuses et durables visant à lutter contre l'exclusion en priorité par le logement, la santé et le travail.

- page 3893

Transmise au Ministère auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé du logement


En attente de réponse du Ministère auprès du ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargé du logement.

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